Mon compte
    À bout de souffle
    Note moyenne
    3,8
    7954 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur À bout de souffle ?

    366 critiques spectateurs

    5
    101 critiques
    4
    89 critiques
    3
    56 critiques
    2
    44 critiques
    1
    45 critiques
    0
    31 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    Eselce
    Eselce

    1 178 abonnés 4 238 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 23 octobre 2014
    Quelques bonnes idées et phrases sympathiques sauvent le film de son grand âge. Cependant, je l'aurai vite oublié : Trop de scènes à rallonge dont les dialogues sonnent creux et ne suscitent donc pas d'intérêt. Dommage car il y a quelques perles de Belmondo !
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    109 abonnés 1 573 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 29 septembre 2017
    Palmé à Cannes en 1959, il incarne « La Nouvelle Vague », un cinéma qui sort des sentiers battus et des conventions narratives et esthétiques de l’époque. Et en çà c’est terriblement novateur et le reflet d’une génération qui ne se reconnait pas dans les valeurs paternalistes des 50’s. Une nouvelle forme cinématographique à l’image de la naissance du rock pour la musique ; un vent nouveau souffle : caméra portée proche de l’action, regards caméras, longues séquences en extérieur, jeu des acteurs naturel et anti théâtrale, montage déstructuré,… Godard a le mérite ici de poser les bases du cinéma moderne en rupture avec son époque. Mais à part cela, sa légende est largement surfaite. Le scénario est d’une vacuité rare, les acteurs laissés à l’improvisation pour le meilleur mais souvent pour le pire, le montage et les raccords fait à la hache. Un travail approximatif qui relègue ce film pour moi au rang de prototype, mais dans l’industrie on ne commercialise pas les prototypes. Fallait-il alors l’avoir vu à sa sortie pour se prendre une claque tellement le ton était neuf ? Mais au regard de la production qui suivie, c’est un piètre spectacle. A voir pour les cinéphiles épris de culture cinématographique.
    Mon blog: tout-un-cinema.blogspot.fr
    Jean-luc G
    Jean-luc G

    44 abonnés 724 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 27 octobre 2016
    Une jeune étudiante à l’accent américain et aux cheveux courts qui vend des journaux en criant « NY Herald tribune » sur les Champs-Élysées. Un beau jeune homme français, hâbleur, chapeau, lunettes de soleil, cigarette au bec, l’aborde. L’affaire est dans le sac. Voilà qui donne la tonalité de ce film atypique, sorte de tragédie désinvolte du cinéaste de la rupture. Jean Seberg n’a pas la beauté électrique de Romy Schneider, mais sa nouvelle liberté de ton – « c’est quoi dégueulasse ?»- et de jouir de la vie crève l’écran dans le rôle de Patricia.

    Le jeune Belmondo rayonne d’une vitalité qui fera sa réputation. Intrépide, il rêve devant le portrait de Humphrey Bogart sur une affiche de cinéma. En 2013 à Lyon, Tarantino a rendu un hommage vibrant à Bébel, en lui avouant que jeune, il admirait ce plan! Sa course finale, avant de tomber par terre, désarticulé comme un pantin, nous ferait rendre sympathique celui qui n’est qu’un petit voyou devenu assassin. Sa façon de caresser ses lèvres avec son pouce est d’une sensualité délicate et irrévérencieuse.

    Patricia et Michel, deux personnages sans avenir, vivent leur idylle nonchalamment, une sorte de Fureur de vivre façon nouvelle vague. Les dialogues sont écrits à l’emporte-pièce et brut de décoffrage. Les faux-raccords pullulent volontairement. Le metteur en scène décoiffe le cinéma d’après-guerre, pulvérise les codes de bonne conduite et son scénariste, François Truffaut, n’est pas en reste. De temps à autre, des passants, voire les héros eux-mêmes, regardent en direction de la caméra !

    Michel Poiccard/Bébel n’a pas d’avenir, il dit d’ailleurs qu’il veut « devenir immortel…et puis mourir ! ». L’un des rôles secondaires est tenu par Jean-Pierre Melville, lui qui mettra en scène quelques années plus tard, le destin d’un délinquant encore plus solitaire dans Le samourai.

    N’oublions pas de mentionner la musique jazzy moderne de Martial Solal, qui participe largement à l’ambiance envoutante et planante de ce film nourri d’inspiration américaine.

    Le décor est secondaire, les gabardines et les voitures de police sont bien ringardes, à l’image de la France de cette époque. La morale est sauve – sinon ce film déjà interdit à l’époque au moins de 18 ans (!) ne serait pas sorti. Patricia survivra à cette passion sans avenir, quant à Jean Seberg, fragilisée, elle ne sera pas indemne.

    Le vent a soufflé sur l’écran, et nous a fait cadeau des personnages romanesques et tragiques, dont nous n’envions pas le sort, mais seulement le panache et la gouaille. La même année, Delon et Girardot vivent un autre parcours tragique aux antipodes de celui-là dans le méticuleux Rocco et ses frères du maitre milanais Visconti. Changement d’époque.

    TV 3 -Octobre 2016
    conrad7893
    conrad7893

    253 abonnés 1 679 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 27 mars 2017
    Un film innovant pour l'époque GODARD le cinéaste de la Nouvelle Vague avec ses idées nouvelles, ses nouveaux acteurs. J'ai voulu regarder ce film mais je suis restée hermétique à ce "Cinéma" . Dommage
    Xavi_de_Paris
    Xavi_de_Paris

    225 abonnés 2 850 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 mars 2017
    Une ode à la liberté qui a marqué toute une génération de cinéastes français comme étrangers. Et qui continue d'inspirer encore. La réalisation ne manque pas de souffle elle. Et d'un certain panache. Bien que l'ensemble se disperse pas mal, tout semble maîtrisé du début à la fin. Et pus, quelle performance de Belmondo, culte. Ça n'est pas pour plaire à tout le monde, mais ça ne manque pas de caractère.
    haciol
    haciol

    7 abonnés 264 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 2 juillet 2009
    Un film agréable qui ne mérite surment pas sa réputation.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 18 juin 2010
    A bout de souffle use d'une modernité à couper le souffle. Ça part dans tout les sens, puis soudain, un plan séquence de 15 min qui pourrait paraître inutile ; il n'en est rien, c'est pour mieux reprendre son souffle. Godard, le petit génie de la bande des cahiers, signe un film complètement dans l'ère artistique du temps : l'art informel en Europe, ou expressionnisme abstrait en Amérique du Nord, avec comme caractéristiques, entre autres, le renoncement à tout projet préétablit, l'automatisme des surréaliste, la matière : ici le montage devient primordial. Le Pop Art aussi, avec la fascination ironique pour la Monogram Pictures et ses séries B. Jean-Luc Godard, ou le chef d'œuvre d'un anar (attention à la liaison).
    JeffPage
    JeffPage

    33 abonnés 534 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 janvier 2013
    Premier film de Godard, celui-ci est l'un des premier représentant de la nouvelle vague, usant du talent de JLG dans la mise en scène et le montage pour nous offrir un film merveilleux et exceptionnelle. En effet, si "Les 400 coups" a montré ce que l'histoire devait être pour la nouvelle vague, c'est bien "A bout de Souffle" qui fixa la révolution de la mise en scène qui fit de la nouvelle vague l'un des mouvement les plus important de ces 50 dernières années. Ce film est, de ce fait, surtout intéressant pour sa mise en scène à base de Jump Cut, de mouvement de caméra innovant qui mettent Paris en avant de façon magnifique. Il faut aussi salué le duo d'acteur Belmondo-Seberg qui fonctionne vraiment bien et nous plonge dans l'histoire. Au final, on a affaire à l'un des plus grand film français de l'histoire qui révolutionna le cinéma de façon permanente.
    Fabien S.
    Fabien S.

    440 abonnés 4 150 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 avril 2019
    Un chef d'oeuvre. Un petit bijou de cinéma. Une très belle romance entre Jean Paul Belmondo et l'actrice américaine Jean Seberg.
    Parkko
    Parkko

    132 abonnés 2 020 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 5 janvier 2010
    Le premier Godard que je regarde. Une vraie déception. Je n'ai pas compris l'intérêt de ce film. J'ai trouvé ça inintéressant, caricatural, et sans grand intérêt.

    Je ne sais pas trop ce que Godard a voulu faire ou montrer. J'ai pu lire que Godard est un réalisateur atypique. Peut être qu'avec lui on accroche ou on accroche pas. Pour ma part je suis dans cette deuxième catégorie. Peut être que je verrais d'autres films à lui, mais disons qu'A bout de souffle ne m'a vraiment pas convaincu. Je m'attendais à bien mieux.
    sword-man
    sword-man

    70 abonnés 1 017 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 3 octobre 2012
    La nouvelle vague a instauré une nouvelle façon de faire des films, a définit un nouveau langage cinématographique que les américains vénèrent et continuent de pratiquer c'est indéniable. Mais quand j'ai vu le représentant de ce mouvement "A bout de souffle" je me suis dit "c'est pas possible". Le style est brouillon et je dirais même amateurisme. Filmé à l'arrache les plans ne racontent rien, le découpage est fait n'importe comment, le montage brouillon, les lumières sont dégueulasses. La monteuse du film elle même trouvait ça chiant et a rendu la chose plus péchu. Les dialogues sont d'une banalité affligeante, la scène de la chambre qui dure au moins 20 minutes ( et qui ne raconte que dalle au passage, c'est comme si je filmais mon quotidien ) est interminable, ce que racontent les deux personnages est chiant et sans intêret. Mais surtout "A bout de souffle" c'est une histoire sans enjeux. Bebel veut aller en italie avec son américaine et il est recherché par la police pour meurtre c'est ça l'histoire. Ok mais dans ce cas pourquoi ils quittent pas Paris ? Y'a que dalle ils font que de parler pour rien dire et la fille ne fait que dire "je sais pas" tout le long du film. C'est du vide même pas crédible. Godard disait qu'il pensait faire un film de gangster mais qu'il a fait Alice aux pays des merveilles... on se pose des questions devant une telle déclaration. Y'a rien de gangster ni de merveilleux. On est dans le cliché total du film bobo chiant. "A bout de souffle" est à l'image de l'égo de son réalisateur, de sa prétention. Chiant, bobo intello de gauche philosophe, se regarde le nombril alors qu'il a oublié une chose essentiel: le public. Qu'il est marché à l'époque se comprend parce qu'il correspond à cette époque, et que le style était novateur mais après coup, on se rend compte que ce n'est rien. Quelqu'un d'autre aurait utilisé cette méthode, peut être en mieux.
    kingjack
    kingjack

    49 abonnés 140 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 avril 2009
    Voilà encore un film de Godard qui mérite l'appellation de Chef d'oeuvre.
    A bout de souffle est bien représentatif de La Nouvelle Vague.
    Avec un scénario signé Truffaut et la réalisation de Godard, on était en droit de s'attendre à quelque chose d'énorme, et c'est le cas.
    Belmondo est excellent dans son rôle de voyou beau gosse, qui est, comme le titre l'indique, à bout de souffle

    Grâce à son histoire et à sa réalisation, ce film est tout simplement excellent.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 4 juillet 2011
    Je ne suis pas fan de Godard, ni de la Nouvelle Vague, et alors que je m'attendais sérieusement à m'ennuyer devant "A bout de souffle", j'ai réussi néanmoins à entrer dans l'histoire de cet homme inconscient, tueur de flics amoureux d'une new-yorkaise ravissante (Jean Seberg, géniale). Il faut bien reconnaître que c'était une nouvelle façon de faire du cinéma, il y avait une volonté de dépoussiérer la production française de l'époque. Une nouvelle façon de filmer, une nouvelle façon de monter, une nouvelle façon de jouer. On peut trouver ça exaspérant (la plupart des films de Godard semblent l'être) et inutile, mais le fait que tant de réalisateurs se disent influencés par la Nouvelle Vague n'est pas anodin. Un bon film et, de fait, un document historique précieux sur une certaine époque du cinéma.
    Niko0982
    Niko0982

    61 abonnés 1 331 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 avril 2008
    Très bon film, prenant et bien joué. Une petite révolution à l'époque.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 22 novembre 2009
    au dela de laissait ce chef d'oeuvre s'inscrire dans l'"histoire du cinema , il serait interressant de comprendre le film unique et splendide . Tout d'abord , un duo hétéroclite avec un bebel qui nous fascine tout au long du film , il nous fascine en etant si mysterieux et libéré (superieur aux autres personnages , gestes sur la bouche) Il rentre alors dans l'archétype de l'anti-heros et ose mettre en second plan la belle amercaine quoi que un peu cretine au début , ET a dans un moment de bascule , il y a inversion des roles (par l'interview) l'amercaine devient une matiere a l'intrigue . ON comprend alors que le theme du film c'est la dépendance de la femme vis a vis de l'homme , l'amercaine alors se pose comme l'incarnation des nations unies ou la femme est emmancipé , libéré tandis que le reste du monde ne dépandent que de leurs mariages. Elle devient l'heroine du film renversant cet homme a l'allure si puissante et imbus de sa personne, incarnation du degeulasse, elle est l'exemple de toute une generation feministe . elle comprend toute l'erreur de cette femme qui par amour a suivit un voyou et s'est fait arreter a la frontiere avec lui , ce n'etait pas par manque de courage qu'elle lui dit non, plutot par obligation d'un individualisme naissant chez elle. Elle ne dépend de personne , a la fin on n'a du mal a savoir si elle aime ou pas meme sur ce domaine elle est paradoxale , il semblerait que pour ma part , elle n'a avec lui qu'une relation de jeux et de plaisir et qu'elle refuse l'amour quotidien .
    une question pourtant m'obsede , est ce que michel poicard finit par mourir par amour pour elle ? par stupidité ? ou par fierté de l'homme (qui est intimement persuadé qu'elle va agir pour lui , qu'elle va pleurer comme une fillete de l'avoir perdu )?
    et c'est la que la fin , il lui dit "vous etes degeulasse" , son "c'est quoi degeulasse?" et le geste de michel rapelle que c'est la liberté , un degeulasse est libre de ces sentiments et de ces principes
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top