Mon compte
    Rusty James
    Note moyenne
    3,5
    3205 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Rusty James ?

    114 critiques spectateurs

    5
    32 critiques
    4
    28 critiques
    3
    23 critiques
    2
    17 critiques
    1
    11 critiques
    0
    3 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    960 abonnés 4 886 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 18 novembre 2017
    Les tribulations d’un jeune dans la ville. Le style est plutôt réaliste mais l’ensemble est d’un ennui mortel. Le noir et blanc ne fait pas tout.
    Acidus
    Acidus

    642 abonnés 3 667 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 30 juin 2020
    En cette année 83, Francis Ford Coppola sort deux longs métrages : "Outsiders" et "Rusty James". Ces derniers présentent plusieurs points communs. Ce sont deux adaptations de romans de S. E. Hinton abordant des thèmes similaires et nombreux sont ceux ayant travaillé sur les deux tournages, à commencer par l'acteur principal Matt Dillon. Ce "Rusty James" est toutefois décevant. Si on retient la qualité de la mise en scène de Coppola et son casting de jeunes talents, le reste peine à convaincre et il ressort de ce film une impression de vacuité. Cette impression vient surtout du scénario qui mélange prévisibilité et néant pour un résultat au mieux inintéressant. "Rusty James" est assurément un film mineur et oubliable dans la filmographie de Coppola.
    Jean-luc G
    Jean-luc G

    49 abonnés 746 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 décembre 2019
    Quelle belle découverte, on pense à Tetro, ou à la Fureur de vivre. Coppola tourne des scènes construites avec force en s'appuyant sur une galerie de jeunes acteurs convaincants: le mutique Rourke, Cage se prenant pour James Dean, la débutante Sofia et aussi Matt Dillon.
    Certains thèmes à n'en pas douter sont inspirés de vécu personnel, le modèle du grand frère de qui s’écroule, par exemple.
    Le noir et blanc sied parfaitement aux ciels nuageux, aux bas fonds sordides, la caméra parfois onirique, stylise et distille des plans limpides, sur une musique déroutante. Seuls deux poissons apporteront de la couleur à ce mélodrame.
    Voila une œuvre personnelle attachante. Festival Lumière -octobre 2019
    FaRem
    FaRem

    7 631 abonnés 8 938 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 8 décembre 2013
    Après le bon "Outsiders" Francis Ford Coppola remet ça avec un film sur la jeunesse malheureusement la magie ne prend pas comme avec le précédent la seule chose que je retiens est le casting qui est très bon pour le reste c'est un film très ennuyeux au scénario limité, on ne sait pas ou il veut en venir ce qui rend le tout assez léger et décevant.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 039 abonnés 4 100 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 juillet 2020
    Francis Ford Coppola est sorti éreinté de la décennie 70 en même temps que couvert de gloire. En quatre films il a récolté pas moins de 9 Oscars et 2 Palmes d'or à Cannes. Venu à bout du tournage dantesque d'"Apocalypse now" et revenu d'une grave dépression, l'encore jeune réalisateur (40 ans en 1979) est soudain pris de mégalomanie. Ayant fondé sa propre société de production (American Zoetrope) depuis 1969, il se lance dans la réalisation de "Coup de cœur" (1980), romance musicale "kitchissime"ur la classe populaire américaine, illuminée par les sunlights et bardée de néons. C'est un bide aussi retentissant que son budget est colossal, obligeant Coppola à revoir très vite ses ambitions à la baisse. Adaptant "Outsiders", un roman de S.E. Hinton, il se réapproprie le film de bande, popularisé dans les années 50 par les films de Laszlo Benedek ("L'équipée sauvage" en 1953), Richard Brooks ("Graine de violence" en 1955) et Nicholas Ray ("La fureur de vivre" en 1955). Il en reprend les thématiques essentielles, notamment le déterminisme social en le nimbant du naturalisme d'un John Ford et d'une esthétique flamboyante empruntée à des films comme "Autant en emporte le vent" (Victor Fleming en 1939) ou "Duel au soleil" (King Vidor en 1946). Une esthétique rendue possible par le long intermède champêtre introduit au milieu du film par Coppola que Stephen H. Burum, son chef opérateur inonde de couchers de soleil magnifiques plus vrais que nature. Pendant le tournage il prépare un autre film sur l'adolescence rebelle, "Rusty James" lui aussi inspiré d'un roman de S.E. Hinton et beaucoup plus introspectif quoique encore très marqué esthétiquement, cette fois-ci par un noir et blanc tranchant au possible. Rusty James (Matt Dillon), chef de bande dans un quartier de Tulsa vit dans l'ombre tutélaire de son frère aîné, le Motorcycle Boy (Mickey Rourke) qui avant lui régnait sur le quartier. Le thème de la famille, central chez Coppola parcourt toute son œuvre et c'est ici à son frère, August, chef de bande dans sa jeunesse, devenu professeur de littérature qu'il rend hommage en raison de la profonde admiration qu'il lui porte. Difficile donc pour le cadet de se faire une place quand sur les murs de la cité est encore inscrit : "Ici règne le Motorcycle Boy". C'est au cours d'une bagarre que Coppola filme comme un hommage à "West Side Story" (Robert Wise en 1961) que le grand frère surgit comme revenu d'entre les morts après plusieurs mois d'absence. Une longue déambulation s'ensuit au cours de laquelle l'aîné sorte d'ectoplasme, revenu de tout à seulement 21 ans intime à son frère de choisir une autre voie que l'impasse dans laquelle l'ont conduit ses années d'errance qui lui ont amèrement fait comprendre la vacuité de l'existence. L'exemple de leur père (Dennis Hopper) ancien avocat perdu dans l'alcool suite à la fugue sans retour de sa femme ne suffisant pas à convaincre Rusty James de s'émanciper de son mimétisme, le Motorcycle Boy illustre son propos devant une vitrine d'animalerie où des combattants du Siam séparés par une vitre se battent avec leur propre reflet. Cette métaphore animalière fort joliment illustrée par les seules images en couleur (rouge et bleu) du film sera reprise dans le titre américain du film: "Rumble Fish". Ce long échange qui s'apparente tout à la fois à un chemin initiatique et à une dérive suicidaire pourrait s'avérer un peu redondant et artificiel s'il n'était en permanence rehaussé par les partis pris esthétiques de Coppola qui à travers l'usage du noir et blanc use de toute sa maestria technique pour surprendre, imprimer sa marque et rendre hommage à différents courants cinématographiques comme l'expressionnisme allemand, le film noir mais aussi à Orson Welles et à Carol Reed ("Le troisième homme"). Les ruptures de rythme sont encore accentuées par la bande originale syncopée et métallique composée par Stewart Copeland, le batteur de Police. Coppola en permanence sur la tangente, frôle à plusieurs reprises le grotesque mais ne s'appesantissant jamais outre mesure, il se rétablit à chaque fois en as de la caméra qu'il était et demeure ("Tetro" et "Twixt"). L'exercice de style est une entreprise périlleuse qui montre souvent les limites de réalisateurs qui se croyant arrivés, estiment pouvoir se suffire à eux-mêmes. Coppola a payé pour le savoir avec "Coup de cœur". Le deuxième essai a été le bon. De leur côté Mickey Rourke et Matt Dillon superbement filmés et beaux comme des demi-dieux ne pouvaient rêver meilleur tremplin pour leurs carrières.
    Yetcha
    Yetcha

    773 abonnés 4 292 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 10 juillet 2011
    Coppola, toujours délicat de critiquer ses films cependant, s'il est bien réalisé, que la photographie est bonne, que le casting est impressionnant et que le noir et blanc est un choix courageux, il n'en reste pas moins qu'on s'ennuie et qu'au lieu de mettre à contribution toute sa famille, il aurait mieux fait de se concentrer un peu sur l'intérêt profond du scénario. Bref, en demi-teinte!
    Roub E.
    Roub E.

    778 abonnés 4 860 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 8 mars 2022
    Un grand film c’est un petit miracle. La combinaison d’une bonne histoire, de personnages intéressants, d’acteurs impliqués et talentueux, des techniciens doués, un bon montage et j’en passe; mais aussi d’une mise en scène inspirée. Rusty James a ce dernier élément, Coppola maitrise son art dans ce film, compose des plans soignés et manie sa caméra avec maestria. Mais ça n’a pas suffit pour vraiment me plaire. L’histoire et les personnages ne m’ont pas du tout intéressé, je les ai même trouvé pour certains à la limite du ridicule. Seul celui de Motorcycle Boy a quelque peu éveillé mon intérêt. Du coup je me suis rapidement retrouvé devant un bel objet mais sans intérêt, une œuvre bien polie mais sans base, un joli paquet mais vide.
    Hotinhere
    Hotinhere

    447 abonnés 4 791 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 mars 2022
    Mon frère ce héros !
    Un conte mélancolique qui fascine plus par sa mise en scène en noir et blanc virtuose, et son casting dément, avec notamment un Mickey Rourke magnétique, que pour son scénar pas super captivant
    Xavi_de_Paris
    Xavi_de_Paris

    244 abonnés 2 852 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 mai 2020
    Un film en apparence assez mineur dans la filmographie de Coppola par rapport à ce qu'il fit par la suite. Et pourtant, le génie du cinéaste est là, à travers les plans en noir et blanc magnifiques, dans une ville où ombres et lumières cohabitent pour former une superbe photographie. Il ne se passe certes pas grand chose, mais le vague à l'âme du Motorcycle boy, l'énergie de Rusty James pris entre le désir de s'affranchir de la figure de son frère et le culte pour ce "héros" charismatique, tout ceci pose un portrait de l'Amérique assez désabusée, d'un âge d'or révolu.
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    113 abonnés 1 586 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 20 février 2019
    Francis Ford Coppola, après une décennie 70’s qui le place comme un top réalisateur avec des films alliant grand public et art&essai (« Le Parrain », « Apocalyspe Now »…), donne dans ce début des 80’s dans le teen movie. Il dira lui-même de ce film à peu près çà : c’est le film de gang ultime pour ado à la sauce art&essai. C’est un film de gang et c’est de l’art&essai ; l’ultime peut être pas. Il est clair que le cadre, le noir et blanc, les ombres, les touches de couleur habilement distillées, l’ambiance conte macabre ; tout contribue à classer ce film dans les projets arty ambitieux. Après, clairement, j’ai un doute sur le fait que les ados eux-mêmes aient accroché (même à l’époque) autant que leurs ainés pour « West Side Story » ou « Le fureur de vivre » entre autres dont on perçoit à quelques reprises les références. C’est beau mais c’est terriblement abscond voire prétentieux. Le propos est creux et d’autant plus creux que les deux frères semblent poser et jouer à côté de leurs baskets. La palme revient à Matt Dillon qui dès la première scène donne l’air d’interpréter une scène pour son cours de théâtre. On attend l’arrivée du cador pour relever le niveau ; mais l’arrivée du fils prodigue, chef de gang tant redouté fait pschitt. Le « Motorcycle Boy » joué par un Mickey Rourke atterré est d’une mollesse incroyable qui rend peu vraisemblable son aura supposé. Un chef de gang en chamallow. A la fin de ce film court qui me sembla long, je me rallie au four de sa sortie aussi bien côté critique que côté spectateur et ne comprend pas aujourd’hui l’aura qu’il affiche auprès de bon nombre de cinéphiles.
    tout-un-cinema.blogspot.com
    CeeSnipes
    CeeSnipes

    261 abonnés 1 708 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 avril 2013
    La même année que The Outsiders, Francis Ford Coppola s’est associé une seconde fois avec S.E. Hinton pour adapter, avec elle, cette fois, Rumble Fish, avec un casting qui lui ressemble.

    En effet, on y retrouve Matt Dillon entouré d’un nombre étonnant de jeunes premiers qui réussiront plus tard dans le cinéma comme Nicolas Cage, Laurence Fishburne et Chris Penn. Le film marche très bien dans son premier acte, avec une introduction des personnages efficace et une scène d’action plutôt bien amenée, avec l’arrivée du personnage de Mickey Rourke. C’est malheureusement là que le film s’écroule un peu, et tombe dans une torpeur dont il ne sortira plus, se traînant en longueur avant une fin un peu trop abrupte et pas forcément logique. C’est dommage car les acteurs sont très bons et le noir et blanc est magnifique. Le film n’est pas détestable, il est juste très lent, sans n’avoir réellement quelque chose à raconter. Et ce ne sont pas les apparitions réjouissantes de William Smith, ni la musique pour le moins insidieuse qui parviennent à le sauver.

    Rusty James n’est pas forcément un mauvais film, c’est un petit thriller original qui manque un peu sa cible et qui souffrira de la comparaison avec The Outsiders.
    CH1218
    CH1218

    165 abonnés 2 779 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 février 2019
    Une vraie claque visuelle. Photographie noir-blanc flamboyante, plans sophistiqués, la mise en images de Francis Ford Coppola n’a rarement été aussi envoûtante qu’avec « Rusty James ». Appuyée par son montage et la musique de Stewart Copeland, cette virtuosité agit comme un véritable raz-de-marée jusqu’à en éclipser son scénario et, dans une moindre mesure, son royal casting. La vingtaine en point de mire, Matt Dillon explose en petite frappe vivant dans l’ombre écrasante d’un frangin idolâtré, incarné brillamment par Mickey Rourke. Un film à (re)découvrir alternativement avec « Outsiders », lui aussi adapté d’un livre de Susan E. Hinton.
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 1 juin 2011
    Le réalisateur essaye de faire comme une "suite" à outsiders et tente de créer un personnage culte, le motorcycle boy (ça passait c'était beau). Il faut reconnaitre hélas que c'est une grosse plantade malgré le casting impressionnant. Le film est juste construit sur un embryon de scénario Coppola a à priori tout misé sur une photographie spécifique osée pour l'époque, hélas ça ne fonctionne pas vraiment.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 29 juillet 2018
    Une étude de la virilité et de ses codes cinématographiques, revisités sur un mode mélancolique dans un noir et blanc expressionniste (jeux d’ombre et de lumière, décadrages, courte focale) qui rappelle Tetro, autre film en noir et blanc de Coppola, autre histoire de grand frère, autre tragédie à la grecque réalisée 25 ans plus tard. Le film se situe dans une tension entre la recherche d’une esthétique intemporelle et un ancrage sans doute inconscient dans le cinéma de l’époque (on pense à Wenders, Van Sant ou Jarmusch). J’ai trouvé ça visuellement très beau mais assez pauvre au niveau du scénario et des dialogues. Mickey Rourke surjoue le mystère mais n’a pas le charisme de son personnage, Matt Dillon a le charisme mais un talent limité. On navigue entre de vraies fulgurances et des moments de comique involontaire. Petite déception.
    real-disciple
    real-disciple

    68 abonnés 1 022 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 décembre 2012
    Rusty James est la version La fureur de vivre de Coppola. L'esthétisme est très soignée, les acteurs vraiment bons (Mickey Rourke est juste excellent, peut être son meilleur rôle) et il se dégage une certaine poésie appréciable. Dommage qu'il n'y ai pas d'histoire, on tourne un peu en rond par moment...
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top