Avis : Spider - Page 6

une histoire triste schizo mais simple une histoire mais bien tournée par cronenberg qui reussira avec history for a violence a reussir un tournant dans sa carriere

Chiant et à l'intérêt ne se manifestant qu'après un bon coup de pelle dans la gueule (ceux qui auront vu le film sauront où je veux en venir !), Spider est le film qui vient titiller le cinéphile en lui disant : "Dis donc, c'est pas le deuxième film archi-fadasse que tonton Cro nous ait pondu ?"... Faut dire qu'après le mauvais ExistenZ, Spider ne fait que nous inquiéter tant la force de la mise en scène du réalisateur se fait absente ! A croire qu'elle a pris ses vacances l'espace de deux long-métrages ! Non mais franchement les gars, soyons crus 5 secondes... On ne se ferait pas lourdement chier avec ce film ? Ca pue le déjà-vu, le Twist est aussi rocambolesque qu'un épisode de Chair de Poule, et, s'il vous plait, ça joue vraiment comme des guenons ! Mention spéciale au môme à qui je souhaitais foutre des tartes en traversant l'écran ! Bon, encore, y a Fiennes, mais il n'est pas ici dans ses grands jours crédidiou... Non, vraiment, fallait que Cronie se reprenne ! Néanmoins, l'histoire de la mère amoureuse de son vilain mari est touchante, jusqu'à ce que ce foutu twist vienne tout pourrir.

Voilà un film presque passé inaperçu, un Cronenberg un peu délaissé, oublié, et pourtant c'est une erreur, "Spider" est le chef d'œuvre de Cronenberg. Film carrément psychotique, qui plonge le spectateur aux tréfonds de la folie, avant même "Shutter Island" et autres grosses Bertha du cinéma Américain... D'entrée de jeu, le ton est donné, la scène où Spider descend du train nous déprime littéralement. Ralph Fiennes interprète magistralement cet homme traumatisé, devenu fou suite à un tragique évènement durant son enfance... Après un superbe générique, Cronenberg nous fait déjà réfléchir sur l'état mental de son protagoniste. Et le film va très loin... L'idée des flashbacks où l'adulte est réellement présent dans ses souvenirs (difficile à expliquer, il faut le voir !) dans sa quête de la vérité, l'idée de brouiller les pistes en accentuant sur la ressemblance d'un personnage clé, sur des petits éléments de la folie chez l'adulte... Bref la mise en scène, froide, est magistrale et ce film est véritablement fou, du début à la fin ! Si ce n'est déjà fait, ce film est un de ceux qu'il faut avoir vu au moins une fois dans sa vie !

Film très très long. S'il y a un message, je ne l'ai pas saisi ! Je n'en pouvais plus alors vers la fin, j'ai accélérer pour voir s'il y avait quelque chose d’intéressant. Finalement, rien. Je ne recommande pas.

Très déçu par ce film,je m'attendais a une claque de la part de cronenberg mais je suis tombé de haut.Certes la réalisation est soigné et le jeu d'acteur est au top mais je me suis quand même un petit peu ennuyé,il manque une âme a ce film,je le trouve beaucoup trop aseptisé,bref un film moyen qui ne mérite pas tant d'éloge.

Spider me semble être le moins palpitant des films de David Cronenberg. Bien qu'il ne soit pas inintéressant, ce drame psychologique qui délivre une énergie pesante est difficile à apprécier. On peut tout de même souligner l'ingéniosité de la mise en scène qui préserve le suspense de l'histoire et valorise l'ambiguïté du personnage. En effet, pendant longtemps on se demande si Dennis Cleg alias Spider est considéré comme fou à tort, spoiler: à cause d'un crime familial dissimulé, incarnant ainsi une victime traumatisée par le poids d'un lourd secret,
ou si ce même personnage est réellement dérangé spoiler: , à cause d'un traumatisme d'ordre sexuel, qui l'aurait poussé à déformer la réalité et à projeter une part de sa mère dans celui d'une étrangère, comme si la mère et la femme n'étaient pas compatibles dans l'esprit de l'enfant
. spoiler: Ironiquement, au moment où Spider prend conscience de la réalité et comprend son crime, il est renvoyé à l'asile,
ce qui ajoute une petite satire à l'égard du monde psychiatrique.

Je dois dire que ce film est mon préféré et que c'est un grand mal qu'il ne soit pas sorti en salle. Tout d'abord la photographie ma impressioné car elle tres belle et correspond à mes gout. Ralph Fiennes joue tres bien ce schyzophrene (qui se trouve dans ceux non dangereux comparé à d'autres, c'est à dire que ce sont plus des enfants) qui retrouvent peu à peu la mémoire et commence le compte à rebours qui le raménera à l'asile. Il y a d'ailleurs un peu d'humour comme dans tout les Cronenberg. Par contre il faut suivre pour bien comprendre le dénoument de l'histoire et, qui est cette prostitué qui pour lui représente le mal. Le scénario est diabolique et émouvant par rapport à ce personnage. Un film magnifique soit.

Ce film nous montre un superbe Ralph Fiennes, parfait à la recherche de lui même. L'intrigue, par contre, gâche ce film, on a tout compris au bout de 20min... déception

De nombreux atouts majeurs font de Spider une oeuvre sublime et inclassable. Tout d'abord, le scénario est très bien écrit, tortueux tout en étant admirablement simple, et pleinement intéressant. Il consiste en une profonde introspection, en l'analyse méticuleuse de l'enfance de "Spider" Cleg, afin de discerner les raisons de son internement en asile psychiatrique. Ensuite, Spider est un film d'atmosphère. Le rythme lent, langoureux, lancinant, confère à l'oeuvre une ambiance très particulière, mystérieuse et pesante. Puis il faut mettre en exergue une réalisation architecturale grandiose. Les plans sont extrêmement travaillés et magnifiques, et la photographie est tout simplement sublime. On peut également signaler les très belles mélodies environnantes. Enfin, l'interprétation est impeccable. Ralph Fiennes livre une composition édifiante d'un homme torturé par son passé et de fait incapable de vivre normalement. La résolution de l'énigme va peut-être enfin l'aider à panser ses plaies et à avancer. Son regard halluciné est remarquable, et sa présence est impressionnante. Il est prodigieux, et sa prestation est pour ma part à oscar. Spider m'a véritablement bluffé par sa singularité, son incroyable capacité à se détourner inexorablement des sentiers battus, de tous les films sans âme et formatés que l'on a l'habitude de voir. David Kronenberg aidé de sa virtuosité coutumière livre une plongée psychologique, freudienne, vertigineuse et ébouriffante au coeur de la folie, des affres et tourments de l'âme humaine. Une oeuvre expérimentale glaciale, intense et déroutante.

Un véritable chef d'oeuvre. La fin est éblouissante. L'acteur principal, Ralph Finennes, ainsi que l'actrice Miranda Richardson sont stupéfiants. Cronenberg met sa caméra dans l'esprit, les yeux et l'âme d'un homme qui a sombré dans la folie. Très impressionnant et sans concession.

Je ne suis pas une adepte du cinéma "made in Cronenberg" en règle générale, car le message de ses films m'échappe la plupart du temps. J'ai l'impression d'écouter du jazz, les yeux pliés, l'air concentré, les mirettes à l'affut (la tête de Gad Elmaleh dans son spectacle "L'autre c'est moi"), au lieu de regarder un film.Et à dire vrai, pendant toute la première partie de Spider, c'est exactement la tête que je faisais : "bon sang de bonsoir, mais qu'est - ce qui va lui arriver à ce mec ? Y a un moment où il va péter les plombs ou quoi ?" me disais - je en regardant le talentueux Mister Fiennes déambuler de part et d'autre de sa chambre si glauque.Que le temps passe lentement durant cette première partie, encore heureux que Ralph Fiennes est là pour donner du piment. Sans quoi cette oeuvre serait plus efficace que du Lexomil.
Tout le film réside dans l'interprétation de Ralph Fiennes. Dès les premiers instants, sa capacité à absorber des attitudes propres à de vrais schizophrènes est déconcertante, dérangeante pour qui a déjà vu la maladie mentale en face à face. On y voit des "signes cliniques" incroyablement bien retranscrits. Cela n'est pas étonnant quand on sait que l'acteur est allé à la rencontre de vrais psychotiques...
Et puis l'histoire prend un virage soudain et on comprend alors que le film de Cronenberg est un véritable hymne à ce que peut être le monde tel que le vit le psychotique. Cela m'a fait penser à la théorie de Jean Oury sur le temps dans la psychose. Après, c'est au spectateur de choisir l'interprétation qu'il choisit de donner à ce qu'il voit. Par conséquent, Cronenberg et Mister Fiennes nous propose de nous mettre dans les chaussures du spécialiste de la maladie mentale, psychiatre ou psychologue, à vous de voir, pour peu que l'on sache donner du sens aux signes cliniques qui se jouent sous nos yeux. C'est carrément génialissime !
Reste une réalisation un peu "molle" et une histoire qui manque de conclusion.

Qu'est-ce que c'est chiant... mais alors qu'est que c'est chiant ! Dès la 5e minute du film, on sent que les 93 vont passer très très très lentement........
A voir peut-ètre pour les fans du réalisateur, mais moi je n'ai pas accroché.

Bon j avais tentė une première fois de le regarder et me suis endormi. Je me suis dit que je pouvais laisser une seconde chance à Fiennes et son regard torturė. Cet acteur ayant tenu des rôles très divers, j étais curieuse de le voir en psychopathe . C est froid et glacial. A pas regarder les nuits de pleine lune, un soir d hiver oppressant car ca reste un huis clos étouffant où une femme se fait assassiner a la pelle sans que ca emeuve qui que ce soit. Déconcertant et long mais pas inintéressant loin de lå. Fiennes loin du role de séducteur est credible . Aujourdh ui un fou, demain un mari russe, sa palette d acteur est remarquable..

Un bon film sur la folie, realisee de main de maitre par David Cronenberg.
Les acteurs sont irreprochables, la realisation aussi, l'histoire est tres originale malgre quelques petites longueurs et la musique est juste bien.
La fin du film est en coherence avec le recit, et vient nous eclairer un peu plus sur le film...
Bref, a voir !

c'est pas tous les jours qu'on peut voir un film "VIDE"; un bide donc dans thriller psychologique pour critique journalistique qui pense avoir compris l'incompréhensible. à cela ajoutez un piano fatigué et fatiguant et vous avez le meilleur d'un méli-mélo façon bouse.