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    Contes du hasard et autres fantaisies
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Contes du hasard et autres fantaisies" et de son tournage !

    Festivals et récompenses

    Le film a obtenu le Grand Prix du jury (Ours d'Argent) au Festival de Berlin 2021 et la Montgolfière d’Or et le Prix du Public au Festival des 3 Continents 2021.

    Trois sur sept

    Les trois histoires (Magie ?, La Porte ouverte et Encore une fois) qui composent Contes du hasard et autres fantaisies ont été conçues par Ryūsuke Hamaguchi comme les premières d’une série de sept épisodes. Si tous ont été écrits, les deux premiers ont été tournés fin 2019 et le troisième en juillet 2020, pendant la longue interruption du tournage de Drive My Car du fait de la crise sanitaire. Une fois en boîte, ces trois segments sont apparus aux yeux du réalisateur comme constituer un film à part entière.

    Coïncidence et imagination

    Les histoires qui composent le film ont pour thème commun « coïncidence et imagination » (la traduction littérale du titre original, Guzen to sozo, pourrait d’ailleurs être « hasard et imagination »). « La coïncidence m’a toujours intéressé. Montrer la coïncidence, c’est une façon d’affirmer que la rareté est l’essence même du monde, plus que la réalité elle-même. J’ai réalisé combien l’exploration de ce thème offrait des perspectives narratives imprévisibles. Prenez plaisir à être surpris par l’inattendu du monde », explique le réalisateur.

    Une filiation avec Éric Rohmer

    Contes du hasard et autres fantaisies a été imaginé par Ryūsuke Hamaguchi comme étant en lien direct avec Éric Rohmer : « Je m’interrogeais sur son travail et sur ce que cela me donnait envie de faire. J’ai écrit sept histoires, que je voulais simplement intituler "Contes du hasard", mais je voulais y apporter mon originalité, qui pouvait transparaître avec l’idée de l’imagination. Si les hasards concernent tout le monde, ce qui nous démarque les uns des autres est notre capacité plus ou moins grande à faire preuve d’imagination pour nous sortir d’événements que provoque le hasard. »

    Influences

    Outre Éric Rohmer, le réalisateur cite Howard Hawks et John Cassavetes comme références : « Pour caricaturer ou simplement donner des mots-clés, Hawks a travaillé sur la forme, le style, et Cassavetes s’est plutôt intéressé au fond, à l’émotion. Ces deux cinéastes sont a priori très dissemblables mais leurs approches se répondent et Éric Rohmer a selon moi réussi à les faire converger, et en ce sens à me donner des solutions pour les concilier. »

    Du point de vue féminin

    À l’instar de Senses et Asako I & II, Contes du hasard et autres fantaisies centre son intrigue sur des personnages féminins. Le réalisateur admet être plus attiré par l’idée de mettre en scène des parcours féminins : « J’avais peut-être envie de me fixer un défi en abordant les portraits de femmes car cela me semblait plus complexe. » Afin de se sentir plus légitime lors de l’écriture de ses personnages, Ryūsuke Hamaguchi s’est entretenu avec ses amies ainsi que ses actrices : « j’ai surtout compris que pour que les personnages féminins soient véritablement incarnés, je devais aller fouiller en mon for intérieur et solliciter ma propre intimité. Construire un personnage féminin ou construire un personnage masculin me sont alors apparus comme des démarches identiques et j’ai aboli cette distinction qui m’inquiétait auparavant. »

    Des répétitions primordiales

    Le réalisateur ne fait jamais de découpage avant le tournage, et écrit le scénario de manière indépendante à la mise en scène. Il fait de nombreuses répétitions avant le tournage avec les comédiens. C’est durant cette phase que l’essentiel des déplacements est décidé. « Nous décidons donc des trajectoires générales car je ne veux pas que les acteurs se retrouvent perdus ou hésitent, ni qu’il y ait de flottements, puis au sein de cette trame, ils sont libres de modifier ou de s’approprier certains éléments. Je leur demande néanmoins de ne pas changer trop radicalement leurs déplacements d’une prise à l’autre, pour que le montage puisse les faire raccorder », détaille le réalisateur. « En général, on commence toujours par placer la caméra là où le point de vue est le plus complet sur la séquence, qui est jouée intégralement une première fois. Puis on déplace la caméra pour attraper des angles moins évidents et la séquence est jouée une deuxième fois dans son intégralité. »

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