Avis : Le Monde de Nemo - Page 3

Que dire de plus que ce qui n'a déjà été dit sur Le Monde de Nemo ? Un classique du film d'animation signé Pixar qui a marqué toute une génération. La réalisation est exceptionnelle, tout comme l'animation, les personnages sont attachants et l'humour fait mouche quasiment à chaque fois. Bref, un pur bonheur aussi bien pour les petits que pour les grands.

La féérie des profondeurs façon Pixar. Le Monde de Nemo est tout à fait le genre d'animation qui fait fondre son auditoire par l’intensité qu'elle dégage. Tout d'abord le visuel, ces graphismes multicolores des fonds marins, la richesse du détail, la fluidité des mouvements. Un décor propice à l'exploration, magnifiquement mit en valeur par le biais de personnages divers et variés. Mouettes, requins, poissons et tortues de mer sont tous imprégnés de personnalités atypiques. Comme par exemple Dory, la poissonne bleue soufrant de troubles aiguës de la mémoire à court terme. Compagnon d'infortune ultra attachante de Marlin tout au long de son périple. Son tempérament joviale et déluré est un des points forts du film. La faune océanique et ses habitants nous ouvrent grand leurs portes. C'est une invitation à ne surtout pas manquer. Outre l'aspect visuel de l’œuvre, le ton qui lui est donné repose sur les plus belles valeurs humaines (ou animales, vu la situation). A savoir l'apprentissage de la vie, le respect, les amis et la famille. Le message véhiculé est celui d'un père de famille à qui la vie arrache son seul et unique fils, Nemo. Un tout jeune poisson clown capturé par l'homme, dont le destin bascule radicalement. Depuis un monde qui n'est pas le sien, factice et fondamentalement différent, le petit poisson vivra des aventures extraordinaires, aux côtés de personnages ô combien sympathiques et dévoués. Un grand moment d'amour, d'humour et de détermination unissant un père et son fils, comme si ces deux entités étaient liées par l'invisible. Si ces retrouvailles nous paraissent improbables, l'impacte en est bouleversant. Le message qui nous submerge est littéralement de dépasser nos peurs vis-à-vis de l'inconnu et ses dangers afin de nous transcender, et ainsi réaliser les plus grands et extraordinaires actes que nous n'aurions jamais osé imaginer. Un immense succès grandement mérité pour cette référence en matière d'animé. Grandiose et touchant. 4,5/5

Après les jouets, les insectes et les monstres, Pixar nous fait découvrir l'univers de l'océan dans lequel un père recherche son fils, capturé par un plongeur. Rien qu'au niveau de la technique, le film est une prouesse car il arrive à rendre à merveille les mouvements des poissons sous l'eau, chose qui avait déjà posé des problèmes rien que pour animer les cheveux d'Ariel dans "La petite sirène". Road-movie initiatique où se croisent requins qui tentent de renoncer à manger les poissons, tortues babas-cools ou encore bancs de méduses menaçantes, "Le Monde de Nemo" a tout ce qu'il faut pour être un grand film, mêlant humour et émotions tout en reposant sur un scénario classique dans son schéma mais bourré de péripéties pour assurer le divertissement.

Pour tout le monde ou presque, il s'agit du meilleur des Disney. Pour moi c'est une perle de l'animation 3D. Un film enchanteur et fun qui voit la quête d'un père pour retrouver son fils perdu. Un grand moment de magie.

Encore un énième succès mérité pour un énième chef d'oeuvre de PIXAR. Tout y est, couleurs et scénario parfait. Aucun ennui, des personnages attachants et des sourires en pagaille.

Un Pixar mêlant humour et émotions, avec des personnages décalés qui nous font passer un bon moment.

Le Monde de Némo !! 5ieme film d'animation des studios Pixar et je crois bien le seul où je le trouve sur-estimé ! Alors que tout le monde crie des éloges face à ce chef d'oeuvre, pour ma part, je suis resté de marbre. J'adore le film pourtant et ça depuis mon enfance mais on dirait que je connais tellement bien l'histoire que mon récent visionnage, j'en étais las.

Marin : Faut pas si méprendre au titre, c'est bien Marin le héros de l'histoire. Père de Némo ayant subi un traumatisme le rendant ultra sécuritaire et ultra protecteur (faut le comprendre, perdre sa femme et au moins 400 gosses en une nuit, c'est dur). Mais lorsque ce dernier ce fait enlevé, il va traversé TOUT l'océan pour le retrouver. Si je dois bien reconnaitre une chose, c'est qu'il ne faut pas prendre à la rigolade ce poisson clown ! Chose surprenante de ce personnage, il a été doublé par notre cher Franck Dubosc qui offre une merveilleuse prestation paternelle !

Dory : Poisson chirurgien le plus aimé de tous, doublé par Céline Monsarrat lui donnant toute sa personnalité. Souffrant de troubles de la mémoire, elle va néanmoins être très utile à Marin dans sa quête. A part ça, j'aime bien les intéractions qu'ils ont entre eux, tous se basent sur de la simple confiance.

Si j'ai rien de spécial à dire sur Némo, il peut être quand même fier de son père qu'il le prenait pour un trouillard jusqu'à même plus admiré Gill (doublé par Dominique Collignon-Maurin, c'est quoi son problème avec les Pixar ?) qui lui est prêt à tout pour quitter le foyer contrairement à Marin qui veut y rester. Mais après avoir échappé à des requins, un poisson-lanterne, traversé un champ de méduse et s'être fait transporté par une baleine et un pélican, juste respect !!

Niveau personnage, il y en a plein mais on remarque que le film adopte le thème des handicaps.
Marin et Gill : Syndrome Post-traumatique (faisant ainsi le parallélisme cité plus haut)
Dory : Alzheimer
Némo : Manchot
Bruce (doublé par Richard Darbois, lui aussi adore Pixar) et les requins (dont un doublé par Gérard Surugue) : les alcooliques anonymes
Gargouille: Hypocondrie
Deb et Flo: Schizophrénie
Jacques (à l'accent très frenchy): Nettoyeur compulsif
Bubbles: Addiction

Toutes une panoplie de siphonnés du bocal !

Animation : Après les jouets, les insectes, les monstres, voici le tour des poissons et c'est juste parfaitement fluide. Les proportions sont toutes gardées, les mimiques sont réalistes et ça se voit très bien sur Bruce et sa grande dentition. Les humains sont en cours de développement mais les principaux (dont un dentiste doublé par Patrick Préjean) sont bien fait. Le plumage des pélicans s'est amélioré depuis l'oiseau des 1001 Pattes. La texture des poissons est très réussie. Mais là où c'est beau, c'est les effets de lumières qui donne un très beau relief des fonds marins.

Musique : Rien à dire, c'est merveilleux, on retiendra surtout le thème du générique.

Décors : Entre une barrière de corail resplendissante de couleurs, un sous-marin labyrinthique, des fonds marin immense et un aquarium bien remplit. C'est juste un travail colossale. La Petite Sirène était déjà très beau mais là, on bat des records.

Emotions et avis personnel : Aie, c'est là où je coince franchement ! J'aime ce film, j'aime les personnages, ça à fait mon enfance mais on dirait que la joie s'est envolé pour laisser un sentiment de lassitude. Voir tout le monde faire des éloges m'a mis de trop grand espoirs pour mon visionnage et j'en étais déçu. C'est triste mais j'en pleure pas, c'est fun mais j'en rigole pas plus que ça.

Conclusion : Un très beau film mais un poil sur-estimé pour ma part. N'empêche, je continue à nager droit devant moi !

C’était la période où Pixar prenait ses distances à l’égard de son producteur, distributeur et dictateur : Disney. Eh bah ça lui rendait bien ! En plus d’être très beau (s’en surprenant-on encore ?), cette petite aventure du poisson clown avait le mérite d’être assez riche, vivante et surtout un beau contre-pied aux valeurs castratrices défendues par l’oncle aux grandes oreilles. Eh bah moi je trouve que ça fait du bien…

Avec Le Monde De Nemo, les Studios Pixar impose leur talent en pleine puissance.

Que pourrais-je dire de plus que ce qui a déjà été dit sur "Le monde de Nemo" ? Les avis sont nombreux et assez unanimes malgré les 14 internautes qui ont donné un zéro pointé à ce dessin animé. Tous les goûts sont dans la nature, même si je pense que ces 14 internautes sont définitivement irrécupérables. Car "Le monde de Nemo" est une merveille d’animation : la fluidité des mouvements, les couleurs chatoyantes, la variété des espèces marines (faune et flore) donnent vraiment envie de se plonger dans le grand bleu. Dommage qu’à l’époque, la 3D n’existait que trop peu, car je crois que le résultat aurait été encore plus bluffant dans les salles obscures. D’ailleurs il ressortira en salles 10 ans plus tard pour une exploitation en 3D pour le plus grand plaisir du public aux yeux émerveillés. Après une entame triste qui reflète la dure loi de la nature et sa cruelle réalité, un voyage épique nous est proposé à un bon rythme grâce à une transposition des sentiments humains : un étouffant papa poule gnangnan et un brave petit qui se rebelle en défiant les instructions strictes de son père. Ainsi le spectateur est invité à voyager aux côtés de Marin devenu héros malgré lui dans le sublime monde sous-marin pour y rencontrer des personnages tous aussi épiques les uns que les autres, à commencer par Dory, un poisson-chirurgien ayant des troubles de la mémoire immédiate. Une tare promue comme arme de créativité massive puisque c’est elle qui va provoquer une grande partie des situations truculentes. Mais il serait injuste de réduire le film autour de Nemo, son père Marin et Dory. Il faut aussi citer Bruce le grand requin blanc dont on verra les pupilles se dilater à l’extrême quand il sent le sang, Crush la tortue de 150 ans et son fils qui surfent crânement sur le courant est-australien, et bien entendu le pélican qui va avoir fort affaire avec les goélands. Sur une musique qui accompagne fort à propos tout le déroulement de l’aventure, nous suivrons et re-suivrons avec délice le périple d’un poisson-clown parsemé d’obstacles, des embûches non dénuées de situations ridicules mais infiniment drôles. spoiler: Il en est ainsi lorsque Dory veut obtenir des informations d’un crabe.
Si on est terre-à-terre, on dira que cette œuvre n’est absolument pas crédible. Et je suis d’accord : qui peut croire qu’un poisson-clown se lance à la poursuite d’un bateau pour essayer de sauver son fils ? Ou que des poissons d’aquarium puissent élaborer un plan d’évasion ? Eh bien je répondrai qu’un film d’animation est un moyen de vendre du rêve, surtout grâce à cette politique dans laquelle l’oncle Walt a inscrit ses propres studios. Alors quand ces derniers s’associent aux studios Pixar, nouveaux géants de l’animation grâce à leur technologie basée sur l’image de synthèse, eh bien ça donne une réussite telle que "Le monde de Nemo". Et puis après tout, cette trame n’est pas plus ridicule que de voir des jouets prendre vie dès que les enfants ne sont plus là dans la trilogie "Toy story"… "Le monde de Nemo" nous a proposé un rêve fabuleux, si fantastique que la grande majorité des spectateurs a rêvé pendant longtemps d’une suite à cette aventure. C’est désormais chose faite avec "Le monde de Dory" depuis le 22 juin 2016.

Véritable immersion sous-marine, portée par un festival de personnages loufoques, délirants, inquiétants, émouvants, "le monde de Nemo" est un pixar d'une beauté affligeante au scénario brillant. Un poisson clown, Marin, s'attéle à la recherche de son fils kidnappé par des plongeurs venus de notre univers; L'homme n'est pas caricaturé et est présenté tel qu'il est : une menace pour l'environnement. L'instinct primitif de ce pére franchement peu téméraire, va l'emporter dans les fonds inconnus et magiques de l'océan. Le vide inquiéte. Cette vaste étendue d'eau, tantôt occupée d'alliés inattendus, abritant aussi des dangers imminents, devra être traversée avec un seul et même objectif : retrouver Nemo. De grands moments de bravoure, d'héroïsme, de follie et d'émotion ponctuent ce récit trépidant tout au long de l'oeuvre. Une oeuvre musicalement portée par Thomas Newman qui signe une composition sensible, dynamique, mais sait se faire discrete lors des instants les plus poétiques du film. Sans cesse satirique, ce long métrage extremement créatif et à la technique virtuose parvient à divulguer un message non pas moralisateur, mais universel. Sans aucune prétention, et s'adressant à tous les publics, Andrew Stanton et Lee Unkrich réalisent une fresque colorée, saupoudrée d'adrénaline, aux multiples rebondissements, et incroyablement cohérente. Le dénouement est d'une intensité rare, laissant le spectateur se rappeler irrémediablement tout ce qu'il a fallu traverser pour en arriver là. Pixar n'en perd pas pour autant son sens de l'humour, et à de maintes occasions se laisse porter avec succés par de drôles réparties. Au final, sans en faire des tonnes et en réutilisant la recette classique (gags, décors, protagonistes etc...), les studios usent d'ingéniosité pour proposer un divertissement de trés haute facture, avec une histoire d'une justesse déconcertante, simple mais d'une confondante fragilité, où la vie et la mort s'associent dans un seul et même bocal. Un chef d'oeuvre (évidemment), qu'on ne se lasse pas de découvrir. On est contraint de se laisser noyer tantôt par le chagrin, tantôt par la joie, sans transition particuliére. Jubilatoire, inspirant et paralysant de beauté.

"Le Monde de Nemo" est un dessin-animé de Pixar ayant obtenu un assez gros succès. Succès mérité ou non ? Réponse : Oui. Même si les personnages humains sont moches et très peu réaliste, les personnages poissons et autre vertébrés vivant sous l'eau sont particulièrement drôle. Mention spéciale pour Dorie qui réussit à nous faire rire pendant les trois quart du film. Les dessins restent en dessous de ceux de nos bons vieux Disney fait à la main, ceux-ci fait par informatique sont moins beaux. L'histoire est néanmoins bien trouvée et l'intrigue est bien menée de bout en bout. "Le Monde de Nemo" n'est pas forcément le meilleur dessin-animé ni même le meilleur Pixar, mais c'est, sans aucun doute, une réussite.

Un film fantaisiste, drôle, touchant et visuellement très beau. Il mérite largement son succès planétaire.

A ranger parmi les innombrables hits et chef d'œuvre du célèbre studio comme "Les Indestructibles","Wall-e" où "Monstres et Cie". Délicieux, un pur moment de bonheur. Seul Pixar a le secret concernant cette qualité d'animation parfaite.

Encore une réussite que ce nouveau film d'animation. 1ère étape: une qualité esthétique irréprochable et une peinture réaliste du monde sous marin. 2ème étape: une histoire pleine de bons sentiments, de personnages divers(drôles, simples et complexes) et de dialogues gentils sans être trop moralisateurs. Néanmoins, l'histoire s'étire parfois en longueur et tient plus de la contemplation pure de l'animation réussie que du suivi de la trame de l'histoire.