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Fêtons le cinéma
591 abonnés
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1,0
Publiée le 4 novembre 2019
D’un buddy movie classique associant deux acteurs improbables et pour un temps percutants, Le Boulet choisit de s’orienter progressivement vers le n’importe quoi généralisé, si bien qu’on ne sait plus vraiment ce que l’on a sous les yeux. Entre les films de Francis Veber et les productions de Luc Besson, le film ne tranche pas, préfère sauter d’une scène à l’autre, d’un sketch au suivant, sans veiller à construire un burlesque qui tienne la route dans la durée. La parodie de James Bond fonctionne de manière sporadique : un Requin amateur de pâtes, une course-poursuite en plein Paris, divertissent. Quelques scènes bénéficient du talent des deux comédiens principaux, notamment une pause dans les toilettes d’un aéroport assez jubilatoire, quoique peu fine. Néanmoins, à mesure qu’il progresse et accumule les gags lassants, le film construit malgré lui une image détestable de ses protagonistes tour à tour racistes ou objets de mépris, et où la misogynie est à peine cachée. Car il ne suffit pas de faire danser José Garcia avec Rossy de Palma pour pallier les propos dégradants et gratuits sans cesse véhiculés sur les femmes. À la réalisation, Alain Berbérian fait preuve d’un maniérisme immonde qu’il aimerait proche du cartoon : pas de chance pour lui, l’absence totale de rigueur nuit à de telles ambitions et cantonne l’ensemble à gesticuler nerveusement dans tous les sens. Engagé dans une esthétique de l’agression permanente, Le Boulet fait se succéder les guest-stars pour un résultat médiocre qui laisse en bouche un goût fort déplaisant. Et ce n’est pas le montage, indigne d’un apprenti-charcutier, qui rattrapera ce ratage.
Malheureusement les deux seules bonnes raisons de regarder "Le boulet" restent Benoit Poelvoorde et José Garcia. Ils demeurent constamment au top et remplissent habilement leurs rôles. Car si l'idée d'origine n'était pas sans promesses, le duo de réalisateurs s'engouffrent dans une pantalonnade d'effets de styles pour occuper voire impressionner. Courses-poursuites en voitures interminables, humour de (très) bas étage car dialogues absents pour en arriver jusqu'à la scène finale de fusillade ridicule. Le boulet représente exactement le gros problême du cinéma français actuel : des scénarios pas assez travaillés.
"Les films français, c'est un peu comme une boîte de chocolats: on ne sait jamais sur quoi on va tomber." Pourtant sceptique vis à vis de la plupart des productions francophones actuelles, je dois avouer que certains films de notre chère France sont vraiment intéressants. Le boulet en fait forcément parti, et réussi avec brio le terrible défi: faire rire le public sans tomber dans l'humour de bidasse pour adolescents. Le tandem Lanvin/Poelvoorde fonctionne à merveille, on rie de bon cœur et on s’énerve souvent face à la bêtise gentillette de Poelvoorde. Le film ne lésine pas sur le budget et les scènes d'actions sont époustouflantes pour un film français (mention spéciale à la course poursuite et au final avec la roue). Niveau décours aussi c'est du haut de gamme (tournage en plein désert entre autre). José Garcia en méchant largement inspiré par Tucko du "bon, la brute et le truand" rempli aisément son rôle, côtoyé par un géant au dent de fer fendard (clin d’œil aux James Bond). Bref, on se laisse entrainer avec joie et bonne humeur dans la folle escapade des deux personnages, contrastés mais complémentaires, pour un Trip que le cinéma français n'est pas prêt de surpasser.
Un pur délire. Un bon mélange entre action, humour et aventure. Les acteurs sont tous très bons. Evidemment, on ne se couchera pas plus intelligent après avoir vu le film mais ce n'est pas forcément ce que l'on demandait.
Valeur sûr depuis la nuit des temps: le duo comique de l'auguste et du clown blanc. Francis Veber avait bien su utiliser le filon pour notre plus grand plaisir dans la chèvre ou l'emmerdeur. Le mec normal, comme vous est moi, beau, fort, intelligent, dur, pas spécialement rigolo est obligé de se traîner un boulet bien nommé, hypocondriaque, maladroit, bavard, affectif et terriblement attachant. Lanvin & Poelvoorde incarnent fort bien ce duo. Le truc fonctionne depuis la nuit des temps, pourquoi s'en priver ? Comédie française ou l'on retrouve les ingrédients classiques, les répliques en cascades, une suite de péripéties, du gros et même du grotesque accompagné d'action dans de grands paysages et du grand spectacle ( la scène de la grande roue empruntée au film de Spielberg "1941"). Le tout est bien fait techniquement.Tout cela fonctionne et donne une comédie trépidante où l'on ne s'ennuie pas
A une époque ou les comédies françaises osaient en faire trop, ou Gérard Lanvin croyait encore en ce qu'il faisait, ou l'hystérie de Poelvoorde faisait rire les gamins que nous étions, ou les réalisateurs savaient allier humour et action, ou une place de cinéma ne coutait que 15 francs, ce film était vraiment génial. Saloperie de futur.
Une comédie française amusante qui nous apporte un bon moment de détente, en nous présentant bon nombre de situations burlesques, de l'action et un duo comique Poelvoorde/Lanvin qui fait mouche.
Bof, bof, bof. Des gags pas drôles, ce qui constitue le principal défaut du film, celui-ci étant sensé être un film comique. Après, côté acteurs... Mis à part José Garcia, qui en fait des caisses, mais ce qui est pardonnable, son rôle étant tel, eh bien... Aucun n'arrive à convaincre, tous étant plus ou moins bof... A oublier... 07/20
L'un des problèmes de ce film c'est qu'il n'a aucune unité de style, commencé comme une comédie policière, il glisse ensuite vers le cartoon sans vraiment nous prévenir, du coup on a l'impression d'être dans un autre film. L'autre soucis est que ce n'est pas parce que ça cartoon que c'est bon et on a vraiment l'impression d'une enfilade de n'importe quoi bien loufdingue. Il y a deux scènes à sauver pour des raisons différentes, d'abord l'épisode de la spoiler: grande roue de la Concorde, débile mais spectaculaire, ensuite la séance de mambo entre Garcia et Rossy. Côté acteurs si Lanvin est excellent, Poelvoorde er Garcia sont exécrables, continuellement dans le surjeu. Rossy De Palma est brillante comme toujours.