Mon compte
    Au bout de mes rêves
    Note moyenne
    3,4
    26 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Au bout de mes rêves ?

    5 critiques spectateurs

    5
    1 critique
    4
    1 critique
    3
    2 critiques
    2
    1 critique
    1
    0 critique
    0
    0 critique
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    FaRem
    FaRem

    7 516 abonnés 8 877 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 11 mars 2022
    "Potato Dreams of America" est une comédie satirique autobiographique inspirée de la propre expérience du réalisateur qui a grandi à Vladivostok avant d'émigrer aux États-Unis avec sa mère après sa rencontre par correspondance avec un américain. La première partie du film se déroule en Russie vers la fin de l'Union soviétique avec Potato et sa mère qui s'ouvrent peu à peu sur le monde. Potato est notamment fasciné par les films américains, car il y a toujours "des fins heureuses". Le jeune garçon n'est pas très heureux, il se fait harceler à l'école et se pose des questions sur lui-même et sur sa sexualité. Cette partie, bien que théâtrale et parodique, est probablement la meilleure du film, car elle montre les conditions de vie à cette époque. Une fois aux États-Unis, on assiste à un coming of age des plus classiques sur l'éveil sexuel. Il est question de l'acceptation de soi et cela ne concerne pas seulement Potato... Cette seconde partie qui est plus biographique et mélodramatique m'a moins plu, car elle se rapproche de ce que l'on a vu des dizaines de fois. "Potato Dreams of America" est bon enfant et plein de bons sentiments, mais il ne m'a jamais touché ou diverti.
    Maite.ferhat
    Maite.ferhat

    58 abonnés 46 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 13 septembre 2021
    Mon coup de coeur du Festival du Cinéma Américain de Deauville !

    "Potato Dreams of America" est porté par une mise en scène poétique qui joue avec les codes du passé en prenant compte des enjeux présents -ou peut-être jamais résolus-. Le scénario se veut décalé et parfois absurde, et n'est-ce pas le meilleur moyen pour raconter une histoire dramatique ?
    Je pensais le thème du "Rêve Américain" exploité sous toutes ses coutures, et quel plaisir de découvrir un film qui traite ce sujet autrement. Le film est également porté par une photographie forte ; il soutient le scénario et l'emmène à un niveau supérieur. Sans parler du casting qui défend le film à merveille.

    "Potato Dreams of America" est un film fort avec des parti pris. Rien n'est laissé au hasard. Il semblerait qu'on s'approche d'un premier film parfait du réalisateur Wes Hurlay.
    Cinememories
    Cinememories

    444 abonnés 1 434 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 décembre 2021
    Pour son premier long-métrage, Wes Hurley, de son nom de naissance Vasili Naumenko, s’offre une approche autobiographique singulière. Après avoir réalisé les courts documentaire « Little Potato » et « Potato Dreams » quatre ans plus tôt, la possibilité de voir naître son univers désenchanté l’emmène sur les planches de Deauville et plus loin encore sur le sol américain. Cela sonne comme une délivrance pour le cinéaste, qui n’aspire pas à rationaliser son récit ou à la romancer. Il aime annoncer que la quasi-totalité de son œuvre constitue authentiquement sa vie de l’enfance à l’adolescence. On y découvre le portrait d’un jeune plein d’espoirs et de rêve, mais ces sentiments, qui le rende plus humain que ses camarades doivent rester cachés, sous peine de s’enfoncer davantage dans la solitude et de détruire l’harmonie de son modeste sanctuaire familial.

    Potato Russe (Hersh Powers) traverse le couloir de sa chambre jusqu’à l’école avec un engouement qui rappelle cette jeunesse endoctrinée de « Jojo Rabbit ». Ses conversations loufoques avec Jésus en témoignent, mais c’est avant tout pour se rapprocher d’un univers sombre et onirique, que Hurley décide d’explorer la théâtralité de cette ouverture à Vladivostok. De ce côté-là, il convoque également l’aura et la technicité de Wes Anderson, notamment dans ses décors et ses travellings. On y restitue alors les souvenirs d’un garçon troublé par son orientation sexuelle, mais surtout sa passion pour les films américains, évidemment considérés comme des déviances à éradiquer en URSS. À force d’insister, il finit par hériter de la sagesse de sa grand-mère, Tamara (Lea DeLaria) et de la souplesse de sa mère Lena, qui rêve également d’une vie meilleure pour sa famille. Les références s’accumulent avec un humour décapant et le réalisateur réussit l’exploit de convertir son audace en une belle fresque émouvante, dont le détour à Seattle sera déterminant.

    Enfin loin de l’inconfort moral et de la suprématie de son gouvernement, Potato (Tyler Bocock) arrive en Amérique avec la plus grande désillusion. Il a grandi, mais ce qu’il ne parvient toujours pas à faire, c’est de s’intégrer, faute d’accent, faute d’un nom évoquant l’immigration, faute de sa personnalité qu’il juge anormal. C’est l’adolescent qui se confronte à autant de soucis qui le torturent intérieurement, de son domicile à son école, encore une fois. Bien qu’il soit moins sujet au harcèlement de ses camarades, il ne trouve pas là cette liberté dont il vantait les mérites devant ses films références. Pourtant, c’est bien dans le cinéma qu’Hurley y a trouvé la force de pleinement s’exprimer et de s’affirmer. On passe à un format plus pictural et l’on se sent moins confiné par les barrières mentales qui imprègnent son enfance russe. Les plans projettent de plus en plus Potato en extérieur, affrontant d’autres mœurs, parfois les mêmes qu’il a ramené de son pays d’origine, mais il est conscient des opportunités qui s’offrent à lui. Il peut aussi bien changer, mais jamais il ne pourra renier son identité, qu’il aura forgé par ses convictions et dans le tendre soutien de sa mère (Marya Sea Kaminski).

    Le dernier obstacle qui se dresse face à lui est cet inconnu, qui l’a délaissé un peu plus tôt ou qui le couve dans sa nouvelle vie. John (Dan Lauria) est un mari par correspondance et par conséquent, un père par procuration. Sa politique conservatrice est un fléau pour le bien-être de Potato et de sa mère, qui découvrent peu à peu le revers de la médaille. Mais comme tout personnage minutieusement choisie et délicatement écrit, tout le monde finira par trouver sa place, sans que le discours soit naïf. « Potato Dreams Of America » appelle à une confiance mutuelle, mais ne lèvera jamais le point pour une révolte qui n’est pas la sienne, car ne l’oublions pas, cela reste une histoire personnelle, vécue comme telle, mais qui encouragera affectueusement le rêve d’un enfant et l’adulte qui s’accepte.
    Audrey L
    Audrey L

    561 abonnés 2 426 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 septembre 2021
    L'ouverture du film nous a bien plu, avec ce petit garçon qui nous raconte son quotidien dans une Russie en pleine Guerre Froide, ancré dans une mise en scène qui oscille entre Wes Anderson (le visuel où l'on coupe tout effet de profondeur) et Taika Waititi (l'humour franchement décalé, surtout avec "Jésus" qui nous a rappelé l'ami imaginaire Hitler de Jojo Rabbit). La première partie du film se déguste, on rigole bien de la folie ambiante et on suit cette famille atypique, qui découvre les joies d'un téléviseur en couleurs (aujourd'hui, ça nous fait rire), jusqu'au moment où mère et fils partent s'installer aux États-Unis. Et là, on a comme l'impression que le film tire sur un frein invisible pour adopter une vitesse de croisière pépère, pas désagréable mais moins enthousiasmante que le démarrage pétaradant. On plonge davantage dans le dramatique avec la reconnaissance des préférences sexuelles du jeune Potatoe, on observe la détérioration du couple qui risque de coûter cher à la mère, bref on se gondole nettement moins. Sans pour autant s'ennuyer - on aime d'ailleurs un peu de drama entre deux rires - on aurait préféré que la transition se fasse plus en douceur, et ne profite pas du changement de pays pour insérer sa cassure esthétique et humoristique. De même qu'on reste un peu sur la réserve quant aux clichés sur les homos et trans qui déboulent avec leurs gros sabots à la fin (sans penser à mal, évidemment). Mais Potatoe nous aura vraiment étonné dans sa première partie ("Jésus", la mamie au caractère bien trempé...), et nous aura fait découvrir une histoire vraie originale. Sympa.
    Benjskittle
    Benjskittle

    1 abonné 6 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 février 2023
    j ai aimé les acteurs , l esthétisme du film, le fait que ce soit tiré d une histoire vraie. Sans oublier la dose d humour.
    Les meilleurs films de tous les temps
    Back to Top