Mon compte
    Frère et soeur
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Frère et soeur" et de son tournage !

    Cannes 2022

    Le film est présenté en compétition au Festival de Cannes 2022.

    La fin de la haine

    Avec ce film, Arnaud Desplechin a tenté de répondre à la question suivante : y a-t-il une fin à la haine, « cet autre visage de l’amour ? Comment faire pour que la haine se tarisse ? » Il précise : « Ma préoccupation avec cette histoire, pour moi qui suis né catholique, était de trouver une issue à la haine qui ne soit pas chrétienne. Comment trouver en termes de cinéma, quelque chose qui ne soit pas mièvre. »

    Une absence de réponse

    Frère et sœur évoque la relation conflictuelle entre deux individus en semant des indices sur les raisons de cette haine mais sans y apporter une réponse définitive, comme l’explique Arnaud Desplechin : « Frère et sœur appartient au genre familial, intimiste, mais je ne cessais de déplacer la question pour situer le film dans un champ plus large. Pourquoi hait-on quelqu’un ? Pourquoi ? Il n’y a jamais de réponse qui puisse satisfaire. Je pense, comme Louis, que poser la question du pourquoi est une immoralité. Il n’y a aucune raison pour haïr quelqu’un au-delà de soi-même ».

    Une référence à John Huston

    La pièce que joue le personnage d’Alice est The Dead, une adaptation du film Gens de Dublin de John Huston, « dont je suis un fan absolu et qui adapte une nouvelle de Joyce. Je n’ai pas pu m’empêcher de faire le lien entre ce titre, Les Morts, et le petit Jacob décédé, qui ajoute au caractère irrémédiable de la dispute », révèle le réalisateur.

    Inspiré d’un véritable accident

    Pour l’accident d’Abel et Marie-Louise, Arnaud Desplechin s’est inspiré d’un accident similaire qui lui est survenu sur une route du Sud-Ouest, où une jeune fille faisait une sortie de route face à lui.

    Le casting

    Arnaud Desplechin a pour habitude de ne pas écrire avec des acteurs en tête pour ne pas limiter sa fantaisie. Cependant, il a su que le rôle de Louis était pour Melvil Poupaud une fois l’écriture achevée : « Sa maturité m’impressionne beaucoup. J’attendais de voir Melvil dans un rôle chargé de désespoir. J’ai tout simplement pensé : il est temps. » Quant à Marion Cotillard, le cinéaste l’avait déjà dirigée dans Les Fantômes d’Ismaël : « S’il y a une actrice qu’on ne saurait juger, qu’on aime sans condition c’est Marion Cotillard ! Marion a cette évidence que je ne sais expliquer. Mais je l’aime sans condition. Le visage de Marion, c’est comme une carte qui nous guide, mais la carte de quoi ? Celle l’enfance, de ses terreurs, de l’émerveillement, ou d’une tristesse que je ne sais pas sonder. »

    Le titre

    Le réalisateur revient sur la simplicité et la sobriété du titre de son film : « Le film vient dire le contraire de ce qu’expriment les personnages. "Je ne suis plus ta sœur", "Je ne suis plus ton frère". Si, vous êtes frère et sœur. Le titre file aussi droit que le récit. Alice et Louis ne veulent pas vivre avec cette idée et pourtant, à la fin, ils vivent avec. C’est aussi simple que ça. »

    Les secrets de tournage des films les plus populaires lors des 30 derniers jours
    • Un p’tit truc en plus (2024)
    • Civil War (2024)
    • Back To Black (2024)
    • Nous, les Leroy (2024)
    • Borgo (2023)
    • Challengers (2023)
    • The Fall Guy (2024)
    • S.O.S. Fantômes : La Menace de glace (2024)
    • Le Mal n'existe pas (2023)
    • La Planète des Singes : Le Nouveau Royaume (2024)
    • Le Tableau volé (2024)
    • Ici et là-bas (2024)
    • LaRoy (2023)
    • Border Line (2023)
    • Une affaire de principe (2024)
    • La Malédiction : l'origine (2024)
    • Il reste encore demain (2023)
    • Kung Fu Panda 4 (2024)
    • Monkey Man (2024)
    • Rosalie (2023)
    Back to Top