Avis : Les Crimes du Futur - Page 10

Est ce une critique ou une ode au trans humanisme nous ne savons pas totalement, en tout cas ce long métrage de Cronenberg dans la continuité du moyen métrage est blindé de super effets spéciaux, maquillage et décors. Je le déconseille aux moins de 13 ans. 3/5

Une satire glauque et contemporaine, pseudo-intellectuelle et joliment picturale, qui sent le fan service opportuniste pas très subtile, et à la trame générale prétexte aussi épaisse qu'un bout de ficelle à rôti. Totalement barré et tordu façon rétrofuturisme et post-apo à la Terry gilliam, les amateurs vicelard de ExitenZ, La Mouche ou Videodrome ne seront pas non plus dépaysé. Sensuel, grotesque, pédant, transgressif, caricatural, poétique et prophétique. Une parabole nihiliste lourde de sens et d'esbrouffe, sur la capacité humaine à l'autodestruction joyeuse et à la codépendance toxique, à travers notre appétence naturelle à polluer notre environnement physique et mental, de manière aussi absurde que morbide. Une œuvre morale ambigu et insalubre, qui traite moins du transhumanisme évolutif que de notre incapacité à nous sauver de nous même, et qui se voudrait tout le temps raffiné et humoristique, mais qui renarde par moment comiquement le bon vieux nanard en surjeu, jouant la montre pour combler le vide. En tout cas, sacré casting en roue libre. Ils ont dû bien se fendre la gueule à le tourner. Et voulu ou pas, je n'ai jamais trouvé Viggo Mortensen aussi drôle. 3/5 de la comédie zarbi sexy qui fait à la fois réfléchir et se moquer.

Le dernier film de David Cronenberg, qui pourrait bien être, malheureusement, son ultime contribution au 7ème art compte tenu de son âge avancé, constitue un panorama assez exhaustif des obsessions et des fantasmes malsains du cinéma cronenbergien, pourtant devenu aujourd’hui moins avant-gardiste et surréaliste puisque le transhumanisme ne représente plus un horizon aussi lointain qu’à la fin des années 70. S’il signe aussi le retour du réalisateur à la body-horror pour la première fois depuis un quart de siècle, son côté fauché le rapproche également de ses premières productions (dont l’une s’appelait déjà ‘Crimes of the future’ et possédait quelques éléments en commun avec le nouveau venu) mais il s’agit d’un “fauché-chic”, le tournage dans des quartiers délabrés de la capitale grecque s’adaptant idéalement à une esthétique toujours un peu dérangeante et déshumanisée, avec ses machines et dispositifs à l’esthétique organique et entomique. La force du film pourrait également constituer une faiblesse car au coeur d’une époque qui fuit la complexité et clarifie tout à l’excès, Cronenberg aborde une foule de sujets dans le désordre, se refusant à fournir la moindre clé de compréhension définitive et poussant le spectateur à ruminer images-chocs et considérations philosophiques afin d’en tirer ses propres explications et son propre point de vue critique. Imaginez simplement tout ce qu’on peut faire avec un couple d’artistes dont l’art consiste pour l’une à opérer son partenaire en public afin de lui extraire les nouveaux organes/tumeurs que son corps produit sans discontinuer, d’une secte ayant décidé d’utiliser la science pour forcer sa propre évolution et d’un flic qui mène l’enquête sur une mère ayant tué son fils sans éprouver le moindre regret ! Au-delà du transhumanisme, thème central qui se retrouve jusque dans certains détails visuels très secondaires, il est aussi question d’Eros et Thanatos, de sexe et de la souffrance, de ce que recouvre la notion d’Art et de ses limites. Aussi modeste soit-il dans ses effets de mise en scène, ‘Les crimes du futur’ prend radicalement les tendances contemporaines à rebours : hautain et sophistiqué jusqu’à paraître un peu snob, amoral, indifférent à la manière dont il résonne dans l’actualité car déjà ancré dans l’avenir, il constitue une sorte d’OVNI dans le contexte contemporain même si son côté très bavard peut donner l’impression d’un objet cinématographique un poil trop théorique.

Indubitablement, c'est un film qui se fera assassiner par la critique. Il faut dire que le propos métaphorique et le jeu surprenant des acteurs rendent le propos totalement hermétique. On est au-delà de l'implicite. Il faut creuser profondément pour parvenir à trouver une signification au film et beaucoup abandonneront bien avant. C'est dommage car, même si on n'y trouve pas du pétrole, il y a matière à réfléchir dans ce film. Cronenberg nous porte dans une société futuriste, post-apocalyptique, où l'homme est à la croisée des chemins, louvoyant entre une humanité en perdition et une promesse transhumaniste inquiétante. Cronenberg n'apporte pas les réponses mais pose les questions. L'esthétique du film est fascinante, à la fois glauque et irréelle. On y reconnait le talent d'un grand artiste capable de toujours surprendre. Atypique.

C’est aussi inintéressant que ça pourrait ne pas l’être.

Ainsi, le film n’a aucun intérêt. Il s’est fini il y a deux minutes et j’ai déjà tout oublié. Y avait Viggo Mortensen et Léa Seydoux. Et puis comme c’est Cronenberg il filme ce qui peut arriver de pire au corps humain, comme d’hab. C’est tout. Et pourtant ça dure 1h40.

C’est pas bien écrit, c’est pas bien filmé, c’est creux, on y croit pas, les effets visuels sont immondes et je vais m’arrêter là.

Pas mal... J ai pas tout compris... L ensemble est assez dérangeant avec un peu trop de branlette intellectuelle à mon goût... Le film parle de l'évolution de l'homme - jusque dans ses organes - vers un homme nouveau adapté au néo monde qui est donc capable de manger du plastique... L homme en combat perpétuel contre sa propre nature au plus profond de lui-même... La vision transhumaniste de David Cronenberg... Bref, sympa mais sans plus pour ma part...

David cronenberg reprend un thème qui lui est cher le transumanisme mais la sauce ne prend pas le scénario est brouillon, les acteurs comme nous ne semblent pas comprendre l histoire et honnêtement même en y réfléchissant après ce film reste pour moi incompréhensible

L'idée aurait pu être passionnante mais la mise en scène cheap, le male gaze omniprésent et le scénario décousu laissent de côté.

Un film sombre et dérangeant avec plusieurs scènes difficiles. Le propos n'est toutefois pas anodin, il est même intéressant pour ne pas dire profond. David Cronenberg nous dévoile le futur d'un monde tourné sur la métamorphose de nos corps dans l'approche inéluctable de l'évolution humaine et l'aspect plus que "border line" de performances qui en découlent. Rôles inattendus de Viggo Mortensen, Léa Seydoux et Kristen Stewart qui parviennent à convaincre dans un jeu sobre et complexe. A voir, pour ceux qui gardent le coeur bien accroché !

David Cronenberg est de retour pour nous proposer une nouvelle expérience malsaine avec "Les Crimes du Futur". Le film ayant déçu ces spectateurs, j'avoue avoir été intrigué par la proposition au vu du synopsis. N'étant pas un grand connaisseur de la filmographie du réalisateur, je connais cependant son style et son univers. Je ne suis pas le plus grand fan de celui-ci, mais j'apprécie sa cohérence et ce qu'il propose en matière d'expérience. Ici, le tout est certes assez étrange, et je peux donc comprendre que beaucoup de personnes se soient ennuyé devant le projet. C'est assez lent, et le scénario n'est pas le plus rempli pour ça. Mais cela ne veut pas dire que celui-ci n'est pas intéressant. Il est assez réducteur de mal juger un long-métrage, sous prétexte que nous ne l'avons pas compris. Personnellement, je n'ai pas passé un superbe moment devant le film, n'étant pas fan de ce genre de projets. Mais j'ai compris ce qu'il cherche à proposer, et c'est de bonne qualité ! Le but est de nous faire réfléchir sur un futur très précis. Essayer de développer une évolution de l'humain, tout en faisant réfléchir sur le rôle de l'art. Pour ce premier point, le but est de confronter l'homme à une situation où son évolution commencerait à devenir très compliquée, avec l'arrivée de nouveaux organes clairement inutiles, et comment cela est géré. Le tout est donc assez intéressant, via des visions assez différentes entre ceux qui voient cela comme un don, ceux qui refusent ses organes, ceux qui s'en servent, etc... On va d'ailleurs beaucoup s'intéresser à cela, via le mélange avec l'art. Tout le film sert un propos sur l'art, et comment il pourrait évoluer. L'art, dans ce film, n'est qu'un support pour traiter cette nouvelle question. Toute l'intrigue principale va tourner autour d'une performance artistique, qui servirait à exposer au monde une nouvelle grande évolution de l'humanité. Le tout est de comprendre le rôle de l'art en confrontant ceux qui voient cela comme quelque chose de purement divertissant (la scène de l'homme aux oreilles) et ceux qui voient cela comme quelque chose de plus important (nos héros). La confrontation est donc intéressante, porter par cette ambiance très malsaine et glauque. Ces scènes de prestation artistiques nous rendent vraiment mal à l'aise, le tout paraissant normal et satisfaisant pour les personnes y assistant. Jusque dans cette dernière scène artistique, qui sera vraiment plus que dérangeante, spoiler: celle-ci utilisant un enfant.
Le tout est donc extrêmement dérangeant, développant des thématiques intéressantes, au sein d'un scénario, certes peu rempli et donc parfois ennuyeux, mais amenant à la réflexion. J'ai donc apprécié le tout, sans pour autant avoir envie de le revisionner. Pour conclure, un sujet plutôt intéressant.

David Cronenberg propose un film de science-fiction et se loupe par un tout trop vague, trop approximatif. La direction d’acteur est mauvaise. Tout est exagéré. Aucune émotion ne transcende l’écran. Ce film est vide d’intérêt…

Un monde Futuriste où les choses se personnifient et les humains se "chosifient". Mais pas trop sinon ils sont éliminés (d'où le titre du film). Au delà de toutes les bizarreries, le message du film est relativement simple. L'heure n'est plus à l'esthétique et aux décors épurés, l'homme du futur est à la recherche de la"beauté intérieure", le tout étant traité de façon très métaphorique.
Film très déroutant qui laisse son empreinte, qu'on le veuille ou non.
Je rajoute ce commentaire à cause de l'affiche. Désormais, il y a les femmes qui pratiquent le "vieux sexe", les reproductrices, je suppose et celles qui pratiquent le "New sexe" qui consiste en des scarifications.

Je n’ai pas pu regarder toutes les scènes du film car elles sont trop gores et je déconseille ce film aux personnes trop sensibles. Cependant je pense que le message du film est fort. Ce film pousse à la réflexion et peut choquer.

Un film de science fiction. Les acteurs jouent formidablement bien et c est pour eux que je mets 3. Le scénario est difficilement descriptible. J imagine qu il y a un message derrière mais il est confus. J ai passé tout le film à essayer de comprendre l objectif, mais je n y suis pas parvenu. Peut être n y en a t il pas. C est de la performance liée à de la chirurgie (une pensée pour Léa seydou avec son front: grotesque...). Peut être y a t il un message écologique: On bouffe tous du plastique...
Près de 2 heures incompréhensible,, limite ennuyeuses v. On n y va juste pour le jeu exceptionnel des acteurs.

Pour moi cela fait à peine quelques jours, mais pour les autres il aura fallut attendre 8 ans pour voir revenir David Cronenberg à la réalisation d'un long métrage. Et quel film, une sorte d'oeuvre testamentaire.

Nombreuses auto références : eXistenZ, Crash, Videodrome, Faux Semblants ... que ce soit dans des sous intrigue, des éléments visuels, en arrivant à faire cohabiter son côté auteur froid, et son côté gore, pour ceux qui connaissent son oeuvre c'est dément, un pur plaisir car ultra cohérent, et sincère ça peut par certains aspects compléter Videodrome et eXistenZ, deux films que l'on rapproche très souvent, et créer une sorte de trilogie, en tout cas il y a une véritable continuité

Le personnage principal raisonnant comme une figure de Cronenberg, est ce que je fais bien mon métier, mon art, quel est le message que j'envoie, les messages cachés, les erreurs.... Un personnage merveilleusement interprété par Viggo Mortensen, filmé malade, vieux, troublé

Retour de thématiques chair à l'auteur, qu'il avait laissé de côté au 21e siècle, les modifications sur et à l'intérieur du corps, le body horror, dimension organique, le sexe, un Cronenberg de retour entre la SF, l'horreur et même l'anticipation

Un monde fascinant, dans un futur non daté, un monde qui a profondément changé, qui subit des modifications en permanence, qui semble en meme temps renaître, avec plein de chose disparaissant

On aura à notre dose de scènes bien Cronenbergienne avec plein d'organes pour le coup, du sang, mais comme toujours jamais gratuitement, toujours dans le sens de l'intrigue, des questionnements que le canadien veut nous poser, le rapport au corps, à l'image du corps, aux sévices reçus par ce même corps

Humour très bien venue

Réflexion sur ce qu'est l'art, son sens, l'avenir de la planète, le old ou new sexe

Casting fabuleux, au delà de Viggo, Seydoux et surtout Kristen Stewart fascinante