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    Le Roi cerf
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    304 abonnés 1 695 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 2 mai 2022
    C’est la première réalisation de Masayuki Miyaji et de Masashi Ando. Ce dernier est une pointure de l’animation en aillant auparavant travaillé sur Le Voyage de Chihiro et Your Name. Le scénario a été écrit par Taku Kishimoto en adaptan le roman de Nahoko Uehashi, Shika no Ou. Le Roi Cerf a été présenté au Festival du Film d'Animation d'Annecy 2021.

    En termes qualitatifs, le cinéma d’animation japonais nous déçoit rarement. On peut même dire qu’il est source de nombreux chefs-d'œuvre. Cette fois-ci encore, ce sera un énorme coup de cœur que nous propose le distributeur Star Invest Films France. Attention, Le Roi Cerf est clairement destiné à un public adulte. L’histoire sombre conte la querelle entre une nation et un peuple dont le pays avait été conquis. Une malédiction va venir se mettre entre eux et bouger les lignes.

    Sur le fond, des thématiques passionnantes vont être abordées. Tout d’abord on s'émoi de la relation entre Van et la petite Yuna qu’il recueille. Un amour pur d’un père pour sa fille. Leur relation va grandir et devenir de plus en plus touchante. Certains passages sont d’une rare beauté. Ce film d’animation a aussi un porté politique pertinent. C’est l’histoire d’un peuple près à tout pour son indépendance. On voit l’importance pour un homme d’être libre, mais aussi les pires horreurs qu’il peut faire si on l’oppresse. Moralement où sont les limites ? Finalement, chacun se fera son idée de savoir la légitimité de ces exactions.

    Bien que parfois, un peu sinueux, le scénario arrive à créer de vrais enjeux. Il faut cependant bien suivre, car il est riche en information. Entre complot et sang, on voit que ce sont les adultes visés. Cela se ressent aussi dans le visuel. Les dessins sont sublimes et rappellent les créations du Studio Ghibli. Ce style « old school » est un régal. Dans les affrontements, le trait est vif et on ressent la violence des personnages.

    Les protagonistes ont bien entendu un rôle primordial. Leur construction est parfaite. Même si on ne se penchait pas une éternité sur leur passé, on arrive tout de même à bien les cerner. Les rôles secondaires vont être plus ambigus dans leur motivation et dans leur positionnement. Ce n’est pas un défaut, au contraire. Cela va permettre de ne pas avoir un déroulé linéaire. C’est un reflet de la complexité de ce genre de conflit.
    golgot13
    golgot13

    12 abonnés 78 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 8 mai 2022
    Magnifique film adapter d'un roman sensé être inadaptable. Les thèmes abordaient sont très contemporains, avoir le choix entre la science et le religieux.
    On est dans le grand film d'animation japonais, Masashi Ando avec l'un des héritiers de Miazaky.
    A voir absolument!
    Mr cinetok
    Mr cinetok

    232 abonnés 281 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 mai 2022
    Masashi Ando (déjà reconnu...) réalise son premier animé, très captivant, dans un univers riche et complexe dans sa narration , et où l'histoire pleine de strate nous embarque dans une action épique pleine de rebondissement. C'est beau à l'image et la bande son et BO (celle du générique de fin excellente) apportent une puissance à une production au budget serte serré, mais le résultat est plus que bluffant. Sans être un grand expert de ce genre de film, j'ai passé un super moment d'admiration et de contemplation (sur grand écran) dans ce monde fantastique du roi cerf.
    Cinememories
    Cinememories

    439 abonnés 1 431 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 mai 2022
    Les rendez-vous annuels avec les films d’animation japonaise nous laissent souvent avec un sentiment de renouveau, bienvenu et parfois dans un élan de plaisir prolongé. La première réalisation de Masashi Ando, et de Masayuki Miyaji pour le seconder, nous rappelle ô combien il serait vain de toujours vouloir coller une étiquette aux nouveaux venus, qui ont peut-être fait leurs armes dans la même classe, mais chacun aura fait de son mieux pour laisser une empreinte distincte. Ce dernier a ainsi accompagné Hayao Miyazaki, Satoshi Kon, Mamoru Oshii, Isao Takahata et dernièrement Makoto Shinkai, dans un élan artistique caractéristique, qui pourrait lui faire défaut sur le papier, mais Ando compense correctement l’idée de comparaison avec une narration plus immersive et en économisant le verbe, afin que son nouvel univers prenne vie.

    Il adapte alors le roman de Nahoko Uehashi, qui présente un territoire divisé par des tensions politiques, questionnant ainsi l’humanité et sa place dans un cycle de vie et de deuil. Autant dire que le récit ne lésine pas sur la radicalité de son point de départ, évoqué par un prisme fantastique, avant de se retrancher dans un développement plus terre-à-terre. C’est aussi déroutant que les transitions hasardeuses, qui peuvent propulser l’intrigue vers une justification des enjeux, mais ce sera plutôt avec maladresse que l’on avancera, les yeux noyés dans un visuel saisissant. Heureusement que tout ce qui pêche, est rattrapé par la vivacité des personnages, immédiatement attachants grâce à un sens commun des liens familiaux, qui n’a plus rien de secret, mais qui prouve que nous sommes loin d’avoir épuisé le potentiel émotionnel. Et ce sera de ce côté-là qu’on pourrait fatalement de fâcher, car le film ne s’accorde pas le luxe de mettre les sentiments au centre de la table.

    Nous avons une famille recomposée, où Van prend soin de l’insaisissable Yuna, tous deux orphelins de la misère humaine et une mystérieuse épidémie. Le plaisir de les voir se retrouver est de courte durée, car nous virons rapidement dans un méli-mélo chaotique, où ils deviendront à la fois les cibles et les salvateurs du dernier acte, trop fonctionnel. Cela n’empêche pas de profiter d’un climat d’étrangeté, où la retenue semble être la pièce maîtresse du projet. L’action n’est qu’éphémère, comme tant d’autres moments clé, qui se rangent malheureusement dans le même tiroir. Il faudra alors s’armer de vigueur, pour compléter le parcours de personnages, en perpétuelle mutation, entre deux ellipses.

    En somme, « Le Roi Cerf » est rempli de confusion dans sa narration, mais tente malgré tout de remettre la paternité à sa place, en confrontant deux notions, comme la science et les malédictions. La frontière est mince pour véritablement conclure et le film gagne à rester évasif sur certaines thématiques et issus, à l’image du pouvoir et de la responsabilité de Van, comme ambassadeur et extension de la nature vengeresse. Ando ne limite pas ainsi la poésie qui se dégage naturellement des enjeux, les sublime avec un toucher rare, mais qui manque de maîtriser le rythme, comme il le souhaiterait.
    Weil J.
    Weil J.

    1 abonné 5 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 10 mai 2022
    Je m'attendais à un petit chef-d'œuvre mais j'ai plutôt été déçu... Entre les idées pompées de Mononoke Hime et les dialogues interminable et creu... je me suis endormi avant la fin... Mon fils de 8 ans a toutefois adoré... Mais je m'attendais à un film pour enfants et adultes... Quel dommage car il y avait moyen de faire un beau dessin animé...
    Cinémonde
    Cinémonde

    130 abonnés 1 414 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 10 mai 2022
    Avant de commencer, je rappelle que je ne suis pas un grand fan des films d’animation japonais ; mais j’essaye d’en découvrir tout de même. Et j’ai eu la chance de tomber sur des bonnes surprises, mais là, j’ai trouvé le film pas terrible sur énormément de points.

    Le gros point faible est le scénario qui est fortement bancal. Au long de ma séance, j’ai eu du mal à voir la tension s’accroître, et justement, on ne sent pas la pression dans l'histoire. D’autant plus que le récit oublie très rapidement les personnages secondaires, ce qui est bien dommage ; en plus le protagoniste n’est pas très bien développement et les antagonistes manquent de profondeur. Globalement, l’univers a un potentiel, mais il est complexe à comprendre en quelques lignes d’introduction ; cela a eu tendance à me perdre, malgré des décors lyriques.

    Par contre la mise en scène, bien qu’elle soit classique des films d’animation japonais, elle reste efficace ; j’aime beaucoup les nombreux jeux d’ombre qu’on voit, même si parfois certains effets (les pouvoirs du protagonistes) sont vraiment superficiels et clairement contingents. La plupart des films japonais que j’ai vu ont un super thème musical, et c’est toujours le cas dans ce film ; la musique est très poétique et aérienne. Par contre, l'animation est légèrement trop saccadée selon moi et c’est dommage car ça m’a sorti du film très souvent.

    J’ai du mal à recommander ce film car il ne m’a pas marqué et je n’ai pas forcément passé un bon moment malgré ma curiosité.
    Zoumir
    Zoumir

    61 abonnés 1 032 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 4 août 2023
    De certains diraient que Masashi Andô et Masayuki Miyaji sont des faussaires nés (jeu de mots 1) de par l'ensemble des similitudes graphiques entre leur Roi Cerf et la Princesse Mononoké de Miyazaki.

    Ils n'auraient pas tord. Il y a cette matière visqueuse dans laquelle se meuvent ces loups noirs porteurs d'une maladie terrible qui rappelle les dernières heures de l'esprit de la forêt, ces cervidés dont l'un est chevauché par le héros Van qu'on associe immédiatement à Yakuru, cette espèce mi-bouquetin mi-cerf à poils longs sortie de l'imagination de la légende vivante des studios Ghibli, ce héros soumis à une malédiction lui permettant aussi de disposer d'une force surhumaine. Sur le fond, on retrouve aussi cette nature omniprésente et ce côté écologique même s'il est moins appuyé ici.

    Mais Le Roi Cerf se démarque autant qu'il ne rappelle son prédécesseur. Ici, les enjeux sont bien plus politiques et militaires puisque derrière les aventures de Van et Yuna se jouent les conséquences d'une guerre entre deux peuples. Et c'est d'ailleurs sur ce point que le film déçoit car tout est très brouillon et il faut cerner (jeu de mots 2). On a du mal à embarquer avec nos deux héros malgré toute l'attention qu'on leur porte, la faute à un flou initial sur les enjeux qui met très longtemps à se clarifier. De plus, si leur relation naissante sait se faire touchante, leur passé et leurs blessures ne sont qu'effleurées. Tout celà fait qu'on reste longuement sur la touche malgré la superbe animation et l'univers proposé par les deux réalisateurs.

    Une oeuvre en demie teinte donc, qui malgré sa filiation malheureuse aurait surtout mérité plus de temps et d'attention. On a le sentiment que tout est très vite expédié et beaucoup d'enjeux auraient pu étoffer une intrigue aux personnages multiples mais si peu exploités. Alors si nos yeux sont ravis, nos émotions restent enfouïes et c'est bien triste car Le Roi Cerf avait de quoi nous offrir bien plus.
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 169 abonnés 3 967 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 mai 2022
    Présenté à Annecy en 2021, “Le Roi Cerf” est le premier long-métrage de Masashi Ando mais qui a déjà de beaux projets derrière lui. Superviseur des effets visuels pour “Le Voyage de Chihiro”, Ando a aussi été directeur de l’animation pour “Paprika”, “Lettre à Momo” et “Your Name”. Le film débute avec l’irruption d’une épidémie qui ravage la tranquillité de l’empire de Zol. Ce sont les loups qui semblent transmettre cette maladie et un ancien combattant et une petite fille parviennent à en réchapper. Tous les deux immunisés contre cette peste meurtrière, ils vont avancer avec un jeune scientifique pour tenter de trouver un remède. “Le Roi Cerf” est un film d’animation qui ne s'adresse pas aux enfants de moins de dix ans tant des séquences peuvent être violentes et sanglantes. Le scénario est lui aussi complexe et ce car l’histoire est extrêmement riche. Un film passionnant sur le sort de la nature et des hommes.
    D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
    I'm A Rocket Man
    I'm A Rocket Man

    217 abonnés 2 855 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 11 mars 2023
    Pour être honnête, avec mon chéri, nous ne sommes pas très fans de mangas mais celui ci nous attirait beaucoup alors on l'a tenté et au départ, franchement ça allait ! L'histoire était plaisante, le personnage de Van était intrigant et tout allait bien mais on a fini par se lasser ! Déjà la petite fille nous a tapé sur les nerfs et puis l'histoire a patiné jusqu'à en devenir répétitive et nous avons finalement décroché et du coup on peut dire que c'est encore un raté pour nos amis les mangas ! Pas le pire mais franchement pas top... schade !
    À Crocs D’Écrans
    À Crocs D’Écrans

    164 abonnés 977 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 20 juin 2022
    Le 1er film de Masashi Ando, après son travail entre autres sur Princesse Mononoké, Le voyage de Chihiro, Paprika ou Your Name. On peut dire que le monsieur à un bon CV. Malheureusement, apparemment ça ne suffit pas. Le film n'est pas mauvais en soi, l'univers est intéressant, globalement la magie aurait pu opérer. Mais le film est trop mou, ça manque vraiment de rythme. Le scénario est très bancal, certains retournements sont ridicules, et quelques situations interrogent. L'animation est elle-même perfectible, loin de se maintenir en qualité sur la durée. Même si l'effort est là, il y a toujours ce petit quelque chose qui sort du film, et au final on n'y rentre plus, on attend la fin. Dommage pour ce film plein de promesse.
    Chaîne 42
    Chaîne 42

    96 abonnés 2 926 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 novembre 2023
    Film de 2021 qui a des procédés d'animations intéressants cependant le début ne m'a pas plu, trop dur, on se croirait dans un film sordide d'une violence extrême. Malgré cela on est rapidement dans une aventure avec des personnages forts et/ou antagonistes au milieu d'un conflit entre deux pays assez mystérieux dans ses tenants. Entre l'intrigue pas si mal, complexe de cet univers moyenâgeux fantastique et des personnages qui deviennent très attachants et compréhensibles l'impression de départ s'atténue largement. L'histoire qui si elle ressemble à d'autres reste originale avec des aspects naturalistes bien construits et de bons personnages.
    Marc L.
    Marc L.

    40 abonnés 1 484 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 mars 2023
    On pourrait facilement le relier à ‘Princesse Mononoke’, avec lequel il partage un esprit de Fantasy animiste, des chevaucheurs d’animaux sauvages et une mystérieuse épidémie représentée par des éruptions de fluide noire peu ragoutantes. Masashi Ando a d’ailleurs travaillé chez Ghibli, plus particulièrement sur ‘Princesse Mononoke’ justement, mais aussi sur d’autres projets dans d’autres studios, ce qui fait que si son style évoque parfois telle ou telle célèbre production japonaise, il n’est la simple copie-carbone d’aucune d’entre elles. Ce qui plaît avant tout, c’est la découverte d’un univers Fantasy inédit, avec ses règles, ses contrées sauvages, sa magie et ses créatures, dans lequel on a terriblement envie de se plonger. ‘Le roi cerf’ ne choisit d’ailleurs pas la facilité car il se montre peu disert sur les questions philosophiques et spirituelles qui étreignent les protagonistes de l’aventure (comme dans beaucoup d’Anime japonais, ceci dit) et développe au contraire une toile touffue de royaumes et d’empires, de liens de vassalité et de relations géopolitiques, de sociétés secrètes et de religions, qui enrichissent considérablement l’univers mais le rendent aussi parfois un peu compliqué à aborder frontalement en si peu de temps. De même, il ne réussit pas non plus à rendre ses héros très attachants, tous sérieux, taciturnes et pénétrés au plus haut point de l’importance de leur quête, raison pour laquelle il rabat toutes ses cartes de mignonitude sur une adorable petite môme de trois ou quatre ans. En revanche, autant pour les paysages naturels que pour les animaux, pour les structures humaines, les palais, les zeppelins primitifs, les villages de montagnes, les costumes folkloriques ou les armures des combattants, qu’est ce que ‘Le roi cerf’ est beau, bordel ! C’est même probablement la production d’animation “traditionnelle” la plus séduisante et la plus perfectionniste de l’année dernière, un tout petit cran plus sérieuse et réaliste visuellement que celle des productions Ghibli du même ordre.
    Pumluf
    Pumluf

    1 critique Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 6 mai 2022
    Sans spoil:
    Des anciens techniciens de chez Ghibli qui en partent en reprenant la surface des histoires de leur ancien studio sans avoir compris comment on créée une histoire avec des enjeux, qui partent avec des photocopies des chara-design des films qui ont marché sans avoir compris pourquoi ils étaient pertinent... On dirait un gamin de 5 ans (mais avec quand même un peu plus de compétences techniques) qui a fait une fan-fic de Princesse Mononoke et Nausicaä de la vallée du vent... (Mais sans AUCUN personnage féminin qui a plus de 2 mots à dire… Et avec des figures de masculinité et paternité complètement toxique… XXIème siècle…)
    Après vous rajoutez un peu de symbolisme débile du niveau: "tel chien tel maître", un univers louuuuuuuurd de namedropping et vide de sens exposé à la perceuse, un chara design """"inspiré""""" de quelques bonnes idées de divers zelda et ghibli mais qui n'est en fait que du personnage-fonction maquillé d'une avalanche de lore, des incohérences inexcusables dans les révélations finales, deux minutes de texte pour introduire un univers trop compliqué pour rien une absence totale de message cohérent à la fin (et pourtant yaurait eu assez facilement de quoi faire un message sur le conflit entre spoiler: spiritualité et rationalité... mais dans un monde où on peut devenir l'élu du dieu des loups qui contrecarre les méchants envahisseurs impurs visés par les dieux (mais qu'en même temps il semble suffire de boire du lait de cerfs nourri au trèfle pour devenir ce nouvel élu-roi des loups) comment venir ensuite expliquer qu'en fait il existe un anticorps végétal qui immunise contre une maladie soi-disant spécifique des méchants visés par les dieux? Soit c'est une malédiction divine et les Dieux existent, soit c'est une interprétation reliigieuse d'une réalité plus complexe et rationnellee, mais ça ne peut pas être les deux à la fois... Ou alors il faut l'expliquer et ca doit être ça le sujet du film. Ca ça aurait été intéressant comme thématique un conflit entre volontés divines et pragmatisme rationnel MAIS: Pas exploité, pas creusé, donc : nul sur vingt)
    .
    Zéro émerveillement : des visuels jolis mais qui ne servent aucun message. Sound design trèèèèès mauvais qui arrache les oreilles à de trop nombreuses reprises.
    Passez votre chemin, A mettre dans les mêmes poubelles que Marie et la fleur de la sorcière. Honte aux producteurs qui ont financé sans aucune race ce plagiat de vrais chef d'oeuvres...
    Refaites vous des vrais Miyazaki ou des Hosoda, pas leur mauvaise version Wish, réactionnaire et sans profondeur...
    Désolé pour les distributeurs qui ont parié sur ce film : ca a été produit pour de très mauvaises raisons (et ça se voit) et réalisé par des gens qui semblent ne surtout RIEN vouloir raconter d’un minimum subversif (message final du film : spoiler: Papa part en mission, c’est son destin, bobonne s’occupe des enfants, et puis la société dysfonctionnelle est en fait parfaite et ne doit pas être remise en question, la seule importance de l’écologie se résume à préserver un potentiel médicament)
    .

    Plus proche d'un """contenu""" de mauvaise plateforme streaming pensé uniquement pour être rentable sans brusquer qui que ce soit en mélangeant sans inspiration des ingrédients fades que d'une oeuvre.

    Ne donnez pas d'argent à ce genre de production sinon ils vont en faire d'autres et les vrais pépites seront de plus en plus invisibles...
    Je ne veux plus voir de long métrage d’animation comme ça.
    Plus jamais.
    S’il vous plait.
    Bertrand Théo
    Bertrand Théo

    1 abonné 1 critique Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 6 mai 2022
    Jamais vu un film aussi décevant, n'allez pas le voir, s'il vous plait. C'est un copier/coller raté de La Princesse Mononoke, mais sans la poésie, sans la portée écologique, sans portée du tout, avec une animation beaucoup moins maitrisée qu'il y a 30 ans, une mise en scène sans une seule originalité, une histoire digne d'une parodie d'un jeu de fantasy, un univers grandiloquant et totalement incohérent, une insulte à monsieur Miyazaki qui doit être en train de pleurer en réalisant que son héritage se transforme peu à peu en un nouveau genre commercial insipide, plus proche du "contenu/divertissement" que du cinéma. C'est un très gros raté ; ouvrez Netflix et lancez un film de Ghibli que vous n'avez pas vu depuis longtemps, vous passerez une bien meilleure soirée.

    Je vais m'expliquer point par point sur, l'univers, l'histoire, la mise en scène, la réalisation, la portée symbolique et je finirais par une réflexion sur le genre.

    Avant de commencer, le film est très très lourdement inspiré de Princesse Mononoke, également de Nausicaa de la vallée du vent et autres classiques du maître Miyazaki, c'est un point très important et j'y ferais souvent référence.

    Univers :
    Je ne vais pas m'étendre sur le roman originel de Nahoko Uehashi parce que je ne l'ai pas lu, mais il est évident qu'il y a eu d'énormes soucis d'adatation. L'on commence le film par un écriteau (je me permet de rappeler la maxime "show, don't tell"), puis on nous introduit à presque une dizaine de noms et de concepts étrangers. Les Zodiens, les Aquiferiens, la fièvre du loup noir, l'empereur, la religion, le mittsual, les clans des forets, les créatures fantasy, tout ça vous est lancé en pleine face dès les 10 premières minutes, si vous n'avez pas lu le livre, vous passerez tout le film à essayer de comprendre l'univers. Alors on se dit : woah, ça va être dépaysant et excitant de découvrir ce grand univers fantasy! Et pas du tout : l'originalité est absente, les concepts sont tellement revus qu'on en croirait une parodie, il n'y a pas une seule entité parmi toute la politique pourtant grouillante de détails qui ne soit pas un cliché de fantasy creux et insipide. La cohérence aussi est bâclée, et même pas besoin d'aller jusque dans les détails pour s'en rendre compte : la révélation finale du film est une incohérence en soi. spoiler: Dans un univers préindustriel inspiré du japon féodal, où la plus haute technologique que l'on voit c'est une grosse seringue en fer, ça m'étonnerais beaucoup que quiconque connaisse sur le bout des doigts le concept de mutation génétique ou d'anticorps.

    C'est un gros mashup salement collé des clichés que les préadolescents apathiques auront retenu des oeuvres de Miyazaki. A un moment, il y a une petite fille à moitié sauvage issue d'une tribu lointaine et oubliée qui se retrouve à se battre pour son clan dans un ultime assault vers la fin du film, alors qu'elle chevauche un loup aux pouvoirs presque divins suivi d'une armée d'animaux de la forêt. Non, ce n'est pas Mononoke, je parle bien du film Le Roi Cerf. Sauf que chaque concept qui est pompé ne copie que la surface, l'apparence, et perd toute sa signification. Par exemple, le nom du clan d'où viens le personnage principal Ashitaka n'est même pas cité dans le film de Miyazaki, pour une raison simple : on s'en fiche ! Pas la peine de nous embrouiller la tête avec des noms à rallonge si ça n'est pas pour s'en servir derrière. Alors que là, non seulement on connait le nom du clan originel du personnage principal, mais on connait même son lore, son surnom dans le dit clan, des versions alternatives, alors qu'on s'en fiche ! Ca n'est même pas utilisé une seule fois dans l'histoire, et c'est le cas pour TOUT. Encore une fois dans Mononoke : un village où y'a des mines = "Le Village des Mines", alors que dans Le Roi Cerf, on a le Royaume Zodien, la nation Aquifèrienne, l'empire de je-ne-sais-même-plus, le clan de bidule, la tribu de machin, tout ça pour aucun impact quelconque dans l'histoire.

    Histoire :
    Alors avec cet univers immense, y'a de quoi faire ! Toute cette politique, ces religions étatiques, ces races... Et pas du tout. L'intrigue se base sur une relation entre deux personnages, en bref ça aurait très bien pu se passer aujourd'hui ; l'univers fantasy est un accessoire inutile à cette intrigue, sauf qu'en plus d'être impossible à comprendre et incohérent, il rends même l'histoire difficile à suivre et lui fait perdre de son sens.
    On fait tout une esthétique sur l'empire, poussant le détail jusqu'à expliquer comment le dirigeable de l'empreur est guidé par des ballons à travers la montagne... mais l'empreur n'a aucun impact sur l'histoire ! On ne le voit même pas, il n'y avait aucune espèce de raison de le mettre là. Le pire reste les plans fixes de 15 secondes où un personnage se contente de bouger la bouche en expliquant le lore du clan X ou Y, alors qu'il n'a aucune utilité.
    La révélation finale est plus que décevante, je plains les artistes de l'équipe qui se sont donné au maximum sur un projet ou malheureusement les auteurs ne sont pas impliqué.
    spoiler: Alors qu'une maladie décime les royaumes depuis 80 ans, le médecin le plus doué du continent n'a même pas pensé à regarder les différences d'alimentation entre ceux qui meurent et ceux qui ne meurent pas ? En 80 ans, personne n'a essayé le jus de trèfles de la foret d'en face ? Je n'ai pas de mot pour commenter l'absurdité.

    Et malheureusement, même l'intrigue d'affect entre les personnages est plate. Le personnage principal ne montre aucune espèce d'émotion, c'est un cliché toxique et révoltant de l'ultra masculinité ; il fait 2 mètres, c'est une montagne de muscles, il est barbu mais pas trop, viril au possible, son regard est perdu, mystérieux, laissant entrevoir une humanité profonde cachée sous une carapace de muscles... Jacob dans les films Twilight était plus profond et moins cliché. Là ou Miyazaki avait des personnages féminins forts et originaux, ici il n'y a que des hommes dans toute l'histoire. Il y a seulement trois femmes dans ce film, la première est une fillette qui n'a pour rôle que d'être mignonette, la dernière est un stéréotype gerbant de la gentille épouse au foyer qui s'occupait des enfants et attends le retour de son chevalier, et la dernière est un cliché ninja totalement accessoire à l'intrigue du film.
    Le film se veut épique, avec des grandes nations, des pouvoirs divins, des magies mystiques ... ça pose deux énormes problèmes de débutant :
    1) Si il n'y a que de l'épique, alors rien ne l'est, c'est une question de contraste. Mettez une bille de sel dans un océan, rien n'aura changé, mais dans un yahourt à boire vous la sentirez passer. Il faut nécessairement du banal, du calme, du silence pour que puisse résonner le bruit, la violence ou l'innatendu, les auteurs n'ont rien compris de ça. De l'épique sur de l'épique, c'est un signe qui me fait penser qu'ils sont passé à côté de toute la poésie contemplative et philosophique de Miyazaki, ils sont simplement plagié ce qu'ils trouvaient "cool", donc les moments stylés. Donc pour le coup je l'admets, le film est stylé, c'est le seul point positif.
    2) Quel intérêt d'être épique ? Quel est l'intérêt de regarder un exposé de deux heures sur un univers incohérent ou des personnages fonctions t'expliquent le lore en plan fixe, si ce n'est pas pour toucher le spectateur avec ? QUID des rêgles ? Dans Mononoke, j'ai peur quand Ashitaka est gagné par la maladie, car je sais qu'elle est à priori incurable, les règles ont été établies DONC je peux suivre l'histoire. Alors que là, on me sort des nouveaux concepts si épiques qu'ils remettent en question le tissu de la réalité à chaque instant ! Comment je peux m'impliquer dans les personnages si je me dit "ah moui mais on va apprendre que la morsure magique de machin va donner des pouvoirs de resurrection à bidule ou un truc du genre". Pas de règles = flou scénaristique = pas d'implication du spectateur

    Mise en scène :
    Peut être le point le plus facilement critiquable. Besoin de chevaux qui font peur ? Mettez leur poil noir, et leur crinière rouge comme le cheval de Ganon dans Zelda. Besoin d'un personnage fort mais sensible ? Mettez un géant barbu ultra-viril de 2 mètres et qui élève une fillette trop choupi. Besoin d'une religion oppressante ? Mettez un gros oeil à la Big-Brother partout comme UNIQUE symbole religieux. C'est du design niveau 1, quand on a 12 ans on pense qu'un perso avec les yeux verrons c'est trop stylé parce que ça le rends original, mais le film est suffisamment violent pour faire comprendre qu'il s'adresse à des adultes, alors pourquoi ces clichés dignes d'un film Barbie ? Sans rire, un des personnages méchant est borgne et s'habille en noir et rouge, et il est lié à un loup, alors le loup est aussi noir, et aussi borgne avec une cicatrice rouge. J'écrivais ce genre de méchants quand j'avais 13 ans et que je faisais du rôleplay sur Minecraft, vous plagiez le Maitre de l'animation pour faire CA ???
    Aucun idée originale dans la mise en scène, les seuls plans intéressants sont certaines transitions 3D qui dénotent beaucoup de la stabilité ennuyante du reste du film.

    Animation :
    Je suis artiste peintre dans la vie, et j'ai travaillé dans le développement visuel dans le jeu-vidéo, et de mon point de vue, la qualité visuelle des anciens de Ghibli a pris un très gros coup dans la tronche. Les couleurs ont perdu toutes leurs symboliques, aucune cohérence visuelle globale, je suis sidéré que certains trouvent l'animation bonne voire excellente, je la trouve paresseuse, lente, souvent hors de propos, captant mal l'attention, bâclée et aux couleurs aléatoires dénuées des analogies qui soutenait jadis la poésie de Ghibli. Les décors sont vides, les tons aplatis et le peu de scènes détaillées sont plus recyclées que les chaussures en carton des bobos du marais. Encore une fois des idées pompées à Miyazaki qui étaient utiles aux histoires en question et maitrisées à l'époque, mais pas à celle-ci. C'était original et bien fait y'a 30 ans, maintenant j'ai une contrefaçon hors-de-propos des effets comme des fluides magiques ou des lasers ésotériques.

    Portée symbolique :
    C'est criant d'évidence, le film essaye de nous parler de la crise du COVID sans la moindre subtilité. Le film n'a aucun message, la fin est impossible à interpreter. spoiler: La morale c'est "Non fillette, retourne faire la boniche au camp pendant que moi je deviens Roi, laisse j'ai d'autres trucs à faire ?" Sans rire, pourquoi ne peut-elle pas être avec lui ? Pourquoi doit il absolument partir ?
    Qu'est-ce ce ça dit sur la monoparentalité et la part de l'homme dans l'éducation ? Je trouve ça honteux.

    Le genre :
    Ce point en dernier, car ça sera un bon résumé, et je recoupe avec l'intro.
    Après "Mary et la fleur de la sorcière" qui étaient un mashup raté entre Harry Potter, Kiki's Delivery Service et Le Chateau dans le Ciel, c'est le second film prétendument "quasi Ghibli" qui sort en France. Dans la bande annonce il y même écrit "Après Princesse Mononoke et Le Voyage de Chihiro", je ne comprends pas que ça soit légal, j'ai travaillé sur des jeux comme Avatar, si un jour je sort un court-métrage, il n'y aura pas marqué "Après Avatar..." sur l'affiche hein.
    C'est là ce qui me fait dresser les poids d'horreur : je me rends compte que Miyazaki est devenu populaire pour les mauvaises raisons. Maintenant, il suffit de plagier son esthétique à outrance, d'embeaucher des anciens techniciens et pouf, on voit des titres comme "La nouvelle révélation, la resurrection de Miyazaki, le nouvel espoir de l'animation japonaise". Ce film est franchement très moyen, oubliable, commercial, inintéressant et à priori un navet inoffensif MAIS voilà le souci qui me fait déscendre la note (en plus du sexisme) : c'est l'émergeance d'un nouveau "genre : Miyazaki", et je ne veux plus voir des producteurs donner des sommes pareilles pour faire de tels flops alors que des centaines d'équipes ultra talentueuses dans le monde, Miyazaki lui même ou encore son fils, sont prêtes à re-faire des films magnifiques si on leur donnait le budget pour. Si vous donnez de l'argent au boxoffice de ce film en allant le voir en salle, "Miyazaki" désignera bientôt un nouveau genre d'animation commerciale, pseudo poétique pour nourrir les fils des bobos du monde entier. Je vous en supplie, ne laissez pas ce genre apparaitre, ne salissons pas les oeuvres d'un des plus grands génie du cinéma. Allez voir les films Ghibli, ils sont déjà très bien.
    De toute façon, ce film n'a qu'un seul public potentiel : les adolescents nunuches qui ont vu Miyazaki dans leur enfance sans comprendre la portée symbolique, qui sont nostalgiques de l'esthétique et qui vont cirer au génie en allant voir ce grossier plagiat, préquel raté de La Princesse Mononoke.
    Fabien Sorrant
    Fabien Sorrant

    14 abonnés 939 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 mai 2023
    Un excellent film d'animation japonais de Masahi Ando et du Studio Production I.G. Une animation japonaise riche en émotion avec une histoire émouvante.
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