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    Drive My Car
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    210 critiques spectateurs

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    Hatou S.
    Hatou S.

    1 abonné 2 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 3 septembre 2021
    Drive my car ou l'histoire d'une soirée qui s'annonçait prometteuse au vu du synopsis, des critiques et du casting.
    3 interminables heures durant lesquelles je me suis demandée pourquoi j'avais ecourté une réunion pour pouvoir aller le voir.
    Faussement intellectuel, long, très long et d'une lenteur à en faire pâlir un escargot.
    le film a certes des qualités (plans, image, son), mais pas suffisamment pour maintenir éveillé...
    il devient lassant de voir tous les réalisateurs ne produire des films que dans le seul but d'obtenir une palme à Cannes...usant.
    Sylodyss
    Sylodyss

    1 abonné 1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 20 août 2021
    Magnifique film, qui prend le temps d'aborder énormément de sujets. Certaines scènes sont magnifiques (toutes les scènes dans la voiture, les répétitions de la pièce de Tchékov, le dîner chez les coréens). Un chef-d'oeuvre.
    boyerthom
    boyerthom

    21 abonnés 4 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 août 2021
    (Peut contenir des spoils)
    Certes c’est un film qui prends sont temps. Le réalisateur y distille subtilement beaucoup d’éléments ou de scènes qui sont autant de clefs de compréhension de la psychologie des personnages.

    Le réalisateur y explore d’une part la confrontation entre la raison et la passion.
    Le personnage principale Yusuke est cérébral, réfléchi, intérieur… au point d’étouffer ses émotions et sa colère par peur de perdre sa femme.
    À l’opposé, le jeune acteur est quant à lui prisonnier de ses pulsions, étant incapable de gérer ses frustrations (sexe, violence).
    Mari et amant se complète alors, permettant à Oto de s’épanouir de cette façon.
    On retrouve d’ailleurs cette ambivalence dans l’histoire que la femme leur conte a chacun : une fille à la fois trop introvertie pour déclarer sa flamme au garçon qu’elle épie, et qui va pourtant finir par avoir un accès de violence en tuant le cambrioleur.

    D’autres part, la thématique du deuil et de la résilience est traitée à travers cette relation qui se noue entre Yusuke et sa jeune conductrice Misaki.
    Tel deux âmes blessées, père et fille de substitution, ils vont apprendre ensemble à se pardonner de leur passé respectif. Peut être que la banquette d’une vieille auto rétro vaux bien le divan d’un psy après tout?
    Christoblog
    Christoblog

    816 abonnés 1 665 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 30 août 2021
    Des 40 films vus à Cannes cet été 2021, aucun ne m'a fait un effet aussi durable et profond que Drive my car.

    Le cinéma de Ryusuke Hamaguchi, qui jusqu'ici m'avait paru extrêmement prometteur mais toujours un peu inachevé, atteint tout à coup une ampleur et un niveau de perfection qui place son réalisateur au rang des plus grands.

    On pourrait lister longuement toutes les caractéristiques qui constituent une oeuvre cinématographique, en constatant ici à chaque fois leur excellence : un scénario à la fois évanescent, précis et magique (tiré d'une nouvelle de Murakami), une mise en scène qui n'hésite à recourir ni à l'emphase ni à l'intimité (et qui peut réunir les deux), un jeu d'acteur captivant, une photographie absolument somptueuse (certaines scènes - la neige, le bord de l'eau, la répétition dans le jardin - sont parmi les plus belles que j'ai vu cette année).

    Au-delà des qualités techniques du film, c'est son contenu profond qui ensorcèle. Le ballet des rencontres au fil des années (avortées, inattendues, interrompues), la méconnaissance de soi-même et des autres, le sens de notre existence et la puissance de la nature : Hamaguchi tisse la fine trame d'une philosophie personnelle et poétique qui m'a sidéré par sa puissance.

    Drive my car nous tient en haleine pendant plus de trois heures, thriller psychologique et sentimental, parsemé d'éclair de génie saisissant, tel la représentation finale de la pièce de Tchékov. Pour moi le film de l'année, et même peut-être un peu plus.
    Martin Scorsese
    Martin Scorsese

    1 critique Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 21 août 2021
    Lecteur de Murakami et amateur des films japonais j'ai trouvé ce film d'un ennui total.
    A part de très rares moments ,tout est creux , vide de sens , répétitif, sans inspiration...
    Je déconseille ces trois heures sans intérêt.
    Fegatilliugo
    Fegatilliugo

    6 abonnés 20 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 juin 2022
    Drive My Car est bon dans le fond mais mauvais dans la forme. Bon dans le fond car l'histoire autour du personnage principal et la façon dont va être traité son deuil après la mort de sa femme est bien développer. À travers les différents dialogues et personnages secondaires qui ľentoure. Le film m'a d'ailleurs pris à contre-pied car je m'attendais à une romance entre le personnage principale et la chauffeuse sauf que pas du tout et çela prend tout son sens . Ils ont tout les deux perdus quelqu'un de chère et se complète à travers leur dramaturgie.

    Mais dans la forme c'est plus compliqué car le film est d'une lenteur absolue. Et la mise en scène n'y aide pas avec beaucoup de plan fixe et une musicalité quasiment inexistante. Les nombreux monologue sont souvent pertinent mais renforce ce sentiment de longueur.

    Un film qui ne conviendra pas à tous le monde, faut s'accrocher, je suis moi même perplexe.
    Childeric
    Childeric

    4 abonnés 3 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 7 octobre 2021
    J'aurais mis une note négative si je l'avais pu. Trois heures de vacuité absolue, nombrilistes à l'extrême. On dirait une caricature de cinéma germanoprantin à la Klapisch, et pourtant c'est du cinéma japonais. Les personnages sont des statues vides de toute émotion, totalement creux, il ne s'y passe absolument RIEN. Ah si, il y a 2-3 jolis paysages. C'est un peu limite pour combler 3h laborieuses.
    Fabien D
    Fabien D

    177 abonnés 1 134 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 août 2021
    En adaptant une nouvelle de Murakami, Hamaguchi signe un film à la fois poétique et ésotérique traversé de moments de grâce. Il livre une œuvre assez limpide malgré ses trois heures et ses longs tunnels de dialogue et traite du deuil et de la culpabilité sans jamais sombrer dans le pathos. Son film est lancinant et hypnotiques, c'est une méditation sur la vie, la mort et l'art empreinte d'une grande pureté. Les scènes de répétitions de Oncle Vania de Tchekov sont passionnantes et donnant envie de relire l'œuvre du dramaturge russe. Drive my car est un film à la fois linéaire et mystérieux, qui se dévoile autant qu'il ne se dérobe à nous. C'est troublant énigmatique et même poétique. Et les scènes de route sont magnifiquement filmées. Une pleine maîtrise de la mise en scène et du scénario qui montre qu'Hamaguchi,après le déjà très beau Asako I et II, est un auteur à suivre de très près.
    Jack K.
    Jack K.

    13 abonnés 52 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 août 2021
    Le film de 3 heures tourne autour de la pièce de théâtre « oncle Vania » d’Anton Tchekhov (pièce qui fait 3h également). Mais il est aussi une adaptation des nouvelles de Haruki Murakami « Des hommes sans femmes » dont il cite des passages entiers.
    C’est une belle réussite cinématographique ; on ne s’y ennuie pas un instant. Les acteurs sont tous attachants, les images sont belles et la narration fait la part belle aux sentiments. L’amour, le manque, la solitude sont montrés avec finesse. Un bon moment de cinéma.
    Valérie J.
    Valérie J.

    2 abonnés 5 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 23 août 2021
    D'ordinaire je suis sensible au cinéma japonnais, je suis donc allée, vierge de tout avis critique le voir, hier après midi. je me suis emmerdée à un point rare. à l'image du générique qui n'en finit pas d'arriver, j'ai attendu la dernière image avec impatience. un seul point positif, j'ai pu m'assoupir et même dormir un peu.
    Pierre Kuzor
    Pierre Kuzor

    108 abonnés 327 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 septembre 2021
    Ai vu "Drive my car" du réalisateur japonais Ryusuke Yamaguchi. Que j'aurais adoré adorer ce film parfait dont je me faisais une joie de voir. Absolument tous les ingrédients sont là pour que je crie au chef d'oeuvre, une mise en scène souple et jamais démonstrative, un scénario extrêmement travaillé et construit, une interprétation intériorisée, une photographie soignée, un rythme qui prend son temps... mais hélas je ne suis jamais vraiment rentré dans ce long métrage de 3 heures. J'ai toujours eu la sensation de me voir en train de visionner le film qui m'a paru assez long et très répétitif. Yusuke Kafuku est un metteur en scène de théâtre à qui l'on demande de monter "Oncle Vania" dans la ville d'Hiroshima, nous suivrons donc tout le processus de création des auditions à la première. Les organisateurs du festival théâtral lui interdisent de conduire lui même sa voiture pendant toute la durée de son contrat et Kafuku se retrouve dans l'obligation de se laisser guider par les mains expertes de Misaki Watari, jeune femme mutique et discrète. Leurs destins sont liés par des points communs qui vont les métamorphoser au fur et à mesure des longs trajets en voiture sur les routes nippones. J'ai souvent eu la sensation que le scénario très (trop) écrit ne laissait rien au hasard, que tout jusqu'au plus petit détail devait être justifié, expliqué, pour s'emboiter dans cette mécanique psychologique... jusqu'à parfois friser l'invraisemblable. Le rapport du metteur en scène et du rôle principal sont prévisibles et pas très crédibles. Les scènes d'apprentissage de texte dans la voiture sont redondantes et fatigantes au fur et à mesure des kilomètres. Les scénaristes ne font pas toujours confiance à l'intelligence du spectateur et le texte d'"Oncle Vania" est sur-utilisé pour bien nous nous faire comprendre les correspondances entre l'état du personnage principal et ceux de Tchekhov. J'ai surtout été fasciné par la jeune conductrice qui est uniquement spectatrice et qui sera bien malgré elle l'élément perturbateur... mais n'ai je pas surtout été hypnotisé par son interprète incroyable qu'est Toko Miura ? Comme souvent en voiture j'ai eu régulièrement l'impatience d'être arrivé, d'être à la limite de l'agacement par les paysages répétitifs de l'autoroute et d'avoir qu'une envie celle de faire une pause pour me dégourdir les jambes... Dommage mais peut être n'était ce pas le bon jour pour faire ce voyage.
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 21 novembre 2021
    Film long et soporifique, plusieurs histoires se superposent sans toujours se croiser. Il faudrait voir plusieurs fois pour y comprendre quelque chose mais franchement 3 heures c'est sans appel et puis n'est pas spécialiste d'Oncle Vania qui veut !
    etienne r
    etienne r

    3 abonnés 1 critique Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 25 août 2021
    Une purge de plus de 3h, je ne crois pas m'être autant ennuyé au cinéma. Les scènes documentaires de voiture alternent des monologues verbieux et sans âme, ou chaque acteur récite dans sa propre bulle son texte creux. Mon conseil: soyez vigilant a la qualité des fauteuils, vous pourrez au moins faire une bonne sieste. PS : c'est aussi l'occasion d'apprendre le langage des signes coréen.
    Jipéhel
    Jipéhel

    38 abonnés 176 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 30 août 2021
    Ceux qui survivent ne cessent de penser aux morts

    Ryusuke Hamaguchi adapte ici un extrait du recueil Des hommes sans femmes de Haruki Murakami. Et au passage, empoche le Prix du scénario à Cannes, au demeurant, un prix bien mérité. Alors qu'il n'arrive toujours pas à se remettre d'un drame personnel, Yusuke Kafuku, acteur et metteur en scène de théâtre, accepte de monter Oncle Vania dans un festival, à Hiroshima. Il y fait la connaissance de Misaki, une jeune femme réservée qu'on lui a assignée comme chauffeur. Au fil des trajets, la sincérité croissante de leurs échanges les oblige à faire face à leur passé. 180 minutes d’une virtuosité sans pareil, le tout servie par un casting +++. Du grand art !
    Il y a ici, de toute évidence deux films distincts… la preuve en est que le générique n’arrive à l’écran qu’au bout d’une bonne heure, séparant ainsi les deux histoires qui vont pourtant finir par s’imbriquer étroitement. Un film très lent et pourtant sans une seconde d’ennui tant les surprises jalonnent le scénario et ce, jusqu’à l’ultime minute. Aux yeux de Ryûsuke Hamaguchi, endosser plusieurs identités est une forme de folie socialement acceptée. Ce drame tente d’atteindre une forme de vérité à travers les sentiments contradictoires traversés par les membres d’une troupe de théâtre. Le texte de L’Oncle Vania de Tchékhov supplante souvent les dialogues des personnages du film, jusqu’à une dernière scène bouleversante de beauté et d’inventivité. Un coup de génie. Rien que pour lui, ça vaut le coup d’attendre 3 heures. Hamaguchi aime les expériences cinématographiques. Après Asako I et II, Senses 1,2,3,5,5, il nous offre – car c’est un cadeau -,
    Hidetoshi Nishijima, Toko Miura, Masaki Okada, Reika Kirishima et les autres sont absolument époustouflants dans ce film qui nous parle de deuil, de parole juste, d’écoute et de création artistique. C’est un chef d’œuvre limpide, éblouissante et ciselée dans ses moindres détails. Rarement les relations humaines et les rapports amoureux ont été scrutés avec autant d’acuité. Le film envoûtant d’un réalisateur inclassable à découvrir de toute urgence. A coup sûr, un des sommets de l’année.
    Jean-Baptiste B
    Jean-Baptiste B

    33 abonnés 4 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 25 septembre 2021
    Après un pré générique intriguant de 45 min tout de même, le film s'étire et se répète dans ce qui semble être une boucle infinie et terriblement ennuyeuse. Je pense que c'est typiquement le genre de film où l'effet exotique du Japon joue à plein sur les critiques positifs, mais la substance du film est très pauvre en définitive. Si un européen écrivait un film pareil, la plupart jugerait ça prétentieux et vain je pense. Est ce que ce film a du succès au Japon?
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