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    Drive My Car
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    210 critiques spectateurs

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    GilDEB
    GilDEB

    4 abonnés 35 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 avril 2022
    Oscar vraiment mérité. Acteurs, Réalisateur, Cadreurs et tout : du grand art. Attention cependant : ce film prend une autre dimension si on connaît bien (et même très bien) le texte d'Oncle Vania de Tchékov. Ce n'est plus un road movie de plus mais une intelligence plongée dans ce texte d'une beauté absolue. Et oui après ces 3 heures de pure émotion "nous nous reposerons, nous nous reposerons, nous nous reposerons"
    Marie D
    Marie D

    12 abonnés 46 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 août 2021
    Le plaisir se voir un roman de Murakami à l'écran.
    Toujours fan.
    Le sujet et l'ambiance du roman sont respectés.
    Une quiétude troublée parfois par les ronflements d'un spectateurs :-)
    cinema76
    cinema76

    9 abonnés 88 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 août 2021
    Le plus beau film du moment, tout en finesse sur le deuil , ses personnages qui se réparent de leurs blessures une merveille
    On ne voit pas passer les 3 heures
    Marko P
    Marko P

    3 abonnés 18 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 novembre 2021
    Merveilleux film qui m’a tiré des larmes plusieurs fois tellement tout est pudique, intelligent, profond, d’une humanité sidérante. J’aime ces gens, ce qu’ils font, ce qu’ils se disent, en résonance avec la pièce de Tchekhov “Oncle Vania” qu’ils répètent tout au long de cette histoire dont les 3 heures ne se passent pas au volant de la voiture comme on pourrait le redouter mais dans différents lieux d’un Japon formidablement filmé et présent. Paysages urbains de jour et de nuit, insulaires ou bucoliques (comme dans Senses où les lieux avaient autant d’importance que les états d’âme). Les dialogues sont toujours surprenants, inattendus, et il y a des rencontres où l’intimité se révèle avec une très grande intensité. Il y a quasiment 3 fins successives dont le dernier plan est à chaque fois bouleversant. Et une voiture qui unit, suscite la confession et apparaît comme un état d’esprit à elle seule. Une palme d’or n’aurait pas été du luxe.
    ffred
    ffred

    1 683 abonnés 4 008 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 25 mars 2022
    Du réalisateur j’avais beaucoup aimé Senses, film de plus de cinq heures sorti chez nous en deux parties. J’avais raté en salle ce nouveau film, déjà couvert de prix et de nominations aux Oscars ce dimanche (dont meilleur film). C’est un tort car la vision sur grand écran m’aurait sans doute amener une plus grande satisfaction encore. Car voilà sûrement le meilleur film japonais et le meilleur tout court vu depuis longtemps. Je ne lui trouve aucun défaut. La mise en scène est juste parfaite, maitrisée, intime, virtuose. Le scénario, adapté d’une nouvelle de Haruki Murakami, est d’une grande finesse, aussi délicat que puissant, nous offrant des personnages attachants, en proie à leur démons, tout autant qu’une belle réflexion sur le deuil, la création artistique et la condition des comédiens. Même si le rythme est plutôt lent, on ne s’ennuie pas une minute malgré les trois heures. Même si je peux comprendre que la longueur, la lenteur et le sujet peuvent rebuter. L’interprétation est magistrale, du premier au dernier rôle tous les acteurs sont aussi convaincants que charismatiques. Enfin, techniquement l’ensemble est une splendeur, les images sont sublimes, que ce soit les intérieurs, les scènes de voitures en ville de nuit ou celles dans la nature. Ryūsuke Hamaguchi confirme donc largement les espoirs mis en lui et s’impose comme un grand réalisateur. Drive my car est sans conteste le plus beau film de 2021, voir plus. Profond, sensible, intelligent, émouvant, juste magnifique. Un chef d’œuvre fascinant et envoutant.
    Isabel I.
    Isabel I.

    36 abonnés 317 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 septembre 2021
    Le lundi 6  septembre 2021
    Drive my car
    Combien de jours m'a t'il fallu pour pouvoir sortir de cette voiture et enfin exprimer mon ressenti . Je n'avais pas envie de quitter mon siège de passager clandestin , je voulais rester le témoin caché de cette histoire, de ces histoires . Je voulais continuer à écouter Yûsuke Kafuku et Misaki Watari . Comme le générique du film qui arrive au bout de 45 minutes, il m'a fallu du temps pour émerger.
    Juste commencer cette chronique en disant " j'ai aimé " sans trop même savoir pourquoi .
    J'ai été séduite. 
    Le film est long mais cette  durée,  ce temps  sont précieux.
    Les hasards "en attendant godot" pour commencer ce film ( #"Le triomphe" vu la veille ) l'attente déjà , la temporalité .
    L'attente, l'espoir.
    Des hasards plus douloureux,  des souvenirs,  ceux des autres surtout.
    Des coïncidences dans les silences,  dans les souffrances .
    Le deuil, les deuils, des êtres aimés.
    Des renoncements sans jamais oublier.
    La blessure,  les blessures, celles de l'âme,  celle du corps.
    La voiture personnage central
    La voiture celle qu'on conduit témoin des souffrances
    Celle dans laquelle on est conduit
    Complice des cheminements de chacun , des confidences, des pensées cachées, des secrets avoués.
    Impossible d'aller plus loin pour exprimer  ce qui m'a tant séduit au risque de gâcher votre plaisir de cheminer avec eux .
    Juste cette scène, ses deux mains dressées hors de la voiture  qui tiennent,  comme des drapeaux libres , les cigarettes, la fumée s'échappant. Deux mains, deux personnages, deux histoires mais une seule complicité pour quel avenir ? Je crois alors à l'optimisme, la vie est là devant ,on est sur cette route.
    Francois Descols
    Francois Descols

    8 abonnés 58 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 18 août 2021
    Rythme lent, théâtre filmé, double voire triple jeu entre les différents personnages, narration inutilement alambiquée, fin énigmatique.
    Jeu en miroir entre la pièce Oncle Vania, la vie des acteurs et leur secret
    Elvira de Bord
    Elvira de Bord

    111 abonnés 11 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 septembre 2021
    Très beau film, touchant, poignant avec des images magnifiques. L'histoire se revèle peu à peu au gré des voyages. La mise en scene de my uncle Vania est un parallele subtil avec les evenements et la vie des personnages. Tout s'enchaine parfaitement et on ne voit pas le temps passer. La qualité des dialogues est exceptionelle.
    saxoman
    saxoman

    14 abonnés 173 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 octobre 2021
    L'attachement pour ce film ne va que crescendo du début à la fin. Les personnages ne se révèlent que progressivement, à commencer par le froid , hautain et presque antipathique Kafuku. Mais ce metteur en scène porte en lui son poids de remords (qui ne seront exprimés qu'à la fin) et qui le pousse à être sans égards avec ses comédiens. La scène entre Kafuku et sa chauffeure (magnifiquement interprêtée par Toko Miura) devant les ruines de la maison de cette dernière nous émeut jusqu'aux larmes. Ce film est un bonheur. Arigato Ryûsuke Hamaguchi san !
    FaRem
    FaRem

    8 527 abonnés 9 445 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 juillet 2022
    À l'image du personnage de Yusuke Kafuku qui se laisse conduire pour tous les trajets de son nouveau travail, le spectateur accepte également de se laisser guider par le réalisateur sans savoir où il va nous mener. "Drive My Car" n'est pas forcément difficile à cerner dans le sens où tout est assez clair, mais la destination finale reste floue. Quel est le véritable but de ce film qui semble rester sur la même voie pendant tout le trajet. La vie, le deuil, l'amour le travail, il est question de beaucoup de choses et Ryûsuke Hamaguchi n'hésite pas à rebattre les cartes après une longue et très bonne introduction. La force du film est son écriture fluide et dense des personnages et de l'histoire ainsi que la mise en scène millimétrée de Ryûsuke Hamaguchi qui ne laisse rien au hasard. Cependant, j'ai attendu quelque chose qui n'est jamais arrivé. Le film n'a pas cette petite étincelle ou émotion qui va donner une autre dimension à l'ensemble, et ce même s'il y a quelques scènes charmantes au cours desquelles les personnages s'ouvrent un peu et se laissent aller à quelques confidences. C'est agréable et doux, et ce n'est surtout jamais ennuyeux, ce qui est une bonne chose pour un film de trois heures, mais il m'a manqué ce petit quelque chose qui m'a fait décrocher juste avant la fin. Des deux films que Ryûsuke Hamaguchi a sortis en 2021, j'ai préféré "Wheel of Fortune and Fantasy" qui m'a fait ressentir beaucoup plus de choses même si on ne peut évidemment pas comparer les deux films qui n'ont pas le même style ni la même durée.
    L'AlsacienParisien
    L'AlsacienParisien

    627 abonnés 1 403 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 septembre 2021
    J'ai pris du temps avant d'aller voir "Drive My Car", Prix du Scénario au dernier festival de Cannes. Ces trois heures de film me rebutaient. Mais au vu des excellentes critiques, j'y suis allé sans rouspéter, convaincu que je ne le regretterai pas. Et ce fût le cas. "Drive My Car", par sa mise en scène, ses acteurs et ses thèmes, parvient à nous déconnecter du présent pour nous plonger totalement dans une oeuvre atypique, poétique et mystérieusement immersive. J'avais l'impression, à ma sortie de salle, d'avoir dévoré un gros roman, dense, palpitant mais aussi dur et sombre. D'un côté, il y a un acteur et metteur en scène qui démarre une résidence dans un grand théâtre afin d'y monter "Oncle Vania" de Theckhov, et ce, suite au décès brutal de sa femme quelques mois auparavant. De l'autre, il y a sa conductrice personnelle, imposée par la production, une jeune femme mutique et pétrie de culpabilité. Lors de leurs nombreux trajets professionnels, dans l'espace clos de sa voiture, les dialogues formels se transforment en confidences et le deuil qui les habite secrètement chemine vers une libération. Autour d'eux gravitent d'autres personnages, eux aussi en pleine reconnexion à leur identité profonde. Le cinéaste japonais Ryusuke Hamaguchi ouvre son film avec un prologue de trois quarts-d'heure, avant de lancer son générique, ce qui peut rebuter certains spectateurs qui n'ont pas l'habitude de ce genre de format. Mais ce démarrage atypique permet aussi de donner le ton, entre silences et paroles, et de mettre en exergue toute la douleur, la fragilité et la complexité de son personnage principal. Avec une force tranquille toute particulière, cette oeuvre-fleuve aborde les thèmes du deuil, de la création artistique, du rôle cathartique de l'acteur, de la parole et de l'écoute vraies sans jamais perdre le cheminement progressif de ses personnages vers l'acceptation d'une réalité difficile à accepter. Car, d'une certaine manière, si la plupart des personnages se fourvoient dans le leurre de la fiction théâtrale, la jeune chauffeuse semble se refermer sur elle-même, quitte à s'extirper de toutes relations sociales. Et c'est à partir de ces positions diamétralement opposées que se déroule une rencontre véritable, où les rouages les plus intimes semblent se remettre en mouvement. Les souffrances se mêlent et s'entrecroisent alors que les allers-retours incessants se multiplient et élargissent le champs des possibles. Puis, il y a aussi la singularité de cette pièce de théâtre polyglotte, où les langages deviennent sons et où les corps démystifient le poids des mots. La présence d'une comédienne sourde et muette au casting est à l'origine de quelques moments de grâce, où le temps se suspend. "Drive My Car", tout en prenant son temps et en évitant tout lieux communs, parle de nos pertes et de nos échappatoires, de nos petites morts et de nos renaissances. Souvent, le cinéaste réussit à dire beaucoup sans dire un mot, mais quand les langues se délient, les idées abstraites résonnent très concrètement. Déconcertant et agréable, rare et puissant.
    Acidus
    Acidus

    714 abonnés 3 701 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 mai 2022
    Je découvre Ryūsuke Hamaguchi avec son "Drive My Car", film aux thèmes variés et jouant énormément sur les diverses relations entre les personnages. C'est typiquement le genre de long métrage à l'ambiance posé mais qui dégage une certaine force, une intensité émotionnelle. En plus d'un scénario intelligent et sensible, le cinéaste japonais nous propose une image belle et soignée.


    Un drame réussi malgré quelques longueurs, notamment les répétitions que je trouve un peu trop nombreuses.
    Cinememories
    Cinememories

    478 abonnés 1 465 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 20 janvier 2022
    Quatre chapitres de « Senses » ont posé le ton dramaturgique et émotionnel du cinéma de Ryusuke Hamaguchi. Deux chapitres sur « Asako » ont approfondi le témoignage d’un désir sur la scène du quotidien. À présent, sa narration, toujours aussi dense et généreuse, est compressée dans un unique ensemble, toujours en mouvement. Il a su tirer le meilleur parti de la nouvelle d’Haruki Murakami, « Des Hommes sans femmes », dont on aura déjà pu voir quelques-unes de ces œuvres adaptées à l’écran (Burning, Norwegian Wood). On y retrouve la même solitude qui hante ses héros, engouffrés dans les ténèbres, incapable de trouver la parole, ou ici la réplique, afin d’accepter de vivre dans le présent. C’est avec autant de subtilité que le cinéaste maîtrise les vertus de l’intrigue, tout en injectant à cette lente chute la possibilité de rédemption, tant attendue par des corps errants.

    Pas étonnant dès lors d’ouvrir le film sur un décalage, significativement chargé en deuil, où la silhouette d’Oto (Reika Kirishima) ne trouve pas de couleur ou de mouvement, là où son époux Yûsuke Kafuku (Hidetoshi Nishijima) possède sans le savoir, les clés de ses propres chaînes. Le couple file dans une direction que l’on revisite avec une tendresse envoûtante, sans pour autant asphyxier le spectateur d’une rancœur ou d’une logique implacable. Les relations sont complexes et mêlent intimement le langage du corps et l’émotion, chose qui unira tous les personnages, sur une même scène, sous le même soleil et dans le même labyrinthe urbain, qui les persuade d’être au bon endroit. Le travail apporté au son justifiera donc bien plus les transitions, renouvelant par la même occasion des enjeux qui donneront un peu plus d’élan aux personnages mutilés. Yûsuke porte un chagrin et une incroyable retenu dans cette forme de testament qu’il se fait à lui-même, lorsqu’il s’aventure sur les routes, moment propice où il peut se confronter aux fantômes de son passé.

    Il répète les mêmes trajets et les mêmes dialogues, mais pour nous seulement, il récite la pièce « Oncle Vania » d’Anton Tchekhov avec plusieurs niveaux de lecture, à ne plus savoir s’il est encore maître de ses répliques ou seulement le reflet de son personnage, avec qui il partage la tragédie. Dans cette démarche, c’est également un reflet qui l’a enfermé dans ce jeu de non-dit. Le metteur en scène qu’il est aura beau comprendre comment dépasser le jeu de la parole, comme en témoignent les nombreuses séances de lecture, consistant à s’écouter, se regarder et ressentir l’appel du texte, il ne parvient pas à se détacher de son épouse et saute sur la première occasion de lui refaire la conversation. C’est une empreinte bouleversante que Hamaguchi laisse là, alors que l’homme aliéné se voit associer à la conductrice aguerrie, Misaki Watari (Tôko Miura), qui porte également la cicatrice d’un deuil personnel. Ensemble, ils prennent la route, des allers-retours dans un circuit qui les forcera malgré eux à s’exprimer et à se libérer d’une charge émotionnelle, qu’ils tendent comme une cigarette vers le ciel, présage symbolique d’un encens qu’ils préfèrent consommer au lieu de le laisser s’embraser.

    « Drive My Car » est une sublime expression des sentiments, où la voiture rouge constitue à la fois le fardeau et la délivrance des héros. Celui ou celle qui tient le volant du véhicule n’est-il pas identique à la personne qui se livre sur scène ? N’y a-t-il pas un écho poignant dans un discours qui trouve le mot de fin, entre Yûsuke et le reflet de sa jeunesse perdue ? Ce sont des questions qui guident le récit, mais qui n’orientent jamais la trajectoire des personnages, qui ne cessent de rouler vers l’inconnu, vers le passé ou des fantômes. Il ne restera donc plus que des gestes, rayonnant d’onirisme, pour donner un sens au corps et rendre la voix à celui qui n’en a plus besoin.
    Hotinhere
    Hotinhere

    543 abonnés 4 937 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 juin 2022
    Un drame psychologique sur la rédemption d’une grande délicatesse et sensibilité, traversé de moments bouleversants, mais également de longueurs interminables. 3,25
    Santu2b
    Santu2b

    246 abonnés 1 785 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 décembre 2021
    Le générique de "Drive my Car" débute au bout de quarante minutes, ce qui en dit long sur la physionomie générale du film. "Drive my Car" est une oeuvre longue, peut-être trop, mais un des films à découvrir cette année. Adapté de l'oeuvre de Haruki Murakami, il est très difficile d'en restituer la densité. Avec sa galerie de personnages et de situation, "Drive my Car" édifie un archipel du deuil et de la resilience. Un metteur et scène et une chauffeuse, des scènes de répétition de Tchekhov : Ryūsuke Hamaguchi interroge la capacité des hommes à trouver dans le théâtre ou d'autres domaines les ressources pour se relever d'une perte douloureuse. Après d'autres succès comme "Sense" ou "Asako", celui-ci s'affirme parmi les plus grands japonais actuels.
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