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    Drive My Car
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    210 critiques spectateurs

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    SB88
    SB88

    22 abonnés 1 145 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 4 mai 2024
    3 heures pour un film lent, trop lent. Il y a bien un peu de subtilités. Je pensais que le film allait se réveiller spoiler: quand l'homme découvre la tromperie de sa compagne
    - mais non ! Tout reste plat spoiler: et des dialogues interminables dans la voiture
    .
    J'ai perdu 3 heures de ma vie ! C'est d'après une nouvelle !? Quelle blague ! Où est la chute ?
    2,3/5
    oldsport
    oldsport

    14 abonnés 95 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 mars 2022
    La rencontre de deux êtres ou plutôt deux solitudes portant un lourd secret et qui vont apprendre à se connaître.Pas vraiment un road movie (sauf l'épilogue ) ,le film étire incroyablement les scènes de répétition de la pièce de Tchekhov.Le ton est sérieux,digne et on a pas vraiment l'autorisation de sourire pendant les 3 longues heures de ce beau mais encore une fois trop long film . L'émotion est contenue et le final m'a semblé décevant.A voir mais pas le chef d'oeuvre annoncé.
    Niiiko
    Niiiko

    2 abonnés 15 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 août 2021
    Chef d'œuvre, je pense qu'il me restera gravé comme une poignée de films, véritables œuvres d'art tout en étant prenant de bout en bout, les 3 heures passent sans qu'on regarde sa montre car le scénario et le montage font que le rythme est exactement ce qu'il doit être
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 347 abonnés 4 137 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 mars 2022
    “Drive my car” est l’adaptation du recueil “Des hommes sans femmes” de Haruki Murakami par le cinéaste japonais Ryūsuke Hamaguchi. Reconnu sur la Croisette, ce dernier nous avait fait vibrer avec la première série au cinéma “Senses” d’une durée totale de 317 minutes, puis avec la très jolie romance “Asako I&II”.
    Couronné du Prix du scénario à Cannes, “Drive my car” entre dans l’intimité d’un metteur en scène de théâtre. Marié à une scénariste, le couple s’aime autant qu’ils se cachent leurs incompréhensions, notamment des infidélités et la mort de leur enfant à l’âge de quatre ans. C’est dans sa voiture suédoise, la Saab 900 que l’homme se réfugie dans ses pensées et répète les dialogues d’une pièce de Tchekhov grâce à une cassette audio. Cette structure tracée dans la vie de Yūsuke va être chamboulée par un drame inconcevable. Deux ans plus tard, Yūsuke est invité à Hiroshima pour monter sa pièce. Pour des raisons d’assurance, il est contraint de laisser une jeune femme de 23 ans conduire sa voiture. Le duo va apprendre à s’apprivoiser et se confier peu à peu.
    D’une durée de trois heures, “Drive my car” s’impose avec fluidité et délicatesse autour de silences et de non-dits magnifiques. Dans une mise en scène subtile, Ryusuke Hamaguchi présente un drame initiatique sur le deuil et la relation poignante entre deux inconnus. La durée faramineuse de ce road trip poétique pourra déplaire à plus d’un, mais les âmes courageuses y découvriront une œuvre bouleversante.
    D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
    Alain D.
    Alain D.

    579 abonnés 3 272 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 18 août 2022
    Ayant pourtant reçu plusieurs récompenses et de bonnes critiques, ce Drame coécrit et mis en scène par Ryūsuke Hamaguchi m'a beaucoup déçu. Avec une introduction de quarante minutes, ce film au rythme lent est beaucoup trop long. D'autres éléments m'ont perturbé comme le montage volontairement troublant ou les voix off narrant les scènes ...
    Pourtant amateur du cinéma asiatique avec Hirokazu Kore-eda, Bong Joon Ho ou de Chloé Zhao, désolé de me montrer imperméable à l'ambiance et à la psychologie nippone de ce réalisateur où l'excès de subtilité frise parfois l'opacité.
    Loïck G.
    Loïck G.

    332 abonnés 1 666 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 mars 2022
    Ryusuke Hamaguchi aurait pu rogner, accélérer, dévier sur des ellipses …. Bref faire un autre film pour nous rappeler comment la mort s’entretenait avec les vivants et donnait encore un sens à la vie . Mais Ryusuke Hamaguchi a fait ce film-là , écrit avec beaucoup de sensibilité, prétextes et transferts ( de rôles, de personnalités, d’amants …) autour du deuil et de la création artistique, mêlés. Un metteur en scène obsessionnel ( on ne touche pas à sa voiture ) , une jeune fille qui ne sait que conduire, un comédien de la relève, et l’univers de Tchekhov en préparation dans ce film qui parle donc aussi de théâtre. Ryusuke Hamaguchi mêle ainsi plusieurs caractères pour ne fondre qu’un seul récit, une suite d’images très prenantes, souvent entêtantes où les mots de Tchekhov résonnent encore assez bien dans le quotidien de chaque protagoniste. Chacun pourrait y retrouver alors un peu de soi confie le réalisateur dans sa réalisation sobre et efficace. Le film est long, parfois traînant, jamais ennuyeux. Le temps ne nous est plus conté. Il défile simplement, joliment …
    Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    266 abonnés 1 634 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 septembre 2021
    L’amour et la fidélité, le deuil et la culpabilité, la difficile voire impossible compréhension de l’autre, l’introspection et l’ouverture, l’art et la vie… Grande richesse thématique pour ce nouveau film de Ryusuke Hamaguchi (Senses, Asako…). On y retrouve avec plaisir la patte du réalisateur : douceur et finesse, exploration précise – sur un temps long permettant la subtilité et la profondeur – de la psyché et des émotions des personnages, de leurs relations… On y retrouve aussi, avec non moins de plaisir, le style de l’écrivain Haruki Murakami (dont une nouvelle a donné la matière première du film) : foisonnement imaginaire et romanesque, goût du mystère, plaisir de le sonder… Il y a ici quatre personnages principaux, donnant lieu à quatre beaux portraits nourris de récits qui se croisent, quatre histoires principales – porteuses d’autres histoires plus petites – qui sont confrontées par ailleurs au drame d’Oncle Vania, la pièce de Tchekhov, dont la mise en scène s’élabore au cours du film, en fil rouge. Plusieurs fils narratifs s’entremêlent, donc, pour un scénario-canevas intelligemment tissé où chaque motif fait sens à plusieurs niveaux dans un jeu de mise en abyme, de miroir ou de transfert entre les personnages et les multiples histoires. Ce film, au-delà de ses problématiques humaines, est ainsi un vibrant hommage à l’art de raconter – raconter la réalité, raconter des fictions – pour mieux appréhender la vie, vivre avec son passé, s’inscrire au présent, se projeter dans l’avenir. On parle donc beaucoup dans ce film. Et souvent à bord d’une voiture, véhicule d’expression et d’empathie, dont les différents trajets épousent symboliquement les différentes trajectoires de vie des personnages. Ce road-movie comporte quelques scènes mémorables en termes de réflexion et d’émotion, d’étrangeté et de grâce, magnifiquement limpides, faisant oublier quelques petites longueurs. Parmi les pépites du scénario : le rapprochement savoureux entre orgasme et inspiration créatrice…
    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    99 abonnés 1 800 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 décembre 2021
    Adaptation d’une nouvelle de Haruki Murakami, ce film de 3h – le cinéaste a malicieusement inséré le générique de début après une introduction de… 45 minutes – nous embarque dans la vie d’un metteur en scène de théâtre nippon et de son entourage constitué de sa femme, de sa conductrice étrange et mutique et d’un jeune comédien déchu. D’abord distants, ces personnages vont se rapprocher, comme liés par l’expérience personnelle d’un deuil. Solidement mis en scène, regorgeant de détails d’une grande finesse, ce long-métrage de facture classique est propre, soigné et émouvant. Sans être bouleversant, il prend la forme d’une belle et modeste leçon sur la fragilité de l’existence. Prix du scénario au Festival de Cannes 2021.
    cinéman
    cinéman

    38 abonnés 801 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 22 juin 2024
    Surnoté. Un metteur en scène japonais dépressif fait jouer Oncle Vania de Tchekov, avec de nombreux trajets en voiture dont on se demande bien la signification, tout en se remettant difficilement de la mort de sa femme. C'est lent, long, pour un résultat qui n'en vaut pas le coup : juste de vagues discussions sur la vie, la mort, le souvenir des défunts, et beaucoup de longueurs sans dialogues. Seul pojnt fort : c'est bien interprété. Mais vaut mieux éviter de gaspiller 3h de sa vie pour cette oeuvre froide et assez noire.
    fabrice d.
    fabrice d.

    26 abonnés 1 501 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 mai 2024
    Ce film demande de prendre une certaine approche je trouve et peut éventuellement déstabiliser le spectateur lambda, un peu comme moi. C'est une histoire d'hommes et de femmes, une histoire de vie, plusieurs vies, celles d'hommes et de femmes de théâtre et de télévision. C'est lent, mais une ambiance se crée, notamment avec le japonais si on regarde en VO, la Saab 900 rouge, les personnages calmes et apaisés en surface mais avec plein de ressentis à l'intérieur. Bref, c'est un conte de la vie, mêlant le théâtre, l'amour, les non-dits et révélations finales. C'est un continuel recommencement. Bref, une histoire sous forme de conte, peut-être un peu longue.
    Fabios Om
    Fabios Om

    49 abonnés 1 268 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 mai 2022
    Un film s presque trois heures c'est pas forcément mon truc ou même pour un film de cette durée il faut qu' esce soit bien fait et bien écrit, et bien réaliser pour pas perdre et ennuyer les spectateurs , pourtant c'est ce qu'il arrive ici , car FRANCHEMENT les trente premières minutes du film ne servent à rien et n'importe quasiment rien à histoire du film et au film en lui même ça en est presque ennuyeux avant cela . Une fois les 30minutes passer le film est plutôt intéressant, est aussi plutôt intrigant par endroit qui nous montre une autre facette du cinéma, des casting , du théâtre et tous ce qui entoure ce monde en lui même.
    Les personnages sont plutôt bon , très bien réussie, est les acteurs et actrices sont tous excellent et montre leur haut niveaux de jeux dans ce film . Des décors magnifique , un film qui parle de bien'plus de chose que l'on pourrait le croire un film qui merite sa nomination au oscars en 2022 . a regarder entre amies mais probablement pas mettre entre toute les mains donc à ne pas voire en famille .
    Kat's eyes
    Kat's eyes

    30 abonnés 343 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 mai 2023
    Un film contemplatif et poétique sur le deuil sublimé par la création artistique.
    Si a forme est séduisante, on regrettera que la romance se conjugue au passé et que les relations nouées entre les deux protagonistes soient plus filiales qu'amoureuses.
    Reverdy
    Reverdy

    18 abonnés 90 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 5 décembre 2021
    C'est un film sur la guérison, sur la beauté qui sauve. La parole nous aide à guérir même si cela prend du temps. Drive my car est esthétique et bouleversant.
    Arthur Guezou
    Arthur Guezou

    157 abonnés 1 492 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 avril 2024
    Je n’avais aucune idée de ce que j’allais découvrir mais j’aime beaucoup l’univers de Murakami ; le film étant une adaptation d’une de ses nouvelles. Finalement, le film est bien malgré la longueur. Le scénario est peut-être trop intellectuel mais il faut savoir faire abstraction, la réalisation est poétique et onirique, c’est très plaisant.

    L’histoire prend vraiment son temps, elle en prend même trop. Je n’ai pas eu la sensation de voir un film de 3h mais plutôt un film de 5h. Cependant, malgré une narration lente, le récit est très intéressant. Le parallèle entre l’univers théâtral et la réalité est fait de manière intelligente. D’autant plus que tous les personnages sont suffisamment développés et ont tous le droit à la parole. Chacun à son moment de gloire. Même si l’ennui peut se faire ressentir, j’estime que l’histoire est prenante et ne manque pas de surprise.

    Le mot qui contrôle la mise en scène est la contemplation. Effectivement, la réalisation prend le temps de créer une ambiance. Le silence est tout aussi important que les dialogues. Le film nous laisse autant en immersion avec des plans rapprochés qu’en situation d’observateur avec de longs plans larges qui sortent presque de la réalité. Quant à la musique, elle est très peu présente mais est très puissante lorsqu’elle apparaît. Dans son ensemble, le film est totalement maîtrisé sur le plan de la réalisation avec une photographie marquante et un univers sonore indispensable.

    Je conseille ce film car il s’agit d’une véritable expérience ; le scénario ne manque pas de détail et utilise tous les éléments présentés et la réalisation utilise l’onirisme de ses plans pour nous confronter à la réalité.
    Ninideslaux
    Ninideslaux

    75 abonnés 242 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 septembre 2021

     Que dire en quelques paragraphes de ce film, tiré d'une nouvelle du prolifique Haruki Murakami, dont la richesse mériterait.... tout un colloque! Ryusuke Hamaguchi, qui revivifie la délicatesse et la profondeur du grand cinéma japonais d'autrefois, Ozu, Mizoguchi, aime réaliser des films divisés en chapitres. Senses: 5 chapitres; Asako I et II: Asako I et Asako II, et ici aussi il y a deux chapitres bien distincts (séparés d'ailleurs par le générique) qu'on pourrait tout aussi bien appeler Yûsuke I et Yûsuke II.
               Premier chapitre : un couple de quadragénaires très aisé (bel appart...), très branché (Yûsuke -Hidetoshi Nishijima- est metteur en scène et acteur, Oto - Reika Kirishima- est scénariste pour la télévision) et toujours très amoureux. Après l'amour, ou même pendant, Oto aime imaginer la suite des scénarios fantastico /érotiques qu'elle va proposer: "dans une vie antérieure elle était une lamproie.... qui ne posait les pièges de sa bouche à ventouse que sur des pierres..." Le "couple idéal", dont on apprend qu'ils ont perdu une petite fille de 4 ans et qu'ils n'ont pas voulu d'autre enfant. Pourtant, en rentrant inopinément, Yûsuke trouve dans son lit le charmant et très jeune Takatsuki (Masaki Okada), acteur dans un film d'Oto, ce qui semble le laisser assez indifférent. Mais Oto meurt brutalement d'une hémoragie cérébrale. Fin de la première partie, drame bourgeois: le mari, la morte et l'amant. 
             Dans la seconde partie, Yûsuke part à Hiroshima animer un atelier qui va conduire à la mise en scène d'Oncle Vania, une mise en scène novatrice puisque les acteurs (japonais, chinois ou coréens) s'exprimeront chacun dans leur langue.... y compris la langue des signes (coréenne.... très expressive, un joli ballet dansé par les mains) puisque Sonia est jouée par une muette. Et le veuf a la désagréable surprise de découvrir parmi les postulants Takatsuki, mû par une envie plutôt malsaine de travailler avec Yûsuke.
               Yûsuke a choisi un hôtel éloigne, au bord de la mer. Or, les règles sont inflexibles: pour des raisons d'assurance, Yûsuke ne doit pas conduire sa voiture,  mais il l'adore, cette voiture, une Saab turbo deux portes d'un rouge pétant (mais où diable ont ils retrouvé cette merveille??) et il supporte mal de se voir attribuer de force un chauffeur. En l'occurrence, une chauffeur, Misaki (Toko Miura) une jeune fille mutique, sauvage, mal à l'aise avec les autres, qui ne sait faire qu'une chose dans la vie: conduire. Dont on comprendra que l'enfance a été très difficile.
               Le film dure trois heures. Est il trop long? L'hypocrisie bien pensante voudrait que l'on s'écrie: non bien sûr! En fait, si. Car une thématique secondaire de cette seconde partie c'est: comment jouer Tchekhov aujourd'hui? Comment représenter Tchekhov? et les scènes de travail sont vraiment longues. Un quart d'heure de moins aurait permis peut être de mieux apprécier la splendeur de la fin.
               Petit à petit, on a compris que le "couple idéal" de la première partie vivait sur des fêlures. Ce sont deux écorchés qui partagent la Saab, deux écrasés par une culpabilité qui ne les quitte jamais. Et qui, peut être, vont s'épauler et revivre un peu moins mal, continuer à vivre, comme Sonia et l'oncle Vania....
               C'est magnifique, fort, puissant, subtil. C'est clair: Hamaguchi est un très grand.
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