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    Drive My Car
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    Marc L.
    Marc L.

    44 abonnés 1 567 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 novembre 2022
    En l’espace de seulement quelques années, Ryusuke Hamaguchi est devenu ce qu’on appelle une “bête de festival”, dont chaque projet est attendu et scruté avec attention par tout le gotha cinématographique international. Quoique personnellement plus intéressé par le cinéma de genre que par le cinéma dramatique, celui de Hamaguchi me semblait mériter une attention particulière de ma part : après tout, le dernier Japonais à avoir été considéré de la sorte, Hirokazu Kore-Eda, est devenu un de mes réalisateurs de chevet tous genres confondus. Quant à ‘Drive my car’, il s’agit de l’adaptation en trois heures de quelques dizaines de pages écrites par le grand romancier Haruki Murakami, soit le cheminement d’un homme tout au long d’un processus de deuil. Il est impossible de résumer un tel film, étranger à toute forme d’action et de péripéties, qui décrypte avec minutie les infimes évolutions et rapprochements qui animent ses personnages, aussi vais-je me contenter d'en expliquer le titre, qui en révèle déjà suffisamment.. La voiture en question, c’est une vieille Saab 900 à laquelle le personnage principal, le metteur en scène Yusuke Kafuku, tient tout particulièrement mais que, pour des questions d’assurance, il est obligé de laisser conduire par une jeune femme alors qu’il prépare six mois durant une adaptation multilingue d’Oncle Vania de Tchekov au théâtre d’Hiroshima. Ces trajets solitaires en voiture étaient pour lui l’occasion de répéter la pièce, sa défunte femme l’ayant enregistrée sur cassette en laissant des espaces de silence pour qu’il puisse poser ses propres répliques : depuis le drame, enfermé dans l’habitacle du véhicule, écouter cette voix d’outre-tombe lui permettait aussi de ne pas se résoudre à couper le dernier lien qui le rattachait à la morte, et il ne voit donc pas d’un très bon oeil l’irruption involontaire de cette inconnue dans ce moment très intime pour lui. Restreint à petit nombre de situations (trajets en voiture et répétitions), ‘Drive my car’ a tous le temps de développer ses personnages, tous aussi secrets et réservés les uns que les autres, quitte même à ne lever le voile sur certains d’entre eux que pour le laisser retomber avant qu’on ait pu former une opinion définitive. Il joue aussi beaucoup sur le symbolique à travers l’argument des répétitions théâtrales, lieu privilégié d’expression des émotions, dont l’agencement et l’évalution sont ici confiées à un homme qui se refuse à la pleine compréhension de la mort de sa femme et de beaucoup d’autres choses qui la concernaient. Même si, personnellement, le monde du théâtre en toile de fond, surtout quand il prend autant de place, m’a toujours laissé de marbre, beaucoup de choses m’ont intéressé et même séduit dans ce film d’une grande sensibilité, qui rentre pleinement dans la catégorie d’un “grand cinéma” dans lequel aucun élément visuel, thématique ou de langage n’a été laissé au hasard. Ceci dit, la durée démesurée du film, couplée aux réserves personnelles évoquées plus haut font que je ne peux pas réellement prétendre de cette séance qu’elle a constitué une “bonne soirée”. Aussi lisible soit-il (ou plutôt, si généreux en métaphores et possibilités d’interprétations de ces dernières qu’il est impossible de passer systématiquement à côté de toutes !), ‘Drive my car’ n’en reste pas moins une proposition dramatique d’auteur, austère et peu accessible au grand-public : ce n’est absolument pas un film primé à Sundance, qui cherche à se rendre accessible un peu à tout le monde, avec un assaisonnement High-concept ou une pointe d’humour. Ici, c’est le spectateur attentif qui devra parcourir intégralement le chemin qui mène à la vision du réalisateur. Vous voilà prévenus.
    Edtrail75
    Edtrail75

    17 abonnés 134 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 30 septembre 2023
    « Drive my car » est un film à part, sortant des sentiers battus, ayant mérité son Oscar du meilleur film étranger. Autant prévenir d’emblée : il s’agit d’un film de 3 heures, lent, sans véritables actions.
    Mais « Drive my car » a une réelle force : ses dialogues et sa mise en scène : aller-retours entre le réel et le théâtre, entre la vie quotidienne du metteur en scène (rôle principal) et le jeu des acteurs de sa troupe. Aller-retour entre le réel et le jeu, entre ce qui est vrai et joué, les dialogues faisant le lien entre les deux.
    Filmé tout en retenue, avec pudeur, le spectateur se laisse transporter doucement, sûrement, dans cette allégorie des souffrances personnelles que chacun peut avoir.
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    677 abonnés 2 983 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 19 août 2022
    Du silence au mot, de la douleur ineffable à son expression écrite puis orale, Doraibu mai kâ pense le deuil comme une lente délégation de la parole par laquelle un artiste se reconstruit en construisant une œuvre. L’art offre ainsi la médiation nécessaire entre l’un et les autres, entre l’individu saisi dans sa singularité et le collectif auquel il prête une voix, à la fois sienne, celle de son épouse ravie et celle des comédiens. Ryūsuke Hamaguchi dispose moins d’un talent de conteur que du talent de faire conter, et ses personnages deviennent tour à tour narrateurs et spectateurs attentifs d’une histoire banale et extraordinaire à la fois en ce qu’elle mêle la fiction à la réalité, plutôt convertit la trivialité du quotidien en une matière à songes.

    Il est audacieux d’investir le cinéma, art visuel par excellence, en privilégiant la voix : celle d’Oto qui résonne pendant l’amour et les trajets en voiture, celle de Yūsuke qui se montre directive et précise lorsqu’elle s’adresse aux acteurs, bien plus rare en dehors du travail, celle enfin de Misaki, dont le mutisme initial disparaît à mesure qu’elle est amenée à se dire, à mesure que se compose entre elle et son passager un vivre-ensemble. Au cœur du long métrage se trouvent donc, comme dans toute l’œuvre du cinéaste, des rituels intimes propices à l’éclosion de la parole, des espaces d’immobilité apparente qui font advenir l’humain dans un langage secret alors que rien ne paraît se passer ; une parole qui serait la parole pure, originelle, hors du jeu – voilà pourquoi Yūsuke interdit à ses acteurs les intonations factices et autres tentatives d’appropriation. Lire pour dire, seulement dire. Ces espaces langagiers (véhicule rouge, salles de travail et de spectacle, chambre à coucher) se voient aussitôt cultivés et par le film et par les personnages, ils obéissent à une nécessité qui, quand elle est perturbée par un retard ou un imprévu, engendre de la frustration.

    Règne au cœur de Doraibu mai kâ une alchimie de la parole : du rien naît la chose, du lit d’hôtel vidé de son amante naît l’inspiration, d’Hiroshima naît une relation indéfinissable parce qu’elle ne se raconte pas directement, parce qu’elle est, à son tour, déléguée par l’intrigue théâtrale. Ryūsuke Hamaguchi a parfaitement saisi l’essence du théâtre et de l’art, il déjoue le piège de la projection pure de l’artiste (entendu comme être biographique) dans ce qu’il crée : l’essentiel réside non dans l’individuel strict mais dans la translation, dans la médiation par autrui qui permet une déconstruction et une reconstruction collective. La voiture en est une puissante métaphore, caisse de résonnance de cette polyphonie à l’œuvre. Un immense film, d’une intelligence et d’une maîtrise visuelle et tonale précieuses.
    AZZZO
    AZZZO

    299 abonnés 800 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 novembre 2021
    Un très beau film, à l'esprit japonais, tout en subtilité et délicatesse. Beaucoup de lenteur dans l'action et dans le choix des plans, avec la saveur de l'intelligence et le plaisir de laisser le spectateur entrer dans l'histoire pour en comprendre les ressorts.
    Pour autant, la beauté du film tient essentiellement au roman de Murakami que le réalisateur suit au cordeau. C'est une belle adaptation, mais une adaptation plus qu'une création. Ainsi, l'idée géniale de mise en abyme durant les répétitions d'Oncle Vania vient du roman. Toutefois, Riyusuke Hamaguchi a sû glisser son interprétation de l'oeuvre en insistant sur la voiture, cet objet secondaire qui permet pourtant d'aller d'un point à un autre, d'avancer, seul au volant ou avec un(e) autre... en acceptant de se laisser conduire. Un road-movie de l'intime. Intelligent et émouvant.
    kyu f
    kyu f

    95 abonnés 449 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 septembre 2021
    pas mauvais . drive my car reste un film très "japonais" dans sont acting , sa réalisation ... mais n'en n'est pas moins intéressant pour autant . bien écrit , bien joué et bien contruit . sur 3H on ne s'ennui pas , même durant certaine scene de 10 minute de dialogue ou de plan séquence . très prenant c'est une pépite japonaise a voir cette année
    TUTUR29
    TUTUR29

    31 abonnés 1 106 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 mars 2023
    Assez surpris de Drive My Car, je m'attendais peut être à un film qui essaie plus de taper dans l'émotion mais ce n'est pas trop le cas. On est en fait clairement face à une sorte de film qui retrace une partie de la vie d'un artiste comme si c'était une fresque. On le suit au quotidien, et c'est ce qui fait à la fois la plus grosse qualité et faiblesse de l'oeuvre : d'un côté, on est tellement derrière lui qu'on le comprend parfaitement et les quelques moments d'émotions fonctionnent parfaitement, mais de l'autre, on sent quand même que le film dure presque 3h et certaines scènes sont clairement dispensables. J'ai quand même passé un bon moment devant Drive My Car car les dialogues sont très bien écrits et m'ont complètement absorbé à plusieurs moments, mais oui si je devais lui reprocher une chose en particulier c'est sa lenteur qui provoque de l'ennui par moment.
    GéDéon
    GéDéon

    83 abonnés 508 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 juin 2022
    Avec ce long-métrage du réalisateur japonais Ryusuke Hamaguchi, couronné de l’Oscar du meilleur film international en 2022, on a le droit à une œuvre très cérébrale. Le destin croisé d’individus associés à la mise en scène d’une pièce de théâtre d'Anton Tchekhov donne lieu à de multiples réflexions. Les thèmes de la perte d’une personne chère, la culpabilité, l’amour, l’inspiration artistique, etc. foisonnent avec subtilité. Néanmoins, la durée du film (près de trois heures) se fait nettement ressentir. En particulier, les nombreuses séquences d’apprentissage de la pièce « Oncle Vania » pratiquée en diverses langues (dont le langage des signes) qui hachent les propos pourtant intéressants. Bref, un long cheminement spirituel au pays du soleil levant.
    Patjob
    Patjob

    33 abonnés 586 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 septembre 2021
    Le film est long, lent, car il faut prendre son temps pour aller percevoir l’essentiel et les non-dits. Se déroulant dans l’univers du théâtre, il en épouse certains codes et, surtout, l’importance des dialogues. Ceci dans des univers restreints, où les rares plans larges ont pour seule fonction d’accompagner les trajets de la voiture. D’une grande humanité, il est extrêmement bien écrit, et tous les éléments, même furtivement évoqués ou montrés, se recoupent intelligemment. Peut-être les scènes de répétition, qui participent à établir un réseau de correspondances entre la pièce de Tchékhov et le vécu des personnages, sont-elles un peu… répétitives. La dernière heure, qui ambitionne, par les évènements et révélations qu’elle contient, de gagner en intensité, perd en même temps de ce mystère, de cette finesse et de cette subtilité qui caractérisaient le film jusqu’alors. Elle se clôt toutefois sur une magnifique conclusion, les différentes résiliences faisant un dernier écho au texte du grand écrivain Russe.
    Jean-Jacques GOUFFIER
    Jean-Jacques GOUFFIER

    6 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 septembre 2021
    Ce chef d'œuvre est une ode à l'amour, la mort, le deuil et la résurrection, et tout cela avec une grande pudeur, sans pathos.
    Tous les personnages ont une densité remarquable. Les dialogues sont comme un chant lyrique qui vous transporte loin dans l'âme des personnages, chant entrecoupé de silences tout aussi envoûtants.
    La lumière, les paysages sont d'une beauté remarquable.
    Ces 3 heures s'écoulent comme le doux chant d'une rivière par une journée printanière. Même lorsque vous êtes sortis de la salle, le rythme paisible de ce film continue de vous envelopper d'une façon presque charnelle et l'on regrette presque que le rêve ne puisse pas continuer encore un peu.
    Pascal
    Pascal

    154 abonnés 1 619 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 24 août 2021
    Voilà un film présenté en compétition officielle et qui me semble largement supérieur à "titane" la palme d'or officielle. Mais passons. "Drive my car" est une œuvre délicate, fine, poétique et philosophique. Un metteur en scène qui a perdu sa femme et avant elle sa fille, est invité au festival d'Hiroshima à mettre en scène " oncle Vania " la fameuse pièce de Tchekhov. En gros cette pièce defend l'idée selon laquelle ni l'amour, ni l'argent ne mènent au bonheur. Il la connait parfaitement et refuse de la jouer car elle lui rappelle de trop près sa propre vie. Lorsqu'il met "oncle Vania" en scène, il a coutume de la faire interpréter par des acteurs étrangers qui disent leur réplique chacun dans leur langue. Le metteur en scène voulant ainsi exprimer que la nature de la vie et ses déroulements sont du ressort de l'universel. Quoi que vous fassiez vous serez confronté aux mêmes enjeux , aux mêmes difficultés puisque vous serez confronté à la perte ( sorte d'avant gout de votre propre disparition) . Il n'y a pas d'autres choix que celui de vivre sa vie, de l 'affronter jusqu'à son terme puis enfin "nous nous reposerons ", selon la dernière phrase célèbre entre toute , de la pièce. Ce sera même cette acceptation, ce constat, cette lucidité qui nous permettra de continuer le chemin. Sa rencontre avec certains acteurs de la pièce et surtout avec son chauffeur ( incarnée par une jeune fille de l'âge qu'aurait sa fille) qu'on lui impose, illustrera une nouvelle fois, toute la justesse de la description de la vie, faite par Tchekhov . Un très bon film, du niveau des meilleurs de l'année. Le seul bémol que je ferai porte sur sa durée. Malheureusement la première partie de 40 minutes située avant le générique , manque cruellement de rythme et est trop longue. De même, dans la dernière partie, il y a aussi une scène beaucoup trop longue entre le jeune acteur et le réalisateur. Enfin l'interprète du jeune acteur est très en dessous de l'ensemble du casting et nuit à l'harmonie d'ensemble. Ceci étant, le film procurede nombreux moments de grâce et de scènes bouleversantes. L'acteur principal est formidable. Par honnêteté envers les spectateurs éventuels, reconnaissons que le public qui n'est pas intéressé par l'introspection ou les amateurs exclusifs de blockbusters voire de jeux vidéos, passeront leur chemin.
    Boby 53
    Boby 53

    13 abonnés 189 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 avril 2024
    Vu sur Canal, donc expérience différente, mais la longueur, la lenteur, les personnages hiératiques plombent qqe peu le scénario, lui même un tantinet alambiqué. Semi road movie qui 'aurait mérité une plus grande concision.
    Kiberen
    Kiberen

    21 abonnés 91 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 septembre 2021
    Ryusuke Hamaguchi et son "Drive My Car" ont progressivement attisé ma curiosité sur ces dernières semaines, et maintenant que je suis ressorti de ces 3h de visionnage, je suis à la fois très satisfait et très perplexe.

    D'un côté, Hamaguchi a voulu nous parler de la mort et du deuil, de ce qui nous rend complets, de ce qui nous pousse a avancer, à trouver les réponses qui nous manquent dans un voyage contemplatif ou nombreux seront les longs dialogues où nos personnages cherchent les pièces de divers puzzles. Le parcours de Yusuke est constamment très intéressant à suivre, tant son besoin d'avancer, de trouver un nouveau souffle est palpable.


    Le rapport à la voiture n'est également pas à négliger. À travers les nombreuses séquences véhiculées, Hamaguchi délivre un message sur le pouvoir d'être vivant, d'être le chauffeur de ce qui sont encore là et qui ont besoin d'avancer. Avec une voiture, on peut partir trouver un nouveau souffle, ou retourner dans notre passé pour embrasser notre propre vérité.

    Ce récit est magnifié par une réalisation toute en finesse, où chaque personnage trouve progressivement sa place dans le cadre. Le talent de Hamaguchi pour filmer de grands paysages est à noter, ce qui offre un troisième acte aussi fort visuellement qu'émotionnellement. Certains thèmes peu abordés sous un angle comme celui du film se révèlent très touchants, notamment concernant la question de l'art et du handicap, et le lien invisible entre le pouvoir du théâtre et nous est représenté avec justesse.

    De l'autre côté, il y a pour moi un vrai problème avec la durée du film. Je n'ai rien contre les films très longs, "Il était une fois en Amérique" est mon film préféré de tous les temps avec ses 4H10, et "Onoda" du haut de ses 3h est pour l'instant mon film préféré de 2021. Cependant, ici, la durée pose un vrai problème.

    Presque une heure de film, la première, est consacré à installer le passé de Yusuke et l'élément déclencheur qui nous emmène vers l'histoire principale. Mon problème, c'est que tout ce que j'ai vu durant ce long début de film est répété dans les 2h20 (environ) restantes, et je ne trouve pas ce premier acte qui s'étend très utile au final. "Drive My Car" aurait très bien pu démarrer au début de son tronçon principal, et tout serait resté clair et compréhensible. En plus d'affaiblir inévitablement le rythme, ce début de film diminue la portée dramatique de beaucoup de scènes qui suivront puisque nous savons déjà tout, puisque nous étions là. Lorsque Yusuke se confie sur tout ce qui s'est passé plus tôt dans sa vie auprès des personnages, on ressent beaucoup moins les liens qu'il tisse avec les divers personnages, n'étant pas dans la découverte avec eux. "Drive My Car" aurait pu tout à fait s'amputer de ce premier gros morceau du film, garder les rushs pour illustrer par-dessus les dialogues ce qui est raconté plus tard, et le film s'en serait tout aussi bien porté et il aurait pu un peu plus respirer.

    Bien que souffrant de ce problème insistant, "Drive My Car" reste néanmoins une formidable étude des rapports humains, des connexions que nous faisons, de cette quête que nous entreprenons pour mieux connaître ceux qui ne sont plus là. Un très beau film, qui aurait pour moi gagné a s'alléger de quelques dizaines de minutes pour devenir sublime.
    Simon Bernard
    Simon Bernard

    137 abonnés 533 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 juin 2022
    Les personnages de Drive my Car sont intelligemment construits, mais les 3 heures de film ne sont à mon sens pas justifiées... et créent un déséquilibre.
    Iloonoyeil
    Iloonoyeil

    21 abonnés 207 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 6 septembre 2024
    Bonjour tout le monde,


    Le scénario de ce film intense est époustouflant de précision.........

    Un grand film subtile, contemplatif, précisieux et psychologiquement abouti.

    A voir et revoir.

    Bien à vous.

    Gérard Michel
    Melle Bigorneau
    Melle Bigorneau

    5 abonnés 42 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 6 novembre 2022
    Heu...bon...alors....
    Quel ennui, mais quel ennui !!!!
    Je suis allée voir ce film après lecture des critiques (presse + spectateurs) , tous 2 dithyrambiques.
    Alors, en résumé :
    spoiler: La 1ère heure (60 minutes) campe le contexte : le personnage principal du film a vécu 2 drames personnels... Puis il s'en va monter une pièce de Tchekhov à Hiroshima. La 2ème heure (50 minutes) , nous avons la lecture de Oncle Vania par des acteurs : en mandarin (sous titré français) , en coréen (sous titré français), en langage des signes (sous titré français) et en japonais (sous titré français).( NB : Car les acteurs arrivent a jouer meme si personne ne comprends rien a ce que l'autre dit :-))... Puis un des acteurs, ex.amant de la femme décédée, exprime au personnage principal pendant 30 minutes, comment sa femme morte était formidable... La 3ème heure, le personnage principal rencontre enfin sa chauffeuse et il se passe enfin quelque chose dans le film a travers un mini voyage initiatique....

    Pfff... quelle purge !!!!
    J'ai mis 2 étoiles pour ne pas avoir trop inculte :-)
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