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Un visiteur
5,0
Publiée le 26 janvier 2010
je l'ai vu lors de sa sortie en salle. je ne comprend pas que tout le monde s'enflamme contre ce film, un film aussi empreint de fidélité face à la vie, enfin je comprend juste que les gens aiment bouffer la même mer=e chaude, ou froide d'ailleurs, en répétant ce que dit son crétin de voisin, mais plus encore ces dernières années grâce à une politique gouvernementale qui fait tout pour créer une pensée unique et générer une panique dans l''esprit des gens si ces derniers deviennent curieux ouverts ou faisant preuve d'initiative, par exemple s'ils éteignent leur radio pour aller chercher de la musique au rayon où il y en aurait vraiment, de la musique (c'est à dire pas au rayon charcuterie, je sais que certains, très peu, certes, mais certains me comprendront) bref pour en revenir à nos moutons, à ma soeur est un film sur l'adolescence, sujet rare, la cassure de l'innocence et le depucelage d'une petite beauté lors de ces vacances d'été, c'est d'un érotisme confondant, grâce nottament au travail sur la mise en scène, magistrale, l'atmosphère, l'ambiance et bien entendu la sublime roxanne mesquida.
"A ma soeur !" se voulait l'étude d'une adolescente qui souffre d'obésité. Souffrance qui est renforcée par la présence d'une soeur plutôt jolie qui attire les garçons. Mais la réalisatrice passe largement à côté du sujet. Si les scènes où Anaïs mange sont douloureuses et bien ressenties, entre plaisir et remords et que la dernière phrase du film dite à la police laisse entrevoir de quelle manière la thèse aurait put être développée, elles amènent un regret certain. Car à la place d'une véritable étude, une interminable scène de cul qui ne peut intéresser que les amateurs voyeurs de Lolitas à peine pubères, des scènes d'autoroute dont le seul intérêt est de mener à une fin dont la violence n'apporte rien au sujet, si ce n'est un côté spectaculaire malsain.
A ma Sœur est hypnotique ! Catherine Breillat offre un embarcadère de prises de vues, dans l'affrontement, la manipulation, la tendresse, la beauté et l'horreur dans un emboitement venu me sortir de ma torpeur initiale.
Car oui, j'avoue, le début m'a quand même un peu laisser à la traine ! Passons à la suite. Le film devient perturbant dans sa représentation explicite d'un amour que l'on voit naitre dans une relation sororale entre ses deux petites ados découvrant leurs corps et les envies, siennes et extérieures que cela suscitent. La suite n'est que déclinaison en toutes et pour touts de la connexion entre ses protagonistes, dans le sang ...
Je passe sa fin venu d'ailleurs, je place juste une annotation vite fait sur sa radicalité, une chose déjà vécu avec un autre film Français, Twentynine Palms ( 2003 ) de Bruno Dumont.
Roxanne Mesquida et Anais Reboux sont embarquées là dans une démiurge d'une réalisatrice à la fois fasciné et horrifié par le désir, qui trouve dans le visage de ses jeunes femmes une image qu'elle façonne et trouble jusque dans le rire qu'elle partage dans ce lit.
La caméra de Breillat est immense, le choix des mots l'est tout autant. Une prise de position virulente, un risque de décision sciemment réfléchit et mis en perspective avec pugnacité qui force l'admiration ! A ma Sœur captive autant qu'il fais froid dans le dos ...
Sorti en 2001, À ma sœur ! est un film étrange et dérangeant de Catherine Breillat, réalisatrice oh combien subversive et infatigable exploratrice de la sexualité féminine sous toutes ses formes, y compris les plus tragiques. La cinéaste nous embarque ici dans l’histoire de Anaïs, 13 ans et un peu grassouillette, et de sa sœur Elena, 15 ans, qui va spoiler: perdre sa virginité dans les bras d’un Italien plus âgée qu’elle. Après une première partie qui multiplie des séquences de sexe volontairement étirées et source de malaise, le film se poursuit dans une partie autoroutière oppressante, dans laquelle le bitume semble monopolisée par des camions menaçants. Pour se terminer sur un final impressionnant, spoiler: à la violence crue et où, entre rêve et réalité, Catherine Breillat va une nouvelle fois durement éprouver le spectateur. Un film percutant, aux conditions de tournage difficiles, que la réalisatrice racontera dans l’un de ses films suivants, le malicieux Sex is comedy (2002).
Je n'avais jamais vu de film de la réalisatrice Catherine Breillat. Je ne pourrais plus le dire ! Après "Ce Que Veulent les Femmes" (What Women Want), ce film est, dans un tout autre style, une façon pour les hommes de comprendre comment pensent les filles. On ne peut pas dire que j'ai bien aimé ce film mais j'ai au moins apprécié la façon très réaliste dont sont dépeints le manque de respect de l'environnement des français (qui jettent tout n'importe où) et leur façon très cavalière de conduire sur Autoroute (je double sans m'occuper des autres). Je ne sais pas si je ne suis pas en train de devenir membre de l'Office Catholique mais, en ce moment, je trouve que les interdictions aux mineurs de moins de 12 ans devraient être des interdictions aux mineurs de moins de 16 ans car je plains les enfants de 12 / 13 ans qui vont voir tous les films qui sont légalement autorisés à leur catégorie d'âge.
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18 103 critiques
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0,5
Publiée le 15 octobre 2020
À Ma Soeur ! est un vrai portrait de personnes incroyablement immatures dont vous ne pouvez pas vous soucier qui passent d'une impulsion ou d'une émotion de surface aléatoire à une autre. Elles se mentent et se manipulent distraitement avec des tonnes de sexe de mineurs qui n'ajoute rien à l'histoire. Une fin suprêmement paresseuse que je souhaite sortir de ma mémoire. Mais quand vous détestez la fin vicieuse et que vous ne pouvez jamais la sortir de votre tête et que cela vous donne la chair de poule à chaque fois que vous y pensez. J'ai vu quelques-uns des films de Catherine Breillat et ce sera le dernier et elle semble prendre un plaisir très schizophrène à se vautrer ouvertement dans la vie permissive et sordide de ses personnages pour les tuer finalement. Une pudibonderie moralisatrice incroyablement sourde masquée comme de la curiosité. Peut-être que c'était comme une grosse révélation pour elle mais pour moi c'était un très mauvais film...
Film incohérent, la fin? nous baigne dans une violence extrême, comme une partie rapportée n ayant rien a voir avec le film, les sœurs jouent bien, la mère c est limite, quant au père quelques cours de comédie lui feraient le plus grand bien
Les premières 35 minutes: la caricature d'un mauvais Rohmer (dialogues stupides) d'une manière rude, ordinaire et sans esprit. Très ennuyé j'ai arreté regarder ce film après 35 minutes- Peut-être le reste est formidable? J'ai des doutes à ce sujet.
Ce que "A ma soeur !' dit de la famille, et plus précisément, des deux filles, est d'une violence et d'une justesse inouïe. Seul probléme : cinématographiquement parlant, c'est une purge. Scénario on ne peut plus merdique, réalisation digne d'une sitcom, sans parler des acteurs, qui ont l'air de s'ennuyer autant que nous; peu d'émotions véritables, sauf pour un public masculin, merci à la plastique de mademoiselle Mesquida ... raté, et c'est bien dommage.
Le sujet de ce film m'a beaucoup tenté. Cependant, j'ai été très décue en le voyant; les dialogues sont plats, et les scenes sont parfois trop choquantes, malgré le fait que le sujet soit vrai, et assez realiste dans son ensemble. Il est très touchant de voir l'histoire de ces deux jeunes filles, totalement différentes, et si proches à la fois, mais ca aurait donc pu selon moi donner queque chose de beaucoup mieux réalisé. Il est très dommage de constater que le scénario et les dialogues ne sont pas a la hauteur de ce sujet qui aurait pu me toucher jusqu'au plus profond de moi, s'il avait été mieux abordé et utilisé...
La relation entre les deux soeurs est assez bonne grâce notamment à la prestation des deux jeunes actrices. Malheureusement elle aurait gagné à être plus exploitée par la rélisatrice. Les scènes sont trop rares et trop courtes sauf 1 ou 2. Au contraire, certaines scènes s'étirent un peu inutilement en longeur (la première nuit entre Eléna et son bel Italien et surtout le retour en voiture).
"moi je m'ennuie" ce sont les 3 premiers mots qu'on entend en ouverture de film, chantés d'une manière exécrable au point de se boucher immédiatement les oreilles. ces 3 premiers mots résument également ma pensée.
je pense que cette oeuvre vise le public du 3ème âge, tant la molesse de l'action fait penser à un "derrick", cible dont je ne fais pas partie. j'ai été attiré par le côté "érotique" de la bande-annonce, j'ai pensé que le point de vue de l'auteur pouvait être original. je me suis trompé. et pas qu'un peu.
je me suis un peu reconnu dans cette jeune en surpoids qui peine à trouvé sa place dans la société. dommage que la film n'ait pas exploité cela avec un peu plus d'intelligence, ça aurait pu donner un bien meilleur résultat.
Une adolescente rondouillarde jalouse sa soeur pimpante qui lui pique son béguin. Une atmosphère sombre et dérangeante, mais une lenteur du récit qui plombe le film. Une réflexion sur le consentement, les violences sexuelles, le déni. Une belle part autobiographique dans ce scénario, à mettre en lien avec la bibliographie de la réalisatrice.
Ce film est malsain du début à la fin. 1h15 de film où on voit spoiler: une gamine de 15 ans se faire dépuceler par tous les moyens possible devant sa petite sœur . 5 min de spoiler: violence pour finir en beauté.
Je comprend même pas qu'il n'y ai pas eu de limite d'ae indiquée étant donnée la précision de chaque scène.
Quand à ceux qui parlent de réalité du monde ils seront bien heureux quand leurs enfants tomberont sur un film dans ce goût là. Si c'est le genre de film qu'ils aiment regarder ya les film porno à la télé (le soucis c'est que c'est des majeurs qui tournent... J'espère que vos âmes de pédophiles ne seront pas trop dérangées !
En bref un film qui traite de l'irresponsabilité sexuelle et de violence.