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    Star Slammer: La Prison des étoiles
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    🎬 RENGER 📼
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    0,5
    Publiée le 9 juillet 2021
    Pour s’être rebellé face à Bantor le collecteur d'impôts, la ravissante Taura se retrouve emprisonnée dans un bagne spatial. Au cœur du vaisseau prison sillonnant la galaxie, elle devra se battre pour sauver sa peau, face à de redoutables tortionnaires.

    Fred Olen Ray (L'attaque de la pin-up géante - 1995) réalise ici un nanar mélangeant deux genres cinématographiques, d’un côté la Sci-Fi et de l’autre, le « WIP » (Women In Prison). Les films de « prison pour femmes » est un genre à part entière et ils sont peu nombreux à se dérouler dans l’espace (si ce n’est le seul ?), c’est bien là la seule originalité du film…

    Avec Star Slammer : La prison des étoiles (1986), il ne faudra hélas pas s’attendre à des miracles, la faute à qui ? La faute à Fred Olen Ray qui enchaîne à un rythme effréné les navets les uns après les autres, des productions fauchées et torchées à la va-vite, comme en atteste cette Série B budgétée à 200 milles $. Le réalisateur ne s’embarrasse pas et va pomper allègrement ici et là ce qui a déjà été fait auparavant, à commencer par la musique épique (dans l’espace) qui emprunte à Indiana Jones et Star Wars (quand elle ne vire pas dans le grand n’importe quoi de retour sur la terre ferme (on a droit au Boléro de Ravel !).

    Il faut être sacrément motivé (et bien accompagné) pour se farcir (et supporter) ce nanar de 90min. L’ensemble s’avère tellement mauvais, entre les décors en carton-pâte, les costumes immondes & cheap et les bruitages cartoonesques. D’ailleurs, faute de moyen, Fred Olen Ray ne s’emmerde pas et semble avoir pris quelques libertés, comme celles d’avoir réutilisé le masque dont il s’était servi pour mettre en scène son chasseur de prime grimé en travelo de l’espace dans Alienator (1990). Autre étrange ressemblance et pas des moindres, puisque l’on retrouve l’espèce de grosse verge baveuse aux dents acérées déjà aperçue dans The Deadly Spawn (1983) de Douglas McKeown.

    Niveau distribution, le film se targue d’avoir deux vétérans (John Carradine & Aldo Ray), hélas il ne faudra pas s’attendre à des miracles venant de leur part, leurs apparitions se comptent sur les doigts de la main. A la place, notre attention sera retenue par la prestation de Marya Gant en directrice de prison et sapée en dominatrice SM, Sandy Brooke (Nightmare Sisters - 1988) qui n’hésite pas une seconde à exhiber gratuitement ses seins alors que l’action ne s’y prête pas, sans oublier les apparitions WTF de Johnny Legend grimé en gLandalf (la version low-cost de Gandalf) qui nous offre d’ailleurs une scène mémorable où il flagelle Bantor (le bad guy du film incarné par Ross Hagen), serait-ce pour cette unique séquence que la jaquette VHS est affublée de la mention "Le premier film de science-fiction sado-maso" ?

    Ajouter à tout ça, des scènes d’action d’une rare violence (ironie), des effets-spéciaux ahurissants (re-ironie), un frisbee tueur, un rat (mutant) dévoreur, un robot inutile et des prisonnières sapées comme si elle se rendaient à un cours de fitness (c’est règlementaire comme tenue dans une prison ?).

    Le film est bêtement découpé en 4 chapitres ("Death on planet arous", "Starslammer", "Arena of death" & "Jailbreake 3000") alors que cela n’apporte absolument rien à la compréhension de ce dernier. Pour la petite anecdote, à la fin, on nous indique que les aventures de Taura continuent avec "Chain Gang Planet", sauf que cette suite ne verra jamais le jour (et ce n’est pas plus mal). Dernière anecdote pour la route, spoiler: le monstre dans The Deadly Spawn mourrait électrocuté dans le grenier d’une maison et de nouveau dans Star Slammer, il succombe d’une violente décharge électrique.


    Coïncidences ? Allez savoir…

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