Avis sur Le Sicilien

Cimino , encore une fois, ne recule pas devant l’ambiguïté des protagonistes. Beauté des paysages , comme toujours chez lui. Ce Salvatore a quelque chose de très moderne, malgré tout.

Adaptation du roman de Mario Puzo, Le Sicilien est le cinquième film du brillant Michael Cimino, descendu en flèche par Hollywood et le monde du cinéma suite à l'échec commercial du pourtant génial La Porte du Paradis.

Il se lance ici dans la biographie du hors-la-loi Salvatore Giuliano, sorte de Robin des bois œuvrant dans les années 1940 en Sicile et si l'oeuvre reste regardable, il commet de nombreuses fautes de goûts. Il ne fait preuve d'aucune nuance dans ce portrait, se montrant très manichéen et étant incapable de donner une réelle dimension, que ce soit émotionnelle, tragique ou puissante. Plusieurs séquences sont même assez grossière tandis que l'ensemble manque vraiment de crédibilités.

C'est dommage car sur le papier, l'oeuvre était plutôt intéressante, mais là Cimino est même incapable de sublimer les paysages italiens, et ce n'est que par intermittence qu'il arrive à proposer des envolées parfois romanesque à son oeuvre. Il démontre tout de même un minimum d'efficacité malgré tous les défauts cités, permettant au film de ne pas être non plus inregardable. Si John Turturro est plutôt convaincant, le reste du casting n'est pas du tout à la hauteur, que ce soit Christophe Lambert ou Terence Stamp.

Après une dizaine d'année en étant au sommet de sa carrière et livrant quatre œuvres mémorables, Cimino ne semble pas se relever de l'échec commercial de La Porte du Paradis et de son statu de paria à Hollywood. Le Sicilien manque de tout, que ce soit d'une écriture de qualité ou d'une réelle atmosphère et Cimino semble perdu au milieu de tout cela...

Lamentable. Comment Cimino a-t-il pu se tromper à ce point sur l'acteur principal ? Certes les grands espaces sont toujours aussi bien filmés mais c'est absolument tout ce dont on retient de ce Sicilien. La grosse erreur se prénomme Christophe(r) Lambert. Alors à l'apogée de sa carrière (mais ça il ne le sait pas encore), l'acteur idole du moment ne parvient pas un seul moment à etre crédible. Pire que cela, toutes ses scènes deviennent risibles tant on pense en premier lieu à la suite de sa carrière mais surtout que celui-çi n'arrive pas une seconde à émouvoir, à rendre son personnage intéressant et de ce fait les 2h25 que durent le film paraissent bien longues. Pourtant l'histoire signée du grand Mario Puzzo était alléchante : un homme qui décide un jour de rendre sa fierté au peuple d’une Sicile écrasée sous le joug d’un régime Italien particulièrement répressif. Une histoire, qui d'une simple arrestation pour contrebande, finit en guerre civile. Meme par un simple regard (strabique), Lambert parvient à...faire rire malgré lui et font du Sicilien une des plus grosses comédies involontaires de l'histoire du cinéma. Meme la mise en scène de Cimino est inégale : On passe de scènes particulièrement fortes (la scène d’ouverture), à une autre particulièrement ridicule (la scène de séduction avec la femme du riche propriétaire terrien : Christophe(r) Lambert en caleçon et bottes !). Terence Stamp ne sert absolument à rien ne serait-ce que pour essayer une chemise de nuit qu'il reprendra dans Priscilla, folle du désert et il n'y a guère que John Turturro qui apporte une certaine crédibilité à son role. Michael Cimino réalise ici son plus mauvais film.

Ce film possèdent de trés bonne qualités mais il lui manque quelque chose que je n'arriverai oas à décrire autrement qu'un manque de feeling. Un trés grand Turturo, Christophe Lambert erreur de casting flagrante ne fait pas une mauvaise interprétation, même l'inverse mais cependant n'est pas trés crédible (il ne fait pas du tout sicilien mais pas du tout étant italien moi même). Un autre défaut c'est le choix de la langue originale qui pourrit un peu plus la crédibilité : il est toujours mal avisé de faire parler des gens en anglais dans des films censée se passer dans un autre pays surtout un pays et une région qui doit une part de sa renomée à son patrimoine et à son accent spécial.

Le Sicilien aurait pu être un grand film, un beau film mais il manque quelque chose à la réalisation de Michael Cimino pour que l'on soit réellement pris par l'histoire. Les acteurs sont tous bons notamment Christophe Lambert au temps de sa gloire qui incarne très bien ce redresseur de tort au destin tragique mais la réalisation manque de dynamisme et il y a beaucoup de scènes de blabla inutiles qui allongent ce film qui n'est jamais ennuyeux bien que les 2h20 du film se fasse ressentir. La fin est émouvante, Le Sicilien se regarde malgré ses défauts mais ne scotche pas notre esprit malheureusement alors qu'on l'attend de ce type de cinéma.

Salvatore Giuliano rêve de faire de la Sicile un état de droit. Il rassemble une bande de hors-la-loi et commence à dépouiller les riches pour donner aux pauvres. Sa popularité est telle que tous se le disputent : les communistes, l’aristocratie, les séparatistes, la mafia, …

Après son excellent film de gangsters (L'Année du Dragon - 1985), Michael Cimino adapte le roman homonyme de Mario Puzo (à qui l’on doit Le Parrain) et relate de façon romancée la vie du paysan indépendantiste sicilien. Ce n’est pas la première fois qu’un film relate la vie et l’œuvre de Salvatore Giuliano, puisqu’un film avait déjà vu le jour en 1962, réalisé par Francesco Rosi.

Le réalisateur, plus habitué à magnifier les décors extérieurs du grand ouest américain, peine clairement à rendre justice à la Sicile. Ce n’est pourtant pas les spots qui manquent, mais très clairement, on a connu mieux venant de sa part, car ici rien ne transparait, l’ensemble s’avère assez fadasse. Mais le pire reste à venir, à savoir l’interprétation de Christophe Lambert dans le rôle de Salvatore Giuliano. Imaginez un instant, une sorte de Robin des Bois affublé du charisme d’une huître et d’un regard de bovin inexpressif, comment voulez-vous que la magie opère ? Alors certes, on pourra toujours se rabattre sur les seconds rôles, tels que John Turturro ou Terence Stamp, mais très franchement, la pilule est dure à avaler, surtout si la fresque dure plus de 140 minutes.

En dehors d’une belle partition signée David Mansfield, l’interprétation se vautre dans un décor de carte postale sicilienne. On a connu Cimino bien plus inspiré, c’est regrettable. N’est pas Coppola qui veut, difficile de surfer sur la vague du Parrain (1972) quand tout (ou presque) a déjà été dit.

Signalons enfin qu’en Europe, nous avons pu bénéficier de l’exploitation du film dans son montage d’origine (à savoir le director's cut de 2h26), ce qui ne fut pas le cas aux États-Unis où la 20th Century Fox exigea des coupes afin de rabaisser le film à 2h.

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Michael Cimino qui veut essayer de faire un film sur la Mafia Sicilienne à la version du Parrain de Coppola mais qui se plante un peu. Dommage, le casting était prometteur mais Christophe Lambert surjoue de trop et a du mal à être crédible en Sicilien et commença alors un long parcours du désert dans ça carrière d'acteur, après ce film, se qui plante l'interprétation même si John Turturro, Joss Ackland ou Terrence Tramp sont présent pour la rehausser. Le scénario est bien écrit, en plus c'est ce qu'il y a de mieux de ce long métrage, qui nous livre l'histoire de la Sicile, par celui qui faisait sa renommer avec la saga des Corleone et de Superman, Mario puzo, mais la réalisation est assez plâte qui ternisse le tout, même si les décors sont magnifiques et chaleureux, c'est le style du réalisateur d'ailleurs, de long film avec des longueurs. La violence pas très originale. Les dialogues sont pompeux. Une musique au piano endormante. Le cinéaste nous avait habitué à mieux comme Voyage au bout de l'enfer ou l'année du dragon.

Je ne comprends vraiment pas pourquoi ce film est tant critiqué. Certes, il ne possède pas la classe des grands chefs d'oeuvres du genre ( Il était une fois en Amérique, Le Parrain ), mais Le Sicilien n'en demeure pas moins un très bon film, très bien réalisé par Cimino ( surtout pour filmer les paysages ).
Chistophe Lambert est plus que correct ( malgré l'avis de certaines personnes ).
C'est sur que Cimino ne signe pas là son meilleur film, Le Sicilien est à des années lumière de Voyage au bout de l'enfer et La porte du paradis.
Malgré tout Le Sicilien est un très bon moment de cinéma.

Ok pas le chef d ' oeuvre d ' une vie mais reste un film encré dans les années 80 avec le magnétisme de Christophe Lambert qui illumine presque tous les plans . Certaines scènes manquent de profondeur comme certains comédiens mais le thème est assez fort pour suivre le destin de ce bandit devenu légendaire . Belle musique de David Mansfield

Casting quatres étoiles, adapté d'un livre à l'auteur légendaire, décors magnifiques, Le Sicilien aurait pu être un chef-d'oeuvre comme le fut Le Parrain s'il n'avait pas manqué un peu plus de fantaisie, de noirceur. On ne prend pas le film sérieux. Dommage.

Si l'histoire est très intéressante et la photographie très belle, j'ai été déçu car je m'attendais à beaucoup mieux de la part de M. Cimino. Il y a certaines baisses d'intensité et d'intérêt dans le déroulement, quelques scènes un peu stupides comme la scène d'amour entre Salvatore et la comtesse et surtout une grosse erreur de casting portant un préjudice important au film. J'ai eu du mal à prendre C. Lambert au sérieux dans ce rôle. Enfin si la VO avait été en italien (ou mieux en sicilien), cela aurait été bien préférable et plus crédible et aurait donné beaucoup plus de relief au film.

On s'y perd beaucoup dans ce film pourtant avec des atouts de départ. Certaines scènes sont grotesques comme la scène du repas. Les convictions du Sicilien restent floues.

Quelle déception de la part du metteur en scène de "Voyage au bout de l'enfer" et de " L'année du dragon"!
Passées les vingt premières minutes,qui laissent entrevoir une grande fresque épique et romantique,dans l'Italie du sud en 1945,sur fond de mafia et de riches latifundistes,un peu dans le style du film "1900" de Bertolucci,le film sombre complètement,ce qui est étonnant et consternant de la part de Cimino.
Côté distribution,malgré un casting international et les présences de Terence Stamp,comédien racé,Barbara Sukova et John Turturro,Christophe Lambert-acteur sympathique,au demeurant-,dans le rôle du mythique Salvatore Giulliano,est catastrophique...
Alors qu'il devrait porter le personnage et le film sur ses épaules,il est transparent.
Un beau ratage et une grosse déception...

Le Sicilien est un bon film,Christophe Lambert est pas mal mais on la vu bien meilleur dans d'autres films;la réalisaion de Cimino alterne le chaud et le froid.Il manque du rythme,un souffle épique au lieu de ça on à un film standard pas mieux pas pire que bien d'autres.
On pouvait s'attende à mieux vu le casting est le pédigré de Cimino(gros budget).

Film assez ambitieux, qui rend parfaitement compte de la Sicile de l'après-guerre et de la naissance du séparatisme sicilien à travers l'histoire vraie de Salvatore Giuliano et de son compagnon pas si fidèle que ça Gaspare Pisciotta. Hormis l'aspect historique assez bien retranscrit, les acteurs sont pour la plupart si mauvais que ça en est parfois comique. Seul Turturro et quelques autres acteurs dans des rôles secondaires sont correctes. Christophe Lambert, improbable élu pour ce rôle, a beau être sincère ça reste une performance vraiment pitoyable. Dommage étant donné l'intérêt du sujet.