Avis sur Le Bar du téléphone

Le bar du téléphone avait pas mal d’atouts pour surnager : un gros casting, un sujet de base qui s’inspire de la tuerie du bar du Téléphone, on se dit que ça va être du polar solide, mais au final, c’est un petit film regardable mais sans plus.
L’ambiance est plaisante. Porté par une bande son très réussie, vraiment costaud, qui apporte une agréable mélancolie à l’ensemble, le film ressemble à un western moderne, et il dégage une atmosphère sombre, grave, où le rire n’a pas sa place, qui ravira les amateurs de métrages très noirs. C’est là un vrai atout pour ce film, qu’une mise en scène faiblarde (la fameuse tuerie du bar est laborieuse) n’arrive pas à pleinement entamer. Les décors et la photographie surtout rattrape les choses.
Le casting est bon dans sa globalité, mais très inégal. Tandis qu’Anconina ne fait vraiment pas grand-chose, Christophe Lambert offre une prestation honnête avec un personnage réussi. Tandis que François Périer, qui joue le commissaire, se contente d’une interprétation très sobre, Daniel Duval, le héros, est très bon. On regrettera cependant, pour ce dernier, que ses motivations ne soient pas mieux exposés. On notera la présence d’acteurs costauds, peut-être moins connus en arrière-plan, comme Georges Wilson, Raymond Pellegrin et surtout Julien Guiomar, qui font du bon boulot, imposant généralement leurs têtes idéales dans un film de gangster.
Le scénario est faible, et c’est ce qui affadi Le bar du téléphone. Autour de ce fait divers violent, le réalisateur se contente d’orchestrer une série de tueries, opposant Veronese et les Pérez qui lui envoient divers tueurs. Ça manque de relief, de piment, il n’y a pas beaucoup d’enjeux, puisque comme je l’ai dit les motivations des personnages sont peu connues, spécialement celles de Daniel Duval. En clair, il y a de l’action, on ne s’ennuie pas vraiment, mais il aurait réellement fallu plus d’épaisseur, de profondeur, pour exploiter autrement que par le biais du divertissement bis cette histoire.
En conclusion, un polar honnête et pas déplaisant, mais qui oppose à une bonne ambiance et des acteurs principaux convaincants, une histoire trop rachitique et une mise en scène faiblarde. 2.5

Un des premiers rôle de Christophe Lambert et l'un de ses meilleurs en tant qu'interprête . Excellent film Français de crapule !

excellent polar.

Solide histoire de règlements de comptes dans le milieu parisien qui cache mal son vrai sujet: une amitiè ètrange et ambiguë: entre un jeune loubard chien fou de banlieue qui rackette les restaurateurs avec sa bande, et un tueur, vieux loup solitaire er redoutable nommè Tony Vèronèse! "Le bar du tèlèphone" est une pèriode de transition pour Christophe Lambert qui tient ici son premier rôle au cinèma en campant le personnage de Bèbè, presque aussi prèsent que celui de la vedette Daniel Duval! On notera ègalement la prèsence de "Boum-Boum" alias Richard Anconina dans cette guerre des gangs dont le triomphe escomptè et les mèdias ne s'intèressent pas vraiment au film de Claude Barrois! A tort, ce "Bar du tèlèphone" est plus et mieux qu'un simple jeu de massacre...

Un bon polar 70's comme je les aime, avec de solides second rôles, tel le magistral Julien Guiomar.

Cela fait maintenant presque dix ans que Daniel Duval a quitté ce monde (1944-2013). Arrivé tardivement dans le cinéma via le métier d’acteur, il tournera dans quarante films où son physique, mélange subtil entre charisme charnel et impassibilité, un peu à l’image de Christopher Walken à Hollywood, l’amènera à trouver ses rôles les plus marquants en interprétant chefs de gang, maquereaux, flics ou sales types (une douzaine de films au total). Parallèlement à cette carrière riche mais peut-être un peu frustrante, ne le voyant que rarement accéder aux premiers rôles, il se sera très vite lancé dans la réalisation qui lui permettra à intervalles réguliers d’exprimer une sensibilité méconnue à travers des sujets qui lui tiennet à cœur comme la complexité des rapports amoureux ou l’enfance. Dans « Le bar du téléphone » de Claude Barrois, il accède à son « premier » premier rôle qui lui est confié suite à sa prestation très remarquée en maquereau tout à la fois violent et touchant de Miou-Miou dans « La dérobade » (1979), succès critique qu’il avait lui-même mis en scène. Dans la banlieue parisienne encore pour peu de temps parsemée de bidonvilles se fait jour une nouvelle génération de délinquants pour laquelle les us et coutumes des anciens n’ont aucun sens. A la tête d’une petite bande qui cherche à se faire sa place et surtout à changer de braquet, Paul « Bébé » interprété par Christophe Lambert débutant avec à ses côtes un Richard Anconina à peine plus expérimenté. Le milieu parisien pendant ce temps règle ses guerres intestines de territoires. spoiler: Le dernier en date oppose les frères Perez avec à leur tête Robert Pérez (Raymond Pellegrin) à Toni Véronèse (Daniel Duval), loup solitaire qui n’aspire en rien à la notabilité qui attend en règle générale les caïds respectés parvenus à rester en vie à l’apparition de leurs premiers cheveux blancs. Le pouvoir et le respect des principes qu’il s’est lui-même imposés sont sa seule ligne de conduite. Imprévisible, froid et ne reculant devant aucun danger, Véronèse déroute ses adversaires qui le jugent incontrôlable car romantique. A tel point que la vielle garde interprétée par Julien Guiomar et Georges Wilson est sollicitée pour arbitrer le conflit qui dégénère
, créant un sacré désordre dans le périmètre d’action du commissaire Claude Joinville (François Périer). Le scénario écrit pas Claude Néron complice régulier de Claude Sautet orchestre parfaitement cette transition qui acte un changement d’époque qui conduira le banditisme à ce qu’il est devenu en ce début du XXIème siècle où les règlements de comptes sont devenus le seul moyen d’arbitrer conflits et limites de territoires. Trône au-dessus d’un casting de premier choix un Daniel Duval impérial, beau et marmoréen qui avance sans coup férir vers son destin avec à ses côtés la très belle Valentine Monnier. Pour son unique réalisation (sa première était en collaboration avec Pierre et Marc Jolivet), Claude Barrois livre un polar sec et nerveux dont le réalisme parfois sordide emprunte la voie indiquée par Jean-Pierre Melville dans ses deux derniers films (« Le cercle rouge » en 1970 et « Un flic » en 1972) où le grand réalisateur qui semblant avoir atteint le point d’orgue de la froide sophistication de son cinéma avec « Le Samouraï » (1967), s’orientait vers une réalisation plus organique et accessible. Si l’on y regarde de plus près, le choix de Daniel Duval n’est certainement pas anodin qui dégage la même froideur et la même détermination que le Alain Delon de Melville. Un film à découvrir qui entame brillamment la décennie 1980 qui sera assez prolifique pour le film policier français et permet de voir ou revoir un Daniel Duval à son meilleur.

super film policier des années 80 qui reflete le banditisme en sa juste valeur DANIEL DUVAL exceptionnel comme a son habitude petite dedicasse pour lui qui est decede trop tot

LA TOURNEE DES GRANDS DUCS. Le soleil se lève aussi chez les truands. Salut les pourris, abus avec modération. Sortez les cercueils, les lendemains tuent. Affaire réglée mais non réglé.

Pas vraiment du cinéma d'avant garde, le film est tout de même intéressant car il fait la charnière entre les polars classique des années 60 70 et le style un peu plus flou des années 80. Il propose ainsi une ambiance assez particulière et typique. Le scénario de base n'est pas trop mal même s'il aurait gagné à être plus travaillé. Enfin si la réalisation reste moyenne la présence de vieux de la vieille et de quelques jeunots en pleine ascension permet au film de se démarquer et de se regarder avec plaisir.

Un excellent polar du début des années 1980. Le film marque les début à l'écran de 2 stars françaises: Christophe Lambert et Richard Anconina. Lambert est vraiment bon et charismatique dans son rôle de loubard meneur de bande. Les autres acteurs s'en sortent tous à merveille, on peut noter la prestation de 2 grands du cinéma français ajourd'hui disparus à savoir François Perrier et Georges Wilson. Le film s'inspire d'un épisode de la guerre des gangs qui a défrayé la chronique à Paris dans les années 70. La réalisation nerveuse de Barrois fait la part belle au réalisme et à une violence très sèche. On peut noter en point d'orgue du film le massacre dans le bar vraiment choquant pour l'époque. Un film qui fête ses 30 ans cette année et qui est tout à fait recommandable aux amateurs.

Un film qui a très mal vieillit malgré de bon acteur. Un scénario plus que banal sans suspens.