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Un visiteur
4,0
Publiée le 1 juin 2015
Bonne surprise ce Peur sur la ville, je m'attendais à trouver ça sympa mais basique comme les autres Bebel, mais pour le coup je dois reconnaitre que la formule marche super bien : le scénario n'est pas inintéressant et se suit sans ennui, les cascades de Bebel sont vraiment impressionnantes, les scènes d'action sont vraiment sympa, Belmondo, d'ailleurs est très à l'aise dans son rôle de flic charismatique accompagné par un sympathique Charles Denner blasé et un Adalberto Maria Merli assez flippant. Le film se concentre sur l'inspecteur Letellier, qui traque à la fois un gangster et un tueur en série qui s'en prends aux femmes avec une vie sexuelle libre. Le film parvient à être angoissant, en grande partie grâce à la musique du grand Ennio Morricone sur les panoramas de la ville, qui rendent la menace omniprésente. Je trouve également que le film vieillit très peu, et pour une fois que Bebel a un adversaire à la hauteur en la personne de Minos, ça se salut (un ami m'a quand-même dit que Minos était un bien meilleur méchant que John Doe dans Se7en, dois-je préciser que c'est totalement faux ?). Bien sûr, le film n'est pas exempt de reproches : Minos dévoile trop tôt son visage alors qu'il aurait été intéressant de ne le présenter qu'en fin de film, pour rendre le suspens plus grand, la traque du gangster est également largement trop survolée, il aurait été sympathique de la voir, si ce n'est au même niveau que celle de Minos, au moins un peu plus travaillée. Et le dernier défaut en est un petit, c'est une erreur de cohérence scénaristique assez dommage : spoiler: après ses deux courses-poursuites avec Minos, Letellier qui l'a déjà entraperçu de loins devrait être capable de le reconnaître quand il va chez l'infirmière ou quand il le voit au commissariat . Peur sur la ville n'en est pas moins un excellent Bebel, qui peut également ravir ceux qui ne sont pas spécialement fans de l'acteur (ce qui est rare dans les films de Belmondo) et un polar majeur des années 70, à voir.
Film palitants, un Belmondo au top de sa forme. La scène où il est sur le métro est spectaculaire, ainsi qu'avec l'hélicoptère quand il va arrêter Minos. Bon sénario, bons acteurs. Formidable. A voir et à revoir.
Un polar solidement mis en scène par Henri Verneuil, efficace, spectaculaire, avec la superbe partition musical d' Ennio Morriconne. Sans aucun doute le meilleur policier de Bébél au cinéma.
J'avoue être vraiment divisé sur ce film. D'un côté, il y a quand même cet aspect assez macho, pas franchement sophistiqué, l'intrigue présentant rapidement des failles et des faiblesses évidentes : l'intégration du braqueur de banque en cavale depuis deux ans et la personnalité de ce tueur en série qui aurait très clairement gagné à être enrichi, pour ne citer qu'elles. Aux dialogues, si certaines répliques font encore mouche, Francis Veber n'est clairement pas Michel Audiard et si c'est efficace, ce n'est pas l'extase non plus. Enfin, Jean-Paul Belmondo a beau faire le job, sans doute mieux que dans d'autres productions du même registre, on a le droit de ne pas trouver ça très subtil, à l'image d'un discours souvent bien à droite. De l'autre, « Peur sur la ville » peut compter sur un très grand pro derrière la caméra : je parle évidemment d'Henri Verneuil. Mise en scène, rythme, montage... Je ne me suis ainsi absolument pas ennuyé pendant deux heures, cette plongée au cœur de Paris comme ces scènes d'action avec son lot de cascades spectaculaires fort bien filmées. Du coup, même si nous avons clairement manqué l'occasion d'avoir un grand polar français pouvant concurrencer les classiques américains (d'ailleurs, malgré le grand succès en salles, les tueurs en séries « made in France » n'auront curieusement plus beaucoup la cote sur grand écran par la suite!), on apprécie le travail d'un vrai bon réalisateur pour nous offrir cette poursuite grandeur nature à travers Paname : comme quoi, le savoir-faire, cela peut compenser pas mal de lacunes.
Les ficelles sont un peu grosses mais le film a des atouts certains: l'action et les cascades. Un film policier efficace et rythmé. Ajoutez un brin d'humour à la James Bond et vous avez un résultat tout à fait sympathique et prenant.
Bien sûr, il y a Jean Paul Belmondo devant la caméra mais il y a aussi Henri Verneuil derrière. Cinéaste talentueux et trop souvent ignoré au profit de ses collègues de la Nouvelle Vague, il savait pourtant agencer les scènes d'action avec talent. Il offre pas mal de scènes de bravoures à ce film spectaculaire. Le problème vient du scénario, simpliste et pas toujours cohérent et de la psychologie basique des personnages même si le film utilisait les nouveaux mœurs et le décor urbain pour en retranscrire la solitude inhérente.
Un sentiment ambivalent conclut le visionnage. D'un côté la mise en scène dynamique sert d'efficaces scènes d'action tout en présentant des thématiques novatrices pour l'époque autour d'un tueur en série glaçant auquel s'oppose un Belmondo sobre, convaincant, où la vibrante musique de Morricone renforce l'atmosphère inquiétante que les quelques traits d'humour n'ébrèchent pas. De l'autre, diverses invraisemblances affaiblissent le scénario, spoiler: notamment l'incapacité de quiconque - même sa collègue - à reconnaître la voix de Minos ou la menace ultime d'attentat, tandis que la volonté de mettre en avant l'athlétisme de l'acteur star semble avoir prévalu sur diverses considérations. Très divertissant néanmoins.
LE film à voir pour apprécier Jean-Paul Belmondo dans ses œuvres : Bebel courant sur les toits de Paris, debout et sautant sur le toit du métro, suspendu à un hélicoptère, donnant du bourre-pif. Mais aussi Bebel charmeur, rebelle, taquin. Les cascades doivent être remises dans leur contexte pour les apprécier pleinement, car en 1975, les fonds verts et les effets spéciaux n'étaient pas d'usage. Les risques pris par l'acteur étaient considérables. Son personnage, obnubilé par Marcucci, met un temps fou à confondre Minos. L'action est soutenue par la musique oppressante d'Ennio Morricone. Anecdote amusante en pleine chasse à l'homme, une annonce retentit dans le magasin que Minos et Letellier traversent en courant : "À tout instant il se passe quelque chose aux Galeries Lafayette." Tu m'étonnes ! Vu quand j'étais enfant, je gardais le souvenir terrifiant de l'œil de verre et des appels téléphoniques anonymes. À voir avant que soit interdite la diffusion à la télévision de ce film où l'on voit les affiches d'un film érotique sans que ça ne choque les contemporains. Près de cinquante ans après sa sortie, les âmes sensibles des années 2020 pourraient rougir...
Peur sur la Ville, disons-le de suite, est un film culte pour son auteur autant que pour Belmondo. Il nous entraîne dans les rues d'un Paris citadin moderne (pour l'époque) et déshumanisé où un tueur en série sévit et fait planer la terreur. Bébel décontracté et très charismatique, nous régale de ses cascades en série (toujours réalisées par lui-même) à la poursuite d'un Adalberto Maria Merli alias "Minos" très convaincant en sociopathe vraiment flippant qui ne s'attaque qu'aux femmes (cf. Giallo italien). La musique toujours de très grande qualité d'Ennio Morricone très stressante vient approfondir cette sensation oppressante d'une métropole monstrueuse. J'ai personnellement beaucoup apprécié le second rôle de Charles Denner que j'ai découvert dans ce long-métrage. Le film s'apprécie finalement comme un gentil pied-de-nez aux productions américaines assez testostéronées de la décennie 70 en produisant un thriller / polar très efficace mais décontracté grâce au commissaire Letellier : en effet, Inspecteur Harry est sorti trois ans auparavant et même si le Beretta de Bébel impressionne moins que le .357 Magnum de Clint Eastwood, on peut y voir un clin d'oeil d'Henri Verneuil. En conclusion, un très bon film Français.
Un très bon film qui met en scène un Jean-Paul Belmondo intrépide qui enquête sur un tueur en série "Minos". Le film est bien rythmé et offre quelques formidables scènes d'action réalisées par Belmondo lui-même. On prend beaucoup de plaisir à suivre ce policier risque tout confronté à une menace d'un genre nouveau. Le casting est parfait.
Poursuite en voiture, poursuite sur les toits, fusillades, meurtre, enquête, suspens, un meurtrier typé et un brin cinglé... Tout cela réuni dans ce très bon thriller policier.
Un très bon film avec suspens, bonnes cascades et des courses-poursuites endiablées pour un bon moment de divertissement avec comme premier plan Jean-Paul Belmondo toujours incroyable!
On est loin ici des grands classiques de Verneuil, de la "25e heure" ou de "Mélodie en sous-sol". Pour réaliser ce film, Verneuil s'appuie sur son américanisme pour tenter de transposer à Paris une intrigue qui battrait déjà de l'aile à New York. Bref, devant la caméra, le couple Charles Denner - Belmondo fait ce qu'il peut pour sauver le film de la médiocrité, mais ce n'est pas, hélas, suffisant. On s'ennuie ferme et seule la scène initiale tournée aurour de la sublime Léa Massari parvient encore à nous extraire de la torpeur. Un film à oublier très vite.
Le film ne se regarde que pour Bebel et ses cascades en plein Paris. De vraies prouesses. Le film est très faible sur la partie scénario ou il demeure aucun suspense. C'est dommage, jouer sur qui est Minos aurait apporter un film bien différent.