Le Film "La boum" est un grand film nostalgique de toute une génération que je n'ai pas connu mais que j'aurais voulu connaitre, elle parait parfaite comparé à la notre, les amourettes etc... C'est vraiment plaisant à regarder.
A chaque fois qu'ils sort son bontempi, on croit qu'il va nous jouer le slow de la boum. SM a grandi et à rencontrer un jeune homme. C'est léger mais plutôt sentimentalement banal.
La première demi-heure est d'une lenteur ! Une fois ce rythme accepté la tension monte d'un cran entre les amoureux qui ont de plus en plus de mal à supporter les moments de séparation. Chacun des acteurs principaux a son moment de gloire. Vincent Lindon est admirable lors de sa tirade sur Coco le concasseur de cacahuètes. Sophie Marceau est magistrale à l'oral d'agrégation de son personnage, portant sur Le Misanthrope de Molière. Vu en 2021, ce film sorti en 1988 est aussi construit autour d'un troisième personnage : le téléphone. On y voit ainsi une scène incompréhensible aujourd'hui, dans une cabine téléphonique, où les pièces tombaient à toute vitesse et où il fallait faire très vite pour communiquer l'essentiel. Le téléphone est aussi montré comme un outil qui ne permettait pas toujours de joindre la personne à qui l'on souhaitait parler, obligeant à passer par quelqu'un pour transmettre un message. Le téléphone fixe à la maison, qui fait qu'on fusillait du regard celui qui occupait la ligne alors qu'on attendait un appel. L'impossibilité de se joindre quand on n'était pas à l'heure à un rendez-vous. Le fil du téléphone qu'on tirait à travers l'appartement pour s'isoler dans une pièce. Et pourtant déjà apparaît contre toute attente un objet d'une grande modernité pour l'époque, le Minitel, pour consulter les résultats de l'agrégation, en 1988, soit un avant l'invention du Web. Le film propose enfin quelques belles répliques comme "Il faut pas tuer les instants de bonheur", semble-t-il de Baudelaire. Ou encore "Ça, les vraies personnalités tu t'emmerdes pas, mais qu'est-ce qu'elles t'emmerdent !". Une belle histoire d'amour un brin intellectuelle.
Ce film est une sorte de suite au film culte "la boum". Claude Pinoteau retrouve donc Sophie Marceau pour ce nouveau film. Cette fois le scénario met en scène une étudiante en lettres (Sophie Marceau) en pleine préparation de son agrégation. Bien décidée à décrocher ce diplome après un parcours de 5 ans elle veut rester totalement concentrée sur cet objectif. Mais sa rencontre avec un musicien (Vincent Lindon) vient bouleverser sa préparation millimétrée. Le duo Marceau / Lindon fonctionne à merveille et les aléas de leur relation amoureuse sont bien mis en scène. Vincent Lindon, dont c'est le premier grand rôle est juste parfait. Il incarne ce musicien, un peu dilletante, qui est subjugué par la jolie étudiante et qui en même temps se pose des questions sur leur relation. Un film typique des années 80 qui nous replonge aussi dans le monde estudiantin de cette époque là.
un film qui sent bon mon adolescence......d'accord le scénario est entendu d'avance, les acteurs sont parfaits pour leur rôle etc un vrai délice de retrouver Sophie Marceau après la boum....... j'aime!!!! a voir et revoir!
Sophie retrouve le réalisateur Claude Pinoteau, elle renoue avec ce qu'il lui à donner le statut qui représenta la jeunesse française de l'époque. Le physique de Soso évolue et tire à prendre le corps d'une jeune femme, rien que le début ou Lindon aperçoit Marceau on tombe sous le charme tout comme lui et vient aussi les moments de voir son soutien-gorge j'ai eu de quoi rester bloquer dessus ainsi que quelques scènes de nue de la mademoiselle, Je m'y retrouve dans L'Etudiante pour avoir vécu une relation dans des conditions quasi similaire, comme par exemple le coup des appels téléphonique jusqu'à pas d'heure. Les dernières minutes du film sont un peu extrême mais bon, à vrai dire autant la première partie est excellente que la dernière partie perd en force, seul Vincent Lindon arrive à secouer comme il faut le tout. Je souligne la musique de Vladimir Cosma avec la chanson "You call it love" que je suis pas près d'oublier.
Une comédie romantique savoureuse de Pinoteau sur deux individus qui s’aiment mais que tout oppose, avec un duo Marceau/Lindon qui fonctionne à merveille, quelques scènes cultes (notamment la scène d’ouverture dans les téléphérique et la scène finale lorsque Sophie Marceau passant son agrégation transforme son oral sur Molière en déclaration d’amour), et sa chanson titre entêtante « you call it love ».
Après le succès des deux épisodes de "La Boum", Claude Pinoteau revient avec une nouvelle comédie romantique mais également avec son actrice fétiche, qui incarne cette fois-ci une étudiante. Tout commence en vacances aux sports d'hiver lorsque Valentine croise le regard d'Édouard dans une télécabine. De retour à Paris (car oui, ils habitent tous les deux à Paris, le hasard fait bien les choses), ils tentent de construire une relation malgré les aléas de la vie. Bon, mon résumé est volontairement mièvre car je l'ai voulu représentatif du film. On a en effet dépassé un nouveau palier depuis "La Boum", le réalisateur, avec l'aide de Danièle Thompson, a en effet écrit une histoire très lisse et très prévisible. Néanmoins, lorsqu'on lance ce genre de comédie romantique signée Pinoteau, on sait très bien à quoi on peut s'attendre et nous n'en somme alors que très difficilement surpris, ou sinon, il y a une part de la mauvaise volonté. Malgré le très faible degré de vraisemblance de l'histoire (l'agreg', c'est quand même très long et fastidieux à préparer et, même si c'est une étudiante brillante, je doute qu'avec tous ces voyages et toutes ces émotions, Valentine ait été capable de réussir ses épreuves aussi facilement), on se prend finalement assez facilement au jeu et on suit l'histoire sans trop d'ennui, du moins dans les premiers trois quarts du film, car les personnages sont attachants et puis l'ambiance est réussie, tout simplement. Malgré tout, le film s’essouffle sur la fin et on trouvera la dernière partie peut-être un peu longue et ennuyante. Nous retiendrons également la B.O. de Vladimir Cosma qui, si elle est tout aussi mièvre que le film, correspond très bien à ce dernier et est tout de même très agréable ! En ce qui concerne les acteurs, nous retiendrons principalement Sophie Marceau qui n'est crédible que lorsqu'elle ne s'énerve pas et Vincent Lindon qui joue plutôt bien. "L'Étudiante" n'est donc pas très marquant mais reste malgré tout sympathique dans l'ensemble.
Il y a un sentiment d'urgence derrière L'Étudiante, comme s'il fallait s'arracher Sophie Marceau pour se dépêcher de faire ze comédie romantique avec elle, ou par peur que le succès fasse naître des rides précoces sur son visage adoré. Il y avait sûrement un peu de ça de toute manière, mais ça fonctionne à partir du moment où l'on se débarrasse du Lindon emprunté qui accumule les gaffes nulles. C'est une romance prise au sérieux de manière un peu en avance sur son temps, grâce à laquelle différents stades d'émotions sont explorés avec, il faut l'admettre, un peu de cette aura romantique et poétique que le cinéma recherche souvent à Paris. Des sentiments chaotiques et un bon bain d'amitié, ça fait toujours un peu plaisir, et le charme du vieillissement compense la conventionnalisme qui était d'usage.
Comédie sentimentale sympa et adulte... Sophie Marceau est rayonnante en vraie étudiante normale (pas en pétasse encore prépubère) avec un Vincent Lindon égal à lui-même. Mais on peut se lasser, lors de la seconde partie, du jeu du chat et de la souris qui a bien du mal à s'arrêter.
Une histoire d'amour qui n'a de l'intérêt que parce que Marceau est magnifique (même si elle joue toujours aussi mal) et que Lindon est crédible dans son rôle naturel de ténébreux sans émotions. Pour un vendredi soir.
Difficile de faire plus mièvre et cucu, mais le plus agaçant reste peut-être les airs de toutou et de caniche que prend Vincent Lindon devant la beauté de Sophie Marceau, en faisant abstraction de ses caprices et de son côté franchement arriviste : réussir l'agrégation de lettres classiques pour se donner de l'importance. Du reste, l'exposé qu'elle effectue pour celle-ci ressemble à celui d'une adolescente de troisième. Après le film reste tout de même gentillet et bien tourné dans le genre comédie romantique fleur bleue ou guimauve.
Une comédie légère qui surfait sur la vague de Sophie Marceau lycéenne , image de la jeune fille des années 80. Plutôt bien réalisé , se laisse voir . Surtout pour l'aura dégagée par Sophie Marceau délicieuse.