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Un visiteur
1,0
Publiée le 28 juillet 2010
Je crois que Gunbuster a tout dit pour moi (j'insiste quand même sur le côté raciste et trop américain du film), mais je tiens quand même à dire que pendant ces 3 heures d'emmerdement profond, j'aurais pu voir "Twelve angry men" ET "Shadows and fog" ou encore 9 épisodes de "south park", écouter tous les albums du peuple de l'herbe, faire une sieste, ou même ne rien faire du tout. Au lieu de ça j'ai passé trois heures a m'emmerder gravement, simplement parce que je n'étais pas informé correctement sur la qualité du film. J'espère sincèrement qu'avec cette critique j'éviterai à quelqu'un de faire la même erreur que moi.
Bien que le film aborde la guerre du Vietnam, il est ici question de l'homme et sa nature, ainsi que sur l'impact de la guerre sur eux. Magnifique, surtout la scène avec DeNiro et la Biche, mais aussi celles, intenses, de "roulettes russes"!
Un film percutant et éprouvant,voir les scènes de la roulette russe, ou passé la trop longue séquence des noces,on en prend plein la vue,et ou on ne s'étonne plus que beaucoup de G.I soient rentrés au pays avec des séquelles.
Quel ennui ce film! les acteurs ne degagent rien (sauf peut etre John Savage, mais qui etait quand meme bien meileur dans un film sur le meme theme, "Hair") aucune emotion on arrive pas a s'y attacher. Les transitions entre les differentes "parties" de ce tres long films sont douteuses, mal montées. Et la "fameuse" scene de la roulette, bof pas plus impressionnant que ca, et j'ai un petit doute sur la realité de ces pratiques,:ils s'amusaient vraiment a ca avec leur prisonniers, ca me parrait gros quand meme . Pour moi le meilleur film sur la guere du Vietnam est l'inegalable " Platoon" d'Oliver Stone.
Une métaphore de le vie; avec ses joies, ses péripéties et sa fin. La roulette russe est l'apogée imminente et indéniable du film où, dans une terreur commune, les héros affrontent le hasard, affrontent leur destin.
Un film dont la longueur est justifiée car elle est au service des moments forts du film. Et, justement, il y a des scènes d'une grande force émotionnelle. En tout cas ce film reste pour moi un des plus tripant (oui, les tripes ;-) que j'ai pu voir.
Déception. J'ai pas accroché, et je me suis bien ennuyé. Alors que certains s'en sont vu traumatisés par des scènes insoutenables, moi je remuait sur mon canapé comme une grosse andouille bien grasse. Quel gâchis.
Un bon film, qu'il faut avoir vu au moins une fois, pour ses nombreuses scènes fortes, surtout les duels entre De Niro et Walken, alors prisonniers. Ce que j'ai moins aimé, ce sont les scènes interminables hors territoire ennemi. Il y a de nombreuses émotions qui sont retransmises mais difficiles à s'approprier lorsqu'on n'est pas soi-même américain. J'ai moins été touché par le retour des soldats et les chants patriotiques. Ni même le drame psychologique de revenir après avoir perdu un camarade. Il me semble qu'il est très difficile de retranscrire cela à l'écran et de toucher le spectateur.
Le film comprend trois volets : avant, pendant et après la participation de trois Américains à la guerre du Vietnam. La première partie paraît longue, développée autour du quotidien d’amis dans l’Amérique profonde (entre travail, fêtes, parties de chasse, amours naissants) et d’une séquence de mariage orthodoxe dans la communauté des Russes blancs. C’est long mais ça remplit sa fonction : rendre les personnages familiers et préparer le jeu des différences avec la situation d’après-guerre. Michael Cimino excelle, dans la séquence de mariage, à décrire une ambiance de fausse légèreté, à montrer une certaine façon de conjurer la peur, à distiller quelques signes annonciateurs du pire. Ensuite, c’est le choc : l’horreur de la guerre, in medias res, sans transition. Et une tension extrême autour d’une pratique qui allie torture, jeu de hasard, jeu d’argent et déshumanisation. Le troisième volet poussera le drame à un sommet de lyrisme tragique, autour d’une table, dans un tripot. L’auteur ne porte pas de jugement sur la guerre du Vietnam en soi, mais, en focalisant sur ses conséquences, procède à une condamnation indirecte de la guerre en général. Voyage au bout de l’enfer est un film traumatisant sur les traumatismes de la guerre. Qui terrasse et laisse une amertume infinie. Et jette aussi un trouble dans sa scène finale, avec ce God Bless America entonné malgré tout. D’une contradiction déchirante. Porté par un casting magnifique (Robert De Niro, Christopher Walken et Meryl Streep en tête), ce deuxième long-métrage de Michael Cimino (après Le Canardeur) a consacré un talent qui se déploiera ensuite dans La Porte du paradis, avec tout autant de qualités sur pellicule mais beaucoup moins de succès.