Mon compte
    Les Désaxés
    Note moyenne
    3,9
    1260 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Les Désaxés ?

    91 critiques spectateurs

    5
    26 critiques
    4
    26 critiques
    3
    19 critiques
    2
    12 critiques
    1
    6 critiques
    0
    2 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 28 avril 2018
    On commence par une première partie très bavarde et peu saisissante, peut être trop désaxée et pas assez profonde pour nous captiver. Les choses s'améliorent à la scène d'arrivée de Monty Clift qui dégage une réelle présence et marque aussi un tournant dans l'histoire du film. A partir de là, l'atmosphère et les tensions se lient davantage entre les personnages et on prend davantage de plaisir à suivre l'histoire mais en toute honnêteté, ça ne devient jamais du grand cinéma, même si le jeu d'acteur est bon sur l'ensemble du film.
    Charlotte28
    Charlotte28

    90 abonnés 1 720 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 février 2023
    D'une mélancolie diffuse malgré les espoirs des hommes et la lumière que tente de distiller la figure féminine par excellence, magnifiée dans sa simplicité, ce drame psychologique illustre le dépit, la désillusion, la douleur de vivre d'êtres dont les rêves ne furent que fantasmes intangibles et les ambitions pures chimères. Malgré quelques longueurs et une intrigue ténue, les choix de mise en scène (régulièrement désaxée) nous tiennent impliqués, soutenus par un casting d'une profonde intensité, qu'il s'agisse du fougueux Montgomery Clift, du secret Eli Wallach, du touchant Clark Gable ou de la bouleversante Marilyn Monroe. Un western où l'optimisme de la liberté revendiquée se heurte à l'aridité des terres sableuses...
    ronny1
    ronny1

    29 abonnés 910 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 22 mars 2024
    « The Misfits » (marginaux en français) est adapté par Arthur Miller d’un de ses romans. En plein divorce de Marilyn Monroe, le scénario lui est consacré, portrait saisissant et véridique aux antipodes de l’image glamour qu’elle véhiculait dans les comédies sophistiquées hollywoodiennes. Flottant au moment du divorce d’un homme qui n’était pas présent (étonnant numéro « in vitro » devant un miroir), elle rêve de la vie de couple d’un passé révolu depuis longtemps. Elle rencontre un garagiste instable qui change de métier régulièrement, un vieux cow boy fatigué et un rodeoman aussi désabusé que cassé. Dans des décors hallucinants qui vont de la maison jamais terminée au désert le plus aride (superbe noir et blanc de Russell Metty enfermé dans un format 1:66), les protagonistes tentent, sans y croire vraiment, de vivre un rebond pourtant impossible car ils sont inadaptés dans un monde qui a tellement changé qu’ils ne le comprennent plus. Démonstration de la fracture qui arrive et qui cassera pour toujours le rêve des pères fondateurs de la nation américaine, et dont aujourd’hui la spirale infernale paraît sans fin. Miller et Huston décrivent donc les symptômes du mal à venir et s’attachent, au travers de ces récits individuels, à la souffrance de ceux qui sont déjà des fantômes dans le film. Mais ils vont le devenir dans la vraie vie. Clark Gable meurt deux jours après la fin du tournage d’une crise cardiaque, incombée par la presse à l’attitude de Marilyn, en omettant que pour un homme malade du cœur (tabagie et alcoolisme) assurer sans cascadeur le domptage des mustangs, n’était vraiment pas raisonnable. Marilyn, qui a toujours été pulpeuse, est ici carrément ronde, suite à ses dépressions successives soignées par un mélange alcool–excitants-calmants qui lui sera accidentellement (très controversé) fatal moins de deux ans plus tard, Something’s Got to Give de George Cukor restantinachevé, fait de « The Misfits » son dernier film. Touchante et troublante elle passe du plus sexy au plus insoutenable (ses cris au fond du désert contre la conserverie pour chien destinée aux mustangs capturés)  et prouve qu’elle était en fait une immense actrice. Quand à Montgomery Clift, dont Marilyn dira que sur le tournage il était la seule personne encore plus cassée qu’elle, il succombera cinq ans plus tard. Le film fut un four à sa sortie. Néanmoins, avec le temps, il est devenu culte, symbole du film maudit par excellence, il ouvrit la voie au cinéma de fracture du à une modernité écrasant l’ouest et ses mythes, dont l’un des plus beau représentant sera un an plus tard, en 1962, « Lonely are the Brave » (Seuls sont les indomptés) de David Miller avec Dalton Trumbo au scénario. Huston réalise donc un très grand film, prémonitoire à plus d’un titre.
    Xavier D
    Xavier D

    47 abonnés 1 045 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 9 avril 2023
    Difficile de ne pas tomber amoureux de Marilyn Monroe, et clarke Gable est plutôt d'accord avec moi, petillante, sublime, gracieuse, naïve, touchante, triste, que j'ai envie de cajoler. Un film où l'aventure est aussi rafraîchissante, que passionnante, on retrouve Eli Wallach, dans un rôle, qui n'est pour une fois pas celui d'un pourri. Une future divorcée, rencontre trois homme, qui essayent à leur tour de se rendre tendre à ces yeux, et qui lui apprennent la vie au far west. Pour une chasse au mustang, qui n'est pas du tout, du goût de la jeune femme. Et qui risque de tout changer. Des scènes drôles, et d'autres très dure à voir comme la capture des chevaux. Un exemple de comédie dramatique.
     Kurosawa
    Kurosawa

    512 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 février 2019
    Film maudit, "The misfits" réussit à créer une ambiance crépusculaire en quelques plans par sa manière de montrer le Nevada et son désert, qui ne symbolise pas un horizon, comme le reflet de personnages en bout de course. Chacun tente de masquer son véritable état : Gay se fait passer pour un cow-boy attaché à son mode de vie mais le jeu génialement cabotin de Clark Gable ne fait illusion qu'un temps; Guido suit son ami sous prétexte qu'il ne veut plus être à la merci de ses patrons mais c'est en réalité pour qu'il puisse séduire Roslyn, incapable d'être épanouie malgré un divorce acté qui aurait dû la libérer; quant à Perce, il enchaîne les rodéos pour vivre et ne cesse de s'inquiéter pour sa mère qu'il ne voit guère. Le film trouve quelques respirations bienvenues dans un ensemble au ton dépressif à travers quelques traits d'humour mais ne parvient pas à donner une véritable consistance à ses personnages, la faute à une écriture paresseuse et à des acteurs trop souvent livrés à eux-mêmes. Hormis une ultime séquence (la dernière demi-heure) où se déploie avec maestria la mise en scène de Huston, pas mal de scènes restent anecdotiques et certains rôles aurait gagnés à être davantage mis en valeur – comment se fait-il que le personnage d'Eli Wallach, acteur bouleversant, reste à ce point en retrait ? Au contraire, le rôle de Marilyn Monroe, dont le jeu n'est pas remis en cause, est bien trop maigre et ne peut donc émouvoir. Film à fleur de peau, "The misfits" n'est pourtant pas le chef-d'oeuvre réputé, mais demeure simplement son squelette, l'idée de ce à quoi il aspire.
    Fabien S.
    Fabien S.

    452 abonnés 4 150 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 décembre 2021
    Marilyn Monroe est sublime dans ce chef d'œuvre des années 1960. Clark Gable est l'atout masculin du film.
    Dik ap Prale
    Dik ap Prale

    151 abonnés 2 741 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 janvier 2020
    Un film qui résonne encore de son passage sur Hollywood. Une derrière apparition de Gable, le dernier film achevé de Monroe. John Huston filme avec force les Mustang sauvages, le rodéo et le désert du Nevada. Il réussit surtout l'exploit de gérer son actrice et les difficultés de tournage. Saisissant par les faits et ses séquences totalement inédites, beaucoup moins par son sujet.
    konika0
    konika0

    22 abonnés 778 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 mai 2018
    Les inadaptés. On est dans les années 50. En pleines 30 glorieuses, tout change vite dans l’Amérique conquérante. A Reno, dans le Nevada (autant dire nulle part), Roslyn divorce et recommence une nouvelle vie. Elle rencontre Gay, un cowboy old school, Raymond, un veuf qui souffre de sa solitude et Perce, une tête brûlée qui ne vit que pour l’instant présent. Il est dit communément que ce film est le denier western. Et c’est exactement ce qu’il est. Il met fin aux mythes, dénude la liberté et oblige l’Amérique à constater son évolution inéluctable. On passera sur la destinée forcément tragique en off : Oui, c’est le dernier film de Marilyn Monroe et Clark Gable se meurt. En fait, c’est un monde qui meurt. Monroe y incarne une femme qui recouvre sa liberté. Elle est belle et plus sexy qu’elle ne le voudrait. Elle est l’objet de toutes les convoitises et la proie du prédateur. Chacun en voudra une part. Sa magie opère d’emblée plus en raison d’une photo spécifique et magnifique sur les plans de Marilyn qu’en raison des mimiques de la miss. Elle symbolise ce monde qui change car oui, elle est éprise de liberté, cette valeur toute américaine mais elle tente de faire apparaître l’envers du décor. Le film appuie sur ce qu’implique la liberté et il tente de la définir comme un ensemble de choix à faire seul et à assumer. La fin est magistrale dans ce qu’elle a de subversive. Assumer et reconnaître, y compris la part sombre, c’est ce que suggère le film quant aux guerres américaines et aux comportements de prédateurs. Il est en effet plus facile de tuer quand on ne voit pas sa victime ou quand ça se passe loin des regards. Et pourtant, tuer c’est tuer. Fournir une victime au tueur, c’est tuer également. La dernière séquence dans le désert est à tomber de beauté et de force d’évocation. Une conclusion terrible sur ce qu’est le mythe américain de la liberté et du self-made man. Un film qu’on a pas fini de revoir pour en capter toutes les subtilités et pour s’émerveiller de tant de beauté. En effet donc, c’est bien le dernier western puisqu’il déconstruit tous ses prédécesseurs. Dès lors, il n’est plus possible de revenir en arrière. Du grand art.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 27 novembre 2009
    Ce film a été écrit par Arthur Miller à l'époque compagnon de Marylin. Une époque ou l'actrice rencontre de nombreux problèmes psychologiques, de santé, et d'alcool. Tout le côté ambigu du film et surtout du personnage de Roslyn est interprété à merveille par Marylin. Sous plusieurs aspects (multiples mariages, insécurité amoureuse, le désir d'un enfant) Roslyn rappelle bien évidemment la propre vie de M.Monroe. Mis à part ça, la deuxième partie du film subit des longueurs, avec au final une naiveté pesante de la belle. Quelques réflexions intéressantes sur le devenir du couple, la mort, les enfants... A voir.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 23 juillet 2013
    Bon film qui tourne autour de trois marginaux dans l'Ouest profond, tombant amoureux d'un ange perdu (une Marylin Monroe hypnotisante comme jamais). L'évolution des relations entre ces protagonistes au mal-etre palpable génére un intéret croissant au gré des péripéties, quelque part entre le road movie et le western. The Misfits vaut également le détour pour la derniere sortie d'une brochette d'acteurs mythiques rattrapés ensuite par leur destin.
    mistermyster
    mistermyster

    34 abonnés 1 164 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 août 2014
    Un film sur la liberté, il est surprenant de voir comme des hommes qui tiennent tant à leur liberté sont si réfractaires à celle des autres. Les torturés auraient pu être le titre de ce film, comme dans la vie de certains de ses interprètes, ce film montre des hommes et des femmes complexes, border line. Tous sont des marginaux que la vie n’a pas épargnée, chacun ont des blessures, chacun essaie d’exhorter leur faiblesse. Huston nous donne comme à son habitude un film puissant, où Gable démontre qu’il n’a rien perdu de sa prestance, de son savoir faire et il fait des merveilles, il a laissé son orgueil le dépasser, il est passé à côté de sa vie. Marilyn, belle enfant désemparé, flatté par tous les hommes, manipulé et convoité. Montgomery, animal blessé, qui se détruit pour se sentir vivant, et enfin, Eli Wallach, homme torturé par la guerre, maudit par la vie, peut-être le plus cynique de tous. Un film poignant, qui rend hommage en quelque sorte à ses stars du 7ème art.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 24 février 2011
    Un film vraiment très touchant. Marilyn Monroe est très émouvante.
    Les Désaxés est un film qui parle de la liberté, de la vie, mais en incorporant un tragique servit par le jeu somptueux des acteurs.
    Bouleversant.
    SebD31
    SebD31

    78 abonnés 553 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 août 2008
    Un superbe film traitant des conflits intérieurs de personnes désabusées et mélancoliques. Le quatuor Gable-Monroe-Clift-Wallach impressionne par sa justesse d'interprétation. Inoubliable!
    Alasky
    Alasky

    282 abonnés 3 074 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 décembre 2012
    Mi-road-movie mi-western, The Misfits demeure un des plus beaux films du genre. Tourné en noir et blanc, je vois ce drame un peu comme une peinture, avec la liberté et la passion au coeur du tableau. Quelque chose de très fort ce dégage de ce film, vision désenchantée d'un monde qui se transforme... Les performances de Marilyn Monroe, Montgomery Clift et Clark Gable frisent la perfection. Leurs rôles respectifs véhiculent beaucoup d'émotions et leur épopée nous entraîne dans les plaines du Nevada, en compagnie des chevaux sauvages...
    oneosh89000
    oneosh89000

    29 abonnés 554 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 juin 2011
    Plus un film à voir pour sa réputation, "The Misfits" est un film serviable de John Huston. Ses interprètes élèveront cette œuvre au rang du culte avec leurs décès peu de temps après la sortie du film. Le scénario signé l'ex mari de la comédienne principal Marilyn Monroe, Arthur Miller, basé sur le caractère émotionnel et puérile que dégage une jeune femme à la grâce évangélique sur deux cow-boys en perdition et un garagiste en mal d'amour, se révèle ébouriffant de modernisme et marque une certaine rupture avec les codes hollywoodiens du western. Inutile de dire qu'à l'instar du mal-être ambiant sur le tournage, Clift,Gable,Monroe,Wallach & Thelma Ritter sont excellents. Une bonne réalisation de Huston au final , un film simple aux personnages profonds et creusés. Sans oublier un noir et blanc et une image magnifique de Russell Metty.
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top