Avis : Suzume - Page 2

un film incroyable onirique et émouvant sublimé par des personnages attachants et une musique envoûtante.

Créatif et onirique, il dépeint le littoral japonais avec précision et beaucoup de beauté. Si la première partie reste dynamique, le reste du film n'en n'est pas moins un manège sans fin, aux tours répétitifs qui n'avancent pas...du tout. Sans surprise.

Quelle autre cinématographie que le monde des anime japonais possède aujourd'hui ce mélange d'imagination infinie et de maîtrise technique exceptionnelle ? Aucune.

On retrouve en effet dans Suzume toutes les qualités qu'on aime chez les cinéastes d'animation de ce pays, de Miyazaki à Hosoda : un sens inné de la poésie, une capacité à ne pas se brider dans la recherche de l'émotion pure et une faculté incroyable à aborder les thématiques lourdes (le deuil, la mort) avec légèreté. Lorsqu'on y songe, ce sont ces qualités qui ont permis, il y a bien longtemps, à Disney de conquérir le monde (je pense à Bambi ou Dumbo par exemple).

Bien loin des marvelleries franchisées et insipides, Makoto Shinkai réussit ici à produire une oeuvre d'imagination pure, qui suscite une sorte d'émerveillement perpétuel par la conjonction d'une technique irréprochable (les paysages sont d'une beauté à couper le souffle) et d'une rigueur d'écriture qui atteint ici des sommets.

Les précédents films de Shinkai étaient déjà brillants, mais certains pouvaient leur reprocher leur caractère touffu, leur BO envahissantes et leur boursouflures narratives. Dans Suzume, le réalisateur à mis en oeuvre ses qualités habituelles, et a gommé les petits défauts : la narration, bien que complexe, est parfaitement lisible, le rythme est parfait et la BO est un mix réjouissant de plusieurs genres (du jazz à la pop japonaise en passant par la musique symphonique hollywoodienne).

Ajoutez à tout cela des personnages (en majorité féminins) admirablement dessinés, des idées de génie (à l'image de cette chaise à trois pieds devenant personnage principal) et vous obtenez ce que l'animation peut proposer de mieux aujourd'hui en salle.

Un bain continu d'émotions fortes, à découvrir absolument.

Makoto Shinkai est l'un des réalisateurs de cinéma d'animation les plus populaires du cinéma japonais actuel, Suzume confifme tout le bien que l'on pensait déjà de lui. Les dessins sont toujours d'une grande beauté, l'animation est limpide et dynamique et le film, oscillant entre chronique adolescente, voyage au coeur du Japon, récit d'aventures fantastiques et romance, est passionnant de bout en bout. Les personnages sont attachants, surtout la jeune Suzume, héroïne courageuse qui apprendra à faire le deuil de sa mère lors d'une séquence très émouvante. Alors, peut-être que les ficelles du récit sont trop visibles, et que finalement tout est assez attendu, mais le parcours de Suzume fait de rencontres a priori anodines dessine un beau parcours initiatique à travers le Japon rural. Bref, un très beau film de la part d'un des plus grands réalisateurs d'animation actuel.

"Suzume" qui fait un carton au box-office mondial est un film d'animation japonais convenable. En effet le talentueux réalisateur Makoto Shinkai (Your Name et Les Enfants du temps) nous revient de nouveau pour nous proposer une fable écologique romantique qui séduit par son esthétisme, effets spéciaux, son univers et ses personnages par contre j'ai été moins séduit par le scénario que j'ai trouvé trop brouillon et un peu too much même si l'histoire nous réserve des moments drôles et émouvants.

Suzume
Dessin japonais d’un ennui abyssal. Une sorte d’ Alice au pays des séismes, sans humour, avec beaucoup de cris, de courses, d’explosions. Excessivement répétitif, et sinistre tant par le graphisme que par le sujet. Une petite fille a perdu sa maman dans un séisme et 12 ans plus tard retrace cette perte. Ce n’est même pas émouvant tant c’est confus et long. 1/5

Je viens de le voir en avant première. Époustouflé par la splendeur des graphismes, en plus d'une histoire écrite méticuleusement, sans laisser d'éléments au hasard. Je recommande

ce qu’il y a de bien, avec une porte, c’est qu’on peut y faire entrer n’importe quelle métaphore, petite blagounette, mais c’est réellement l’enjeu du film (trouver la métaphore)….Peut être trop complexe, je pense, pour des enfants de 8 à 10 ans…..Une porte qui fait craindre le futur, mais fait revoir le passé…..J’ai regretté certaines longueurs, le film aurait pu être raccourci de vingt minutes. Ceci dit l’animation est agréable et l’héroïne attachante….IL règne un certain mystère tout au long du film, avec les chats surtout….Enfin ne quittez pas la salle au générique de fin, il y a quelques explications…Je conseille ce film plutôt aux adolescents…..
(Miyazaki reste incomparable)

Beau & rigolo
Des personnages attachants mais avec un très tre fâcheuse tendance à parler tout seuls quand ils poursuivent qqn en courant (ouais ils l’ont fait à chaque fois).
Devinez quel est le plat préféré de suzume ? Niveau facile
Les patates sota (ca sonnait mieux dans ma tête)
La musique est parfaitement magique voilà j’ai pas d’autre adjectif epithete attribut de la proposition subordonnée qui a une fonction de complément adverbial bref… tout ça pour dire : sympa le son.
Le thème du film est assez dark au fond quand on y pense…
Si Sota avait été moche, l’histoire n’aurait jamais démarré… pensez à être bg si vous voulez vivre des trucs stylés ;)
C’est une bonne situation ça verrouilleur ?

Arriver à se renouveler à chaque film, c'est incroyable. Quelle claque visuellement ! Olalala, juste merci. Film pour toute la famille mais une lecture pour les parents complètement incroyable.

Makoto Shinkai est retour, une nouvelle fois avec une histoire traitant de surnaturel, de mythe folklorique japonais, de Dieux/esprits, et de catastrophes naturelles.

Des « portes » se créent dans les endroits abandonnés par les humains, les énergies négatives liés à leur nostalgie, qui peut provoquer des désastres si ces portes sont ouvertes. Suzume ouvre une de ces portes par curiosité et manque de provoquer un tremblement de terre.

Nos héros vont allez de ville en ville à travers le Japon, pour fermer toutes ces portes et empêcher une catastrophe nationale.

Cette histoire selon laquelle chaque mauvaise chose qui arrive est liée à la malice des esprits/Dieux, est un croyance très ancienne au Japon. Même si dans chaque conte, l’homme n’est pas étranger à l’apparition de ces malheurs.

L’héroïne Suzume va trouver la force de continuer à trouver ces portes et prévenir les catastrophes, mais également pour aider son compagne d’infortune Sota pour lequel a des sentiments, et également découvrir pourquoi ses portes semblent lui être familières.

Le film est une aventure sympathique, mélange de moments plus posés où Suzume découvre d’autres villes, se fait accueillir par des habitants locaux, et les moments plus tendus où elle doit faire face au surnaturel.

Le schéma du film est ultra-classique, mais a une connotation particulière au Japon, sachant que l’Archipel est soumis à de nombreuses catastrophes naturelles multiples.

La révélation de fin de film devient pour le coup émouvant, lors que spoiler: Suzume revient dans sa ville natale dans la région Sendai (Tōhoku), et retrouve son cahier d’enfant, et la date fatidique de la disparition de sa mère, le 11 mars (Grand séisme de l’Est du Japon de 2011).


Sur la forme Makoto Shinkai reprends des codes classiques de films d’aventure, de comédie, de drame familial, d’adolescents en quête d’identité, du héros ordinaire qui se révèle lors de situations extraordinaires, le sous-texte sur les catastrophes naturelles, lui donne un fond que la plupart de ses films n’avaient pas, ou se contentaient de survoler de manière très superficielle.

Ici, l’écriture des personnages est beaucoup plus adulte, il est question de responsabilités, de deuil de son parent, de retrouver la paix intérieure en ayant fait face à ses traumas personnels.

En ça, le film est une réussite. Mention à la seiyuu Nanoka Hara qui donne vie à notre héroïne Suzume, avec beaucoup d’humanité, de caractère et d’humanité.

Makoto Shinkai continue sur la formule qui avait fait le succès de Your Name avec Suzume, mêlant une fois encore catastrophe nationale et romance adolescente. Si le récit cahote parfois ( spoiler: le film a un peu de mal à repartir après une séquence cataclysmique à la moitié du métrage
), Suzume reste très émouvant et esthétiquement sublime.

Après le formidable "Your name" et le plus anecdotique "Les Enfants du temps", on attendait avec impatience le nouveau film de Makoto Shinkai. Et c'est un véritable chef d’œuvre qui nous arrive avec Suzume. Le film est chargé d'une poésie et d'une énergie folles, qui nous transportent tout du long. Bien que l'histoire soit très linéaire, sans grandes surprises, c'est dans l'écriture des personnages et les thématiques creusées qu'il parvient à nous surprendre et à nous toucher. Traitant en sous-texte des traumas du Japon (catastrophes naturelles, nucléaires...), on sent une réelle sincérité dans le propos et dans la présentation des différents paysages qui composent le pays. Un véritable coup de cœur.

Après les succès de "Your Name" (que j'ai beaucoup aimé) et des "Enfants du temps" (auquel j'ai beaucoup moins accroché), Makato Shinkai revient à la réalisation pour ce nouveau film d'animation, sorti tout récemment. C'est ici l'histoire de Suzume qui tombe un jour sur un séduisant jeune homme qui cherche une porte. En le suivant, elle apprend qu'il est une sorte de gardien et elle va être amenée à l'aider dans sa quête. Bon, c'est très grossièrement résumé car les films du réalisateur partent toujours très loin (ce qui m’avait d'ailleurs perdu dans "Les Enfants du temps"). Et ici, on rentre très vite dans l'histoire mais le film perd tout de même quelques fois son spectateur. Enfin, je dirai qu'il faut vraiment adhérer à ce genre d'univers, à ce genre d'histoires un peu perchée qui ont une multitude de couches de lecture, pour pleinement apprécier le film et surtout rentrer dedans ! Personnellement, j'avoue que quelques scènes m'ont fait sortir du film tant elles partent loin (surtout vers la fin). Néanmoins, ces scènes ne m'ont seulement fait sortir que de l'histoire et non de l'atmosphère du film, quant à elle, très réussie. Effectivement, comme d'ordinaire chez les films du réalisateur, l'animation est magnifique, tout est ultracoloré ; enfin, on en prend plein la vue pendant deux heures, surtout au cinéma ! On a également tout un travail au niveau du son, que ce soit les sons d'ambiance mais également de grands moments de silence qui nous tiennent littéralement en haleine. Et puis, même si l'histoire part quelques fois un peu loin, j'ai pris beaucoup de plaisir à la suivre, malgré ses quelques clichés (comme par exemple la jeune japonaise amoureuse et naïve, le mec mystérieux, tout le délire autour des chats etc.). On retiendra également la B.O. qui est très belle et correspond, encore une fois, parfaitement au ton poétique et onirique du film. "Suzume" n'est donc pas mon film préféré du réalisateur mais reste, dans l'ensemble, très réussi !

Après bien des occasions manquée, à l'instar d'un autre film de Makoto Shinkai ( Your Name ), j'ai enfin pu voir Suzume, certainement l'un de ceux que j'attendais le plus pour 2023 ! Il n'y a pas d'ailleurs à attendre son générique pour comprendre, le spectacle sera immense.

Du reste, ce qui est le plus inattendu en est sans aucun doute sa cadence. Si le démarrage carbure à plein régime, il prend à mesure le temps de se raconter, d'initier un voyage auquel on adhère, dans sa simplicité la plus sincère. Car oui franchement, cette dernière n'a au fond rien de bien incroyable, enfin si, mais plutôt de par sa manière de faire qui suscite une émotion sublime. Suzume, capte des maux de son époque, de son pays, et en livre une métaphore ou l'optimisme est seul maitre à bord. Qu'importe les deux ou trois embranchements de déjà vu ...

Je passe très vite la moulinette des références, Miyazaki et Disney entres autres pour vraiment souligné l'audace et le brio de l'animé, de son rendu, à son idée. Le message qui se boutique tire vers Mononoké, voir Le Chateau Ambulant tout comme vers La Belle et la Bête et bien d'autres, mais il se distingue toutefois une autre verve plus raccord avec un mélange des genres proche de la culture actuelle, dont bons nombres combine les forces pour de nouveaux archétypes. Voilà aussi une des raisons qui explicite l'engouement autour de Suzume.

Pour ce qu'il en est de ses personnages, ont les suit envers et contre tout. Son mic-mac autour de ce petit chat est en touts points remarquables, frustrant aussi, juste ce qu'il faut. Suzume et les autres sont quand à eux géniaux, si touchant dans le périple qui les relient, à des stades différents, que je manque vraiment de mots ...

J'ai un peu de mal à écrire d'avantage, j'y ai pensé toute la journée pourtant ( vu le film ce matin ) mais l'émotion bien trop enivrante de l'instant semble me rattrapé malgré le laps qui m'en sépare ! J'ai déjà envie de le revoir !

J'aime parfois trouvé sur mon chemin des longs-métrages qui m'éveillent, me réveillent, me bouscule. J'aime aussi comme ce dernier trouvé un réconfort, une bonhomie, un état enjôleur dans un sujet pour autant fort et magnifique. A touts points de vue, je suis enchanté par le conte moderne, comme pas toujours, de sa combine à englobé le temps pour en redéfinir une carte inédite et pluriels savamment époustouflante.

Suzume est un des plus beaux films que j'ai vu, voilà !