Avis : Suzume - Page 5

N'étant pas du tout fan des animés je me suis laisser tenter par ce film devant les très bonnes critiques.

Alors oui les images et l'animation sont parfois magnifiques . L'histoire est sympathique mais pas forcément originale mais cela colle parfaitement aux films de ce genre.

J'ai bien aimé le personnage de Sota qui est clairement le plus intéressant à mes yeux et le fait qu'il soit transformé en chaise pour enfant est particulièrement bien trouvé.

L'histoire d'amour qui en découle est touchante mais n'atteint pas des sommets d'émotions.

Non le principal défaut de ce film pour moi c'est sa longueur

En effet celui-ci s'étire trop , de ce fait on perd en suspens et en tension et notre attention s'étiole au fur et à mesure des minutes.

A la fin malgré un final sympathique on a surtout envie que le film se termine et que l'histoire se conclue

Dommage car le film a de belles qualités mais sa longueur voir sa lenteur ternissent clairement l'ensemble

Un dessin animé drôle et touchant qui part d'un pitch loufoque pour évoquer le deuil et le traumatisme des tremblements de terre.
La critique complète sur https://le-blog-d-elisabeth-g.blogspot.com/2023/04/suzume-de-makoto-shinkai-drole-et.html

Agréable surprise que ce petit film d'animation japonaise. Une histoire d'amour naissant mélanger à de l'aventure et de l'action. On se laisse prendre par la simplicité de l'histoire avec le lot d'humour made in Japan. J'ai été surpris quand l'un des protagonistes ce transforme en...chaise mais bon cela à permis à l'héroïne de tirer son épingle du jeu. Bon les minous sont de belles saloperies hein, faire cela pour s'amuser en tous cas surtout le premier!^^ En tous cas belle histoire et jolie film que voilà.
NOTE : 8/10

Joli et poétique mais scénario très alambiqué. Un dessin animé de qualité indéniable mais le scénario m'a un peu perdu.

Un très bon film, on se laisse porter par l’histoire originale et par les personnages. Quelques longueurs parfois cependant. Même si ça ne vaut pas la poésie de myazaki c’est très bien fait.

Le titre fait référence à une adolescente (16 ans) qui vit, sur l’île de Kyūshū (île la plus méridionale des 4 îles principales du Japon), chez sa tante Tamari (40 ans) qui est sa tutrice, spoiler: après le décès de sa mère (célibataire) alors qu’elle avait 4 ans
. En se rendant en vélo à l’école, elle croise un jeune homme, Sōta dont la mission est de verrouiller des portes spoiler: d’où s’échappe un ver géant rougeoyant responsable de tremblements de terre
. Elle décide de le suivre dans tout l’archipel nippon. Le film bénéficie d’une excellente qualité graphique (paysages et décors très réalistes), d’un scénario fantastique dans un monde moderne (alertes séismes transmises sur smartphones) et d’une analyse psychologique fine de Suzume, découvrant l’amour (version inversée et inspirée d’Orphée et Eurydice) et portant encore le poids de la mort de sa mère. C’est une bonne description du Japon actuel qui a l’habitude des séismes (à l’origine de sites et villages abandonnés) mais qui a été marqué par le dernier en date, celui du 11 mars 2011, où le tsunami qui en a résulté, a provoqué l’accident nucléaire de Fukushima.

Joli travail, mais quo ne m'a guère emporté.
Les portes s'enchaînent assez linéairement, c'est assez original toit en étant assez balisé.

Comme d'habitude Majoto Shinkaï met au monde une petite pépite.

Avec de beaux dessins et une utilisation intelligente de la 3D, ce film nous embarque dans une épopée onirique qui ravira les amateurs de l'animation du pays du soleil levant.

L'histoire n'est pas très originale, mais elle tient toutes ses promesses.
Le graphisme est magnifique en revanche.
La mise en scène est impressionnante.

Tout est globalement réussi et à peu près égal en terme de qualité à Your name (du même réalisateur) mais en dessous des Enfants du temps.

À voir pour tout amateur d'animation japonaise.

PS : Il faudrait le classer en fantastique.

Une animation et une réalisation sublimes sur un sujet intéressant, la menace permanente de catastrophes naturelles au Japon, mais la part fantastique de l'histoire peut laisser sur le carreau si l'on a du mal par exemple avec une chaise qui parle. Un peu long et monotone.

Le dernier Makoto Shinkai de 2022 où l'on retrouve les grandes qualités de cette animation sophistiquée, magnifique au déroulé un peu romantique et poétique surtout très humain dans la recherche d'exister en même temps dans le quotidien et dans un univers étrange irréel fantastique et fantaisiste. Un monde parallèle en même temps assez cosmologique mais sans plus de consistance bien compréhensible, c'est là que je suis moins friand de cette histoire qui est un peu longuette dans ses méandres et voyages à rallonge surtout sur la deuxième partie. La recherche d'identité, la bienséance et bienveillance des personnages font que tout sans être édulcoré est très appréciable et suscite un enthousiasme justifié, le fantastique jouant bien plus le rôle de prétexte et d'amusement que de démonstration occulte comme dans le meilleur de Hayao Miyazaki.

En dépit d’un graphisme d’une extrême qualité, ce film d’animation du réalisateur japonais Makoto Shinkai repose sur un scénario complexe partant un peu dans tous les sens. En effet, ce long-métrage, sorti en 2022, mélange conte fantastique, voyage introspectif sur le deuil, parcours d’émancipation ainsi que romance. Cette densité de thèmes donne l’impression d’une ambition mal maîtrisée même si l’évocation onirique des catastrophes naturelles reste parfaitement saisissante. Bref, ce road trip à travers le Japon constitue une œuvre truffée d’émotions malgré son caractère tortueux.

Voici sept ans, ‘Your name’ était devenu par surprise le plus gros succès ciné de tous les temps au Japon. Pour ma part, malgré des qualités esthétiques indiscutables, j’avais eu un peu de mal à entrer dedans. L’histoire était belle mais ce “coming-of-age drama”, comme on dit de l’autre côté de l’océan Pacifique, triturait (avec brio) des sentiments et des problématiques typiquement adolescentes. Conscient d’avoir trouvé un filon, Makoto Shinkai récidive avec ‘Suzume’, du nom de son héroïne principale, une jeune fille qui va sortir de l’adolescence et s’émanciper de la supervision parentale à la faveur d’une quête pour préserver le Japon de portails qui, une fois ouverts, pourraient libérer des forces terrifiantes sur l’archipel. Malgré ce pitch, ‘Suzume’ ne baigne pas dans le folklore nippon mais plutôt dans le quotidien prosaïque du pays, et rarement une oeuvre d’animation aura offert un tel aperçu de ses paysages naturels ou urbains, rarement il aura brossé avec un tel talent et une telle crédibilité le portrait de quelques figures loins d’être archétypales (une mère de jumeaux qui travaille dans un bar à hôtesses, la tenancière d’une petite auberge, un étudiant bohème, etc…). Les attraits habituels de l’animation japonaise ne sont pas en reste, et le chaton Daijin ou le “fermeur” Souta, métamorphosé en petite chaise d’enfant durant toute l’histoire, suffisent à emporter la sympathie. Si le public auquel il se destine est évidemment assez similaire, le connaisseur en Anime notera un grand nombre de motifs récurrents, inspirés de ce qu’on trouvait dans les précédents projets de Shinkai mais également chez Miyazaki et d’autres, un léger manque d’originalité qui empêche peut-être qu’on trouve ce très beau dessin animé aussi renversant qu’on le voudrait. Si vous avez passé l’âge d’être ému par l’histoire d’une adolescence dont la page se tourne doucement, il vous restera toujours la facture visuelle, toujours aussi extraordinaire, dont vous pourrez vous repaître. Mais comment font-ils pour représenter de l’herbe qui donne à ce point envie de se rouler dedans, de l’eau dans laquelle on ne pourrait pas s’empêcher d’aller barboter, et de la nourriture qui vous expédie instantanément dans le frigo à la recherche de quelque chose à grignoter ?

Encore un véritable chef d'oeuvre ! Makoto Shinkai est littéralement un patron ! Encore une fois, une oeuvre magnifique et poétique dont lui seul à le secret ! Chef d'oeuvre !

Suzume est une jeune collégienne comme les autres jusqu’à sa rencontre avec Sota. Ce dernier a pour mission de refermer les portes du passé d’où s’échappe un verre provoquant des séismes dans tout le Japon. Ce film animé est sublime en terme d’images, de musiques, de récit. Un grand film animé.

un beau parcours initiatique teinté de mysticisme et de SF. l'histoire peut convaincre tout le monde même si les codes du manga sont gardés: solennité, dramatique, exacerbation des réactions....