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    Silence
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    3,6
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    399 critiques spectateurs

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    Djé A
    Djé A

    13 abonnés 5 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 10 février 2017
    Bon, alors, on ne peut pas mettre 0, alors j'ai mis 0.5. Fan de Liam Neeson et de Scorsese, c'est une banane qui traîne en longueur, il se ne passe rien, on voit Liam Neeson 1minute au début puis plus rien (du moins) jusqu'a 2h de film.....comment dire...on s’ennuie à mourir....Bref ça ressemble plus à un documentaire redondant et sans saveur...
    hugo m.
    hugo m.

    1 abonné 12 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 24 février 2017
    un naufrage. film sans rithme, des longueurs que des longueurs, pas de bande son, acteur transparent, scénario intéressant, Plusieurs personnes ont quitter la salle avant la fin du film ....
    Joshua L.
    Joshua L.

    3 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 février 2017
    Un chef d'oeuvre du début a la fin. Une ambiance pesante et sublime. Les acteurs sont géniaux. Je recommande vivement. Un de rares film de cette durée que j'ai vu 2 fois.
    WalterDiBobyLapointe
    WalterDiBobyLapointe

    31 abonnés 346 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 14 février 2017
    Film froid, austère et aride, « Silence » a de quoi dérouter par son côté volontairement rugueux, simpliste dans l'intrigue – à la limite d'un documentaire, où les voix off tiennent office de narrateur – et minimaliste dans ses effets. J'avoue être dubitatif quant-à ce choix stylistique de Scorsese. Aux antipodes de son côté excentrique, démonstratif, voire hystérique quand il le veut, le réalisateur s'enferme dans un mutisme et une dévotion déconcertante. Certes, le projet a longuement mûri en lui au cours des années, et la sincérité ainsi que la pureté avec laquelle il livre ce film est remarquable, mais fallait-il vraiment donner un tel ton à « Silence » ? Le sujet épineux de la religion, qui plus est de la colonisation religieuse, méritait-t-elle absolument ce caractère froid et presque insipide ? N'aurait-il pas mieux fallu quelque chose de plus rond, de plus tendre, simplement de plus « romancé » ? Ici, l'intrigue est minimaliste, mesurée, trop mesurée, et par contre fortement didactique. Aussi, 2h40 de documentaire, psychologiquement dur, scénarisitiquement quasi-nul, est une épreuve pour le spectateur. Ceci dit, « Silence » est malgré tout captivant par certains aspects et interroge superbement le spectateur sur cette histoire terrible. L'évangélisation des peuples japonais fut une déroute et la réponse en retour fut sans appel. Grande question que la religion, de son importance, de ses dérives, des croyances de chacun et du Silence de Dieu. On ne nie pas que l'histoire de ce prêtre Rodrigues – joué un excellent Andrew Garfield qui épaissit son style au fur et à mesure de ses films – prend au cœur. Ce doute permanent sur sa foi, cette volonté inébranlable de faire le bien invite le spectateur a, en effet, s'interroger sur un certain nombre de points, même si Scorsese ne nous laisse pas véritablement le choix que celui d'accepter son point de vue. En juge impartial, le réalisateur entend rendre un hommage clair et sans détour à travers la mission de ces deux « padre » venus rechercher l'un de leurs disparu depuis des années. Sans aucune bande-son, dans un cadre extérieur lui aussi rude et impénétrable – bien que magnifiquement filmé il faut bien le dire – l'intrigue qui se joue est longue, parfois trop, et ne manque pas de nous perdre. En réalité, il me semble que Scorsese tenait trop à ce projet, comme une part de lui, très intime, très profonde, qu'il a livré avec une pudeur et une simplicité accrue qui rend le film âpre et austère, ce dont il n'avait pas besoin vu le sujet abordé. En somme « Silence » est un film difficile, tant par son sujet que par sa forme peu évidente, et il faut s'accrocher jusqu'au bout pour parvenir au terme de l'histoire et connaître la vie singulière de ce jeune padre portugais livré aux mains des japonais. « Silence » est donc déconcertant, surprenant, par bien des côtés intéressant et esthétiquement réussi, profondément réflexif, mais bien trop « bigot » dans son aspect, sans échappatoire, sans possibilité de se sortir de cet état de fait arbitraire que nous impose Scorsese et qui peut déranger à certains moments. Aussi, sur le même sujet, je préférerais toujours le magnifique film « Mission » qui est une perle rare et qui, lui, livre cette question de l'évangélisation dans une vraie histoire de cinéma.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 15 février 2017
    Superbe film, sur le sacré, la spiritualité chez l'être humain, les certitudes et les différences de points de vue face à la foi.
    VictorVictus
    VictorVictus

    5 abonnés 68 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 21 février 2017
    "Silence" ou comme l'impression d'avoir visionné un film de propagande pour l'Opus Dei. Scorsese a une vision extrêmement doloriste du christianisme, ce qui le rapproche d'un de ses compatriotes, Mel Gibson. Rien ne nous est épargné dans ce film sur les tortures, les cris des victimes, les corps suppliciés. Si Scorsese croit nous toucher sur ce sujet, il nous révulse, nous donne la nausée. En nous montrant la souffrance de son personnage principale de façon aussi insistante, il ne laisse aucune échappatoire à l'imagination du spectateur, si ce n'est de vouloir lui crier de rentrer chez lui et d'arrêter, avec sa foi, de provoquer la mort des pauvres villageois devant l'intransigeance des maîtres Japonais. Le film provoque ainsi la réaction inverse de ce que Scorsese attendait peut-être : le prosélytisme des personnages les mènent à faire mourir absurdement des gens innocents, il apparaît comme absurde.
    elriad
    elriad

    387 abonnés 1 789 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 10 février 2017
    Totalement maîtrisé sur la forme comme sur le fond, ce film magistral est certainement le plus personnel du réalisateur Martin Scorsese. deux prêtres partent au Japon sur les traces du père Feirrera, leur menton et confesseur, disparu alors qu'il s'était rendu pour évangéliser le pays. Un voyage éprouvant pour ces deux jeunes novices dont la foi sera durement éprouvée. Les superbes images en décor naturel, le souci de rendre la nature hostile autant que de restituer l'ambiance du XVIIeme siècle ajoutent une atmosphère incroyable à ce film mystique envoutant et hypnotisant, dont la longueur ne se fait jamais ressentir. Les thèmes forts questionnent autant les personnages que le spectateur sur la foi: la solitude et ce silence sans réponse qui répond à la croyance, le doute. Depuis toujours et encore plus aujourd'hui ces thèmes résonnent. Je me souviens avoir visité à Amsterdam une petite synagogue improvisée dans le grenier d'une maison particulière à l'époque de la seconde guerre, à l'instar de ces paysans démunis de tout se retrouvant dans cette grotte pour partager leur foi. Un film dur, violent, austère mais d'une force infinie.
    Benjamin A
    Benjamin A

    654 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 février 2017
    La religion a toujours été au cœur du cinéma de Scorsese, et ce dès son premier film Who's That Knocking at my Door, que ce soit directement ou non. Ici il se lance dans un ambitieux projet (qu'il avait en tête depuis longtemps), celui de raconter le périples de deux prêtres jésuites qui se rendent au Japon pour retrouver leur mentor disparu.

    Si je ne cache aucunement ma passion pour le cinéma de Scorsese, il m'a parfois un peu déçu et si Silence me faisait un peu peur, c'est quand même avec une immense (voire démesurée) attente que je me lançais dans sa vision.

    Adaptation du roman de Shūsaku Endō déjà mis en scène en 1971 par Masahiro Shinoda, Silence surprend, d'abord dans le projet et l'ambition puis ensuite à la vue du film. Scorsese nous immerge au plus près des deux protagonistes dans un Japon alors en guerre contre les chrétiens, faisant ressentir dès les premières secondes le lourd fardeau apparaissant sur leurs épaules, ainsi que le danger dans lequel ils sont, tout comme les japonais se réfugiant dans cette religion mais devant se cacher, risquant de mourir s'ils n'abandonnent pas cette foi.

    L'oeuvre continue de surprendre plus on avance dans le récit, Scorsese rendant les enjeux intrigants et les personnages intéressants, voire même attachants. L'ambition est grande, néanmoins le metteur en scène des Affranchis se perd parfois dans ce sujet trop imposant, ayant tendance à un peu trop insister sur le message envoyé (il évite néanmoins tout manichéisme) et signant une seconde partie plus froide, plus lente et moins prenante.

    On ressent les sensations des personnages, et notamment la peur, l'espoir et les doutes, tandis que Scorsese propose une réelle réflexion sur la foi, bénéficiant d'une profonde qualité d'écriture. Il s'intéresse aux droits d'exercer ses croyances ainsi qu'aux horreurs faites au nom de Dieu, et ce qu'importe la religion, ce qui résonne fortement aux vus des actualités, tandis qu'il montre aussi comment on peut casser et détruire un homme ainsi que ses convictions, avec la souffrance morale et physique qui vont avec. Le contexte historique est aussi bien exploité et vraiment intéressant, ne rendant que l'oeuvre plus immersive.

    Rarement contemplatif, le cinéaste nous fait quand même profiter des sublimes paysages japonais, notamment en bord de mer, sublimés par une très belle photographie. Il se montre assez austère, marquant une nette cassure avec ses œuvres précédentes et notamment Le Loup de Wall Street, mais il maîtrise plutôt bien cet aspect-là. Il propose une certaine tension lors de quelques moments clés, même s'il manque cruellement à d'autres endroits, notamment dans la seconde partie, tandis qu'il dirige plutôt bien ses comédiens, notamment ceux asiatiques et un très bon Andrew Garfield (alors qu'Adam Driver est un peu sous-exploité).

    Martin Scorsese propose avec Silence une oeuvre difficile d'accès et non sans faille mais réellement profonde et intéressante, notamment lorsqu'il s'intéresse au contexte historique et à l'humain à travers la religion.
    Cinégab
    Cinégab

    5 abonnés 37 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 mars 2017
    En voilà un point de vue inhabituel sur la question. Sans révéler la fin, c'est un film qui parle de manière pas du tout manichéenne de l'évangélisation au Japon. La thématique pourrait se résumer à cela : il n'y a pas de "bon" choix. On ne peut que faire ce qui NOUS semble juste. Mais Scorsese ne donne pas de réponse : il ne pose que des questions. C'est essentiel pour moi lorsqu'on parle d'un sujet aussi complexe que la spiritualité.

    Le film est servi par la merveilleuse façon de filmer de Scorsese, avec certains plans tout particulièrement magnifiques (notamment l'escalier blanc, au début). Les acteurs sont très bons. Les personnages parfaitement écrits ont un cheminement clair et subtil. Le choix de n'utiliser que peu la musique est excellent : cela tue la dimension romanesque qui aurait pu être un défaut du film. J'ai trouvé qu'il y avait une ou deux longueurs peut être, mais je ne me suis jamais ennuyée.

    Je ne veux pas spoiler donc je ne parlerai pas plus de ce film.

    Excellent film donc, très intéressant.
    Robin M
    Robin M

    62 abonnés 283 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 8 février 2017
    Avec Silence, Martin Scorsese laisse derrière lui l’ère DiCaprio chargée de fureur, sombre (Shutter Island, 2010) ou baroque (Le Loup de Wall-Street, 2013). Il marque une rupture nette avec ce long-métrage austère centré sur la recherche spirituelle d’un sens. Il renoue alors avec la dimension religieuse, et surtout christique, de son cinéma entraperçue dans La Dernière Tentation du Christ (1988) ou Kundun (1997). En adaptant le roman de Shūsaku Endō, Scorsese narre le destin de deux jeunes missionnaires portugais, le père Sebastian (Andrew Garfield) et le père Francisco Garupe (Adam Driver), partant à la recherche de leur mentor (Liam Neeson) disparu au Japon au XVIIe siècle. Le cinéaste s’intéresse alors à cette période troublée de l’histoire nippone marquée par la répression violente des chrétiens dès l’interdiction de cette religion en 1613. Dans ce contexte, les Chrétiens n’ont plus que deux possibilités : renier leur foi ou affronter la mort.

    L’intérêt de Silence réside justement dans ce choix cornélien entre la foi ou la vie, entre mourir selon ses principes et vivre en tant qu’apostat. Face à l’assourdissant débat des Hommes, Scorsese impose un silence divin. Un mutisme qu’il réaffirme par l’absence totale de musique ou même de son extra-diégétique. Il place son spectateur, par essence même, du côté des hommes perdus au cœur de la nature nippone. L’œuvre questionne alors sur les moyens de garder sa foi face à une situation d’injustice dans laquelle Dieu devrait prendre parti ou du moins se signifier. Silence, en se centrant sur la vie du père Sebastian, devient alors un « chemin de croix » dans lequel son protagoniste oscille entre désespoir et folie – allant jusqu’à même se prendre pour le Christ au détour d’une flaque d’eau –. Néanmoins, le film trouve essentiellement son intérêt dans l’arrivée des missionnaires sur les côtes japonaises apportant aux chrétiens locaux, contraints à la clandestinité et à la misère, une réponse à leur propre silence. Ils font de chaque représentation visible de Dieu, des objets de culte au corps même des prêtres, un objet d’idolâtrie. Les plus belles séquences de Silence sont les confessions frénétiques de ces derniers professées de nuit en japonais à des missionnaires portugais incapables de les comprendre.

    En choisissant comme séquence d’ouverture une scène de torture à l’eau bouillante, Scorsese détermine Silence à être un récit de martyrs, occidentaux et japonais, succombant aux sirènes de l’hagiographie. Par sa forme, il impose à son spectateur une radicalité, voire un ascétisme, qui préconise la lenteur pour l’immerger dans une expérience métaphysique qui se marque également dans la chair humaine. L’œuvre alterne, sans surprise, entre des scènes de tortures physiques et des scènes d’enfermement psychologique dans lesquelles un Andrew Garfield, larmoyant, ressasse son éternelle peur du blasphème et de la pénitence. Rythmé par la répression nippone, Silence s’enlise dans une redondance accentuée par les comportements monolithiques des différents personnages – présents uniquement pour exprimer une seule idée –. Scorsese idéalise ses martyrs, qu’il salue d’ailleurs dans le générique final, et les dépeint seulement à travers des vertus chrétiennes simplifiées et simplifiantes, de la fidélité aux engagements à la piété. Cherchant à créer absolument des martyrs de cinéma, Scorsese tombe dans un prosélytisme et un manichéisme démontrant un cruel manque de contextualisation.

    En effet, le cinéaste débute son récit dans une temporalité qui lui sied. En plaçant son récit au cœur même des répressions envers les Chrétiens, il opère une automatique victimisation de ses personnages. Il néglige alors les raisons de cette politique ne voyant pas dans l’évangélisation une forme archaïque de colonisation et d’acculturation. Silence entre alors dans une logique de désapprentissage, ponctuée à de rares moments de lumière historique, faisant du Japon un « marécage » plutôt qu’une culture simplement autre. Ce christianocentrisme a des conséquences dans la représentation même des personnes à l’instar de l’Inquisiteur Inoue (Issey Ogata), symbole du pouvoir punitif nippon. Scorsese en fait un être burlesque – ridicule et barbare – en le présentant affaissé, gémissant aux moindres gestes et rempli de tics corporels.

    Silence aurait pu être une œuvre contemplative et métaphysique tant Scorsese parvient à saisir le mystère et la beauté de la nature japonaise. Néanmoins, le cinéaste la contraint à n’être qu’un récit victimaire et hagiographique. Le « silence » est celui de l’histoire instrumentalisée encore une fois au service des Occidentaux !
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 11 janvier 2017
    Grosse déception. Le film peine à décoller et traîne en longueur. Les acteurs, pas toujours convaincants, ne compensent pas le sentiment de vide. De belles images et un contexte historique intéressant nous font malgré tout penser à un documentaire ennuyeux.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 15 février 2017
    Un film magnifique qui vous emmène longtemps après, dans de profondes réflexions personnelles.
    Un film parfaitement maîtrisé, image, acteurs, son, décors , costumes, tout est de la plus haute qualité.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 15 février 2017
    À voir absolument,
    Le meilleurs film de tous les temps pour avancer dans sa propre perception de la Foi,
    Au delà des religions, plonger dans l'univers subtil de la Foi personnelle.
    Merci, mille mercis à Scorcese pour ce cadeau à l'humanité qui interroge magnifiquement notre progression spirituelle, quelle que soit notre religion !!!
    Benito G
    Benito G

    593 abonnés 3 159 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 mars 2017
    Martin Scorsese décrypte le silence dans un geste sobre : encore une œuvre clé dans son incroyable filmographie ou il montre un talent étendu et une filmo aussi varié mais avec toujours des films réfléchis. Bref, un film qui posera des questions et qui peut être dure un peu trop longtemps. Mais une fois dedans (si l'on n'y arrive, car je conçois que certains n'y arriveront pas comme dans tout film (donc la quant cela touche à la religion...^^)). Pour ma part, j'étais un peu septique et même si 20 minutes de moins auraient pu être non négligeable et ne pas retirer pour autant la mise en scène et le déroulement du film. On se retrouve devant un film d'une rare beauté mais la thématique malgré le réal ne plaira sans doute pas à tout le monde (et la durée également)
    grano
    grano

    37 abonnés 16 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 10 février 2017
    Ce film admirablement maîtrisé... (Martin Scorsese sait faire) révèle une actualité troublante autant que désespérante. Je suis sorti de la projo avec une angoisse qui se mêle à l'ambiance délétère dans laquelle nous vivons.
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