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    Les Innocents
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    Anaxagore
    Anaxagore

    114 abonnés 135 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 26 janvier 2009
    Pourquoi le cinéma de Téchiné n'arrive-t-il donc qu'à m'ennuyer? Sans doute parce qu'il se veut grand et qu'il n'a pas les moyens de la grandeur. Il me laisse toujours cette même impression de parler à peu près de tout, et finalement de rien. Citant rien moins que l'«Antigone» de Sophocle, le réalisateur place «Les innocents» (1987) sous les auspices de la tragédie grecque. Mais l'absence des dieux et celle du choeur antique se font cruellement sentir; et de ce qui se voulait au départ davantage qu'une banale étude de moeurs, il ne reste à la fin qu'une assez plate et pale imitation de l'art d'Eschylle, de Sophocle et d'Euripide. Sur fond d'une approche vaguement sociologisante, le film mime sans cesse la geste tragique mais, faute de profondeur réelle, il n'arrive qu'à flirter avec le pathos grand-guinolesque. Tout est noir à souhait, dépressif, neurasthénique, sans ouverture sur la lumière et ça crie et ça pleure beaucoup! Pourtant, rien ne bouleverse vraiment ni ne nourrit la méditation. Au demeurant, Téchiné construit très habilement son récit, et les images de son film ne sont pas dénuées de qualités. Mais tout cela n'alimente finalement qu'une longue suite de mimiques mélodramatiques. Je ne retiendrai en guise d'exemple que la scène finale qui illustre à merveille les ambitions de «grand cinéma» nourries par le réalisateur en même temps que son impuissance à les réaliser. Tout y est excessivement fabriqué (passage brutal du jour à la nuit; manière dont le plan final avec les deux morts est amenée) et rien n'y convainc vraiment. En bref, un cinéma qui se prend très, très, très au sérieux......, terriblement! Trop!
    Lotorski
    Lotorski

    12 abonnés 588 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 10 juillet 2013
    Etre soi-même, suivre ses envies et aimer inconditionnellement, peu importe le regard des autres. Et quel qu'en soit le prix. Comme dans "Le lieu du crime", voilà ce que finit par faire la protagoniste principale du film.
    chrischambers86
    chrischambers86

    11 905 abonnés 12 156 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 février 2014
    « Comprendrais-tu ma belle qu'un jour, fatiguè, j'aille me briser la voix une dernière fois à cent vingt dècibels contre un grand chataigner, d'amour pour toi ! »...Ça aurait pu être une chanson des « Innocents » dèdièe à Sandrine Bonnaire, voir Simon de la Brosse, quand on sait comment il a dècidè d'en finir avec la vie en 1998! Magnifiè par de fulgurantes audaces de mise en scène, un ballet d'amour et de mort selon Andrè Tèchinè où le jour assassine la nuit et où les passions les plus extrêmes semblent obèir à une vèritable chorègraphie! Bonnaire trouve un rôle intense et le regrettè de la Brosse est poignant de la première à la dernière image! On se demande dans quels profondeurs intimes ce comèdien qui nous manque tant aujourd'hui a dû s'abîmer pour traduire avec un tel dèsarroi le pathètique inouï de Stèphane! Simon n'a pas rèussi à supporter les difficultès du mètier d'acteur, entre autres! C'ètait dèjà un homme en colère, un acteur en souffrance, mais qu'est-ce qu'il a pu nous donner dans chacune de ses prestations! ça reste dans tous les cas l'un des moins connus et peut-être l'un des plus oubliès des films de Tèchinè qui reprendra ses obsessions dans son film suivant, "J'embrasse pas"...
    Plume231
    Plume231

    3 463 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 13 octobre 2014
    C'était tout à l'honneur d'André Téchiné de vouloir parler de racisme, d'extrême droite, tout en ne voulant pas tomber dans les stéréotypes et tout en voulant éviter tout manichéisme en complexifiant au maximum les personnages. "Les Innocents" ou la promesse sur le papier d'un drame complexe avec des personnages complexes...
    Mais le problème, c'est qu'il aurait fallu un réalisateur qui sache qu'une bonne image vaut parfois mille mots, que des instants de lyrisme dans le genre apportent de la puissance, et non pas un réalisateur à la mise en scène téléfilmesque qui se contente de filmer le plus platement possible des acteurs en train de débiter des dialogues interminables ; acteurs au passage, à l'exception peut-être d'Abdellatif Kechiche (oui, celui qui réalisera bien plus tard "La Vie d'Adèle" !!!) qui essaye un peu d'être au-dessus du lot, qui ne daignent même pas faire le minimum syndical.
    Et pour ajouter un petit vernis de prétention, Téchiné fait souvent référence à la tragédie grecque, l'appuyant même à la fin dans le cas où on ne l'aurait pas compris, sans bien évidemment en atteindre la profondeur.
    Un méli-mélo qui se voulait complexe mais qui est juste raté...
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 8 octobre 2014
    Ce film est globalement ennuyeux, et assez mal interprété.
    EricDebarnot
    EricDebarnot

    186 abonnés 1 262 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 mai 2008
    Surprenant de revoir ces "Innocents", 20 ans plus tard : là où on ne gardait que le souvenir de l'incandescence émotionnelle "habituelle" chez Téchiné, on redécouvre un film assez théorique, léger et fulgurant, relevant le défi pour le moins curieux de styliser la tragédie grecque, de l'épurer, jusqu'à lui conférer la grâce d'une sorte de comédie musicale (oui, je sais, "West Side Story", c'était ça aussi !). Ces partis pris radicaux de "dépsychologiser" le récit surprennent (voir le coup de force final du passage en une image du jour à la nuit), irritent peut-être même (le tout dernier plan, minutieusement composé, illustre bien l'artificialité du mécanisme), et l'on se dit que ce qui reste de meilleur du film, ce sont ses acteurs : Bonnaire, qui dévore l'écran comme elle savait le faire alors, éclatante dans la lumière solaire du film, De la Brosse et son phrasé à la Belmondo, et Kechiche, piètre acteur mais vraie icône (on connaît l'attirance de Téchiné pour la virilité arabe, ici parfaitement illustrée par le futur réalisateur).
     Kurosawa
    Kurosawa

    512 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 9 octobre 2014
    "Les Innocents" tente de prendre des allures de tragédie grecque, mais n'en trouve la force que par de brefs instants. Le film fonctionne quand il est le plus abstrait, dans des scènes silencieuses, lorsque par exemple Téchiné filme la mer ou des ombres marchant solennellement dans un théâtre. L'ennui, c'est que le film se concentre sur une histoire très concrète et qui accumule les clichés du drame (amour impossible-vengeance-désespoir) sans que ceux-ci soient assimilés. Du coup, l'écriture est d'une grande faiblesse, que ce soit dans le scénario, les dialogues ou encore les personnages (à peine filmés par le cinéaste), ce qui finit par provoquer un désintérêt naturel du spectateur. On retiendra tout de même la présence de Sandrine Bonnaire et d'Abdellatif Kechiche qui tentent tant bien que mal de donner de la vie à un film qui en manque cruellement.
    SebD31
    SebD31

    78 abonnés 553 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 16 octobre 2014
    Jeanne, jeune fille venue du nord de la France, débarque dans une petite ville du Sud. Elle y retrouve sa sœur aînée, qui se marie. Elle vient aussi voir leur jeune frère Alain, handicapé mental, dont elle s’occupe seule. Il est venu passer quelques jours chez sa grande sœur. Le lendemain du mariage, elle part à la recherche d’Alain, qui a disparu.
    Sur sa route elle croise Stéphane, un beau jeune homme, visiblement affaibli, et surtout très mal dans sa peau. Et c’est à partir de là que tout va basculer. spoiler: Stéphane est le fils d’un chef d’orchestre homosexuel et fataliste, brillamment interprété par Jean-Claude Brialy. Ce dernier entretient une relation avec un jeune maghrébin Saïd. Les relations entre le père et le fils sont aussi tendues que celles entre le père et son amant. Visiblement, tous ces hommes ont du mal à communiquer. Et tous se sentent profondément seuls. Jeanne aussi, souffre de solitude. Elle a du mal à s’accepter et elle décide de changer de coupe de cheveux. Amoureuse de Stéphane, elle a envie de profiter de sa jeunesse, qui jusque-là lui a été enlevé. Le problème est qu’elle est aussi attirée par Saïd.


    A travers les destins de ces jeunes, ces "innocents", Téchiné, nous plonge dans une société française sur le point de se transformer. Il dénonce la montée de l'extrême droite, pour mieux montrer que malgré les différences de culture, ces jeunes, perdus dans leur solitude et dans leur haine, sont tous animés par une quête commune : l'Amour. Et ils ont une profonde envie d'exister.
    Magnifique portrait d'écorchés vifs, "Les Innocents", s'impose comme l'un des meilleurs films de son auteur. Tous les comédiens, Sandrine Bonnaire, Simon de la Brosse, tragiquement disparu à l'âge de 32 ans, Abdel Kechiche, et bien entendu, l'immense Jean-Claude Brialy, crèvent l'écran.
    Ricco92
    Ricco92

    175 abonnés 2 084 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 10 octobre 2014
    Les Innocents est un exemple du type de films qui fit tant de mal au cinéma français des années 80 et surtout des années 90, c'est-à-dire un cinéma petit-bourgeois et intellectualisant où tout repose sur le dialogue. Pour faire oublier ce caractère sectaire, il essaie de se racheter en abordant des thèmes sociologiques comme l'homosexualité (traitée comme si cela était normal, ce qui est plus une avancée, à une époque où on était juste aux prémices de l'acceptation de ce type d'amour) et du racisme. Mais ce dernier point (qui aurait pu constituer un film complet) et traité en fin de film de façon trop rapide sans analyse réelle. Comment ce personnage peut arriver à des actes horribles et comment a-t-il compris l'abomination de ces actes ? André Téchiné ne cherche pas à analyser cela. On a plutôt l'impression que ce thème apparait pour amener un dénouement à l'histoire et pour se donner bonne confiance. En outre, on s'ennuie plutôt en suivant le film. Le seul intérêt que l'on peut y trouver est de découvrir le futur réalisateur Abdellatif (renommé Abdel) Kechiche en tant qu'acteur et qui d'ailleurs est celui qui apporte le plus de vie au film.
    kingbee49
    kingbee49

    30 abonnés 585 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 octobre 2014
    Sandrine Bonnaire est censée être l'héroïne de ce film mais Téchiné n'a de caméras que pour le regretté Simon de la Brosse, Abdelatif Kechiche (encore dans sa période acteur) et Jean-Claude Brialy, excellent. Cette variation sur la tragédie grecque n'est pas d'une grande profondeur mais l'esthétique et la mise en scène séduisent sans peine. Mais on est loin de la force dramaturgique qu'a déployé Téchiné dans bien d'autres films.
    maxime ...
    maxime ...

    195 abonnés 2 069 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 octobre 2014
    Je déteste Hotel des Amériques, le seul film que j'ai vu de Téchiné mais je dois bien le reconnaître je suis malgré tout intrigué par le restant de sa filmographie, à commencé par Les Innocents. J'adore le scénario, cette histoire est génial et très bien en en route, le véritable point fort du long métrage à mes yeux. Comme avec le précédent film je trouve que certains points sont " surfait " et notamment Sandrine Bonnaire par moment que je trouve en deçà de ces prestations habituelle, elle ma beaucoup plu au début et puis elle s’essouffle ... Le très regretté Jean-Claude Brialy livre quand à lui une remarquable interprétation en alcoolique désabusé amoureux spoiler: de l'homme qui a tenté de tué son fils ( sans le savoir )
    . Les deux qui crèvent littéralement l'écran sont bien entendu Simon de La Brosse et Abdellatif Kechiche, pour le premier j'avoue qu'il m'était inconnu avant ce visionnage et il m'en a mis plein les yeux que se soit dans son attitude ou dans son désarroi jusqu'à sa souffrance lorsqu'il court ( dut à sa blessure ). J'ai d'ailleurs été très triste d'apprendre qu'il était décédé ... Pour Abdel Kechiche, je le connais comme réalisateur d'exception mais je reconnais ne jamais l'avoir vu devant la caméra avant ce soir et là encore il me bluffe. Il vole la vedette à tous les autres, charismatique et extrêmement touchant, spoiler: lorsqu’il est sur la plage avec Jeanne et l'homme défiguré ma fait froid dans le dos
    .
    willycopresto
    willycopresto

    116 abonnés 1 349 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 10 octobre 2014
    Ce film n'a pas réussi à m'intéresser une seule seconde : on aurait dû le laisser dormir au fond de ses placards car à vouloir traiter de trop de choses, on détourne l'intérêt des spectateurs. Quant à la musique ou la chanson, qu'est-ce qu'elles ajoutent ? Ce film a très mal vieilli et Sandrine Bonnaire essaie de faire ce qu'elle peut mais ne sauve pas cette histoire d'un déluge annoncé. C'est tout simplement mortel !
    En tout cas, il ne restera pas gravé dans ma mémoire...
    willycopresto
    cinono1
    cinono1

    253 abonnés 1 981 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 5 décembre 2010
    Qu'est ce que les films francais à vocation intimiste des années 80 ont mal vieilli ! si tant est qu'ils étaient bons à l'époque.C'est pourtant le talentueux André Téchiné qui s'y colle mais on est loin de sa période phare (c'est à dire maintenant) Tout cela se prend terriblement au sérieux avec tous ces jeunes qui se vouvoient. La dimension tragique recherché n'est absolument pas atteinte.
    brunocinoche
    brunocinoche

    69 abonnés 1 071 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 août 2011
    Tout Téchiné est là dans ce film à tort oublié. Le personnage de Bonnaire confronté à une société dont elle ignore tout. C'est nerveux, rythmé, intelligent et il y a Bonnaire, toujours juste.
    Ghibliste
    Ghibliste

    65 abonnés 577 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 8 octobre 2014
    Je me suis ennuyé tout le long des Innocents, pourtant le film est plutôt bien interprété. On a également droit à quelques jolis plans de solitudes, mais quoi d'autre ? Je n'ai à aucun moment été touché par les malheurs des protagonistes. Faut dire que ça manque vraiment de rythme, et même les enchaînements à l'intérieur de certaines scènes sont laborieux. En résumé, je n'ai pas du tout aimé le montage. Une tragédie, mais pas forcément grecque...
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