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Un visiteur
4,0
Publiée le 23 août 2009
Excellent. Et pour l'instant, aucun miike ne m'a déçu mais je n'ai pas tout vu. 3/4 de film romancé, joué avec nuance et le sentiment que quelque chose de terrible va arriver augmente avec le temps pour arriver à une scène dont seul le maître a le secret. J'ai tenu mais j'ai le corps qui a bien chauffé. Je n'avais rien ressenti de tel depuis "IMPRINT" (ou la maison des sévices) que je vous conseille vivement et aussi de Miike. Bravo pour ce basculement progressif, ce changement brutal de genre, rarissime au cinéma. Forza Miike !!!!
0 pour faire baisser la moyenne.Diverses interprétations,ok,conscience/inconscience,bon...Finalement très ennuyant, trop long, violence graphique inutile.Suivant please...
Une fable hallucinante sur "l'amour qui fait mal"! Assumé, dérangeant, et curieusement poétique... je ne peux que tirer mon chapeau au réalisateur, qui au final, et à travers toute cette violence désespérée, nous livre un réel message d'espoir. A voir si vous avez le coeur accroché!
Takashi Miike, le réalisateur de la trilogie Dead or Alive est culte au Japon. En France, le succès n'est pas toujours au rendez-vous, mais il arrive à avoir un large public. Audition fait partie de un de ses films fétiches. Ca peut se comprendre. Car, en effet, Audition est différent. Pendant une heure trente, le spectateur suit les étranges aventures d'un producteur de télévision à la recherche de l'amour. Puis, il reste la dernière demi-heure, la plus difficile, la plus insoutenable, où le spectateur est déboussolé. On lui retourne l'estomac et on le fait entrer dans un monde Lynchien où l'on ne sait faire la différence entre le monde réel et le monde du rêve. S'il fallait retenir quelque chose de Audition, ça serait sa dernière demi-heure. Car le début est un peu long et donne une image de préambule au film alors que c'est l'essentiel du scénario. Takashi Miike a du talent et filme les scènes de torture comme personne. Bref un film difficile qui prouve que les asiatiques dépassent les américains dans le cinéma d'horreur.
Wow! Quelle claque! Je viens de voir ce film et j'n suis encore tout retourné ! L'ayant regardé sans savoir ce dont il s'agissait, j'etais donc tout à fait "vierge"....et effectivement on se laisse bien prendre pendant les 2/3 du films, par cette "jolie douceur" qu'incarne l'héroine, meme si on sent bien qu'il y a des choses "qui clochent" et qu'elle est vraiment trop "lisse"...Je ne détaille pas pour ne pas spoiler. Par la suite le glissement (remarquablement bien fait!!) hallucino-onirique nous balade jusqu'aux scenes choc qui je dois dire m'ont vraiment bluffé... C'est le 1er film que je vois qui m'ait presque donné la nausée, et pourtant...j'en suis heureux (et je ne suis PAS un fan de gore, hein!!) ... Bluffante métaphore sur les apparences trompeuses. Remarquablement bien joué. A voir mais VRAIMENT ames sensibles s'abstenir, l'avertissement est de rigueur pour une fois.
"Audition" est le premier film de Takashi Miike que j'ai vu. Après en avoir beaucoup entendu parler (aussi bien du film que du réalisateur), j'avais sans doute placé la barre un peu (trop) haute. Après 1h20 de comédie romantique ni drôle ni romantique (mais pas désagréable à regarder), vînt enfin l'atout (?) du film : la scène de torture. Le problème c'est qu'on ne sait pas si c'est un rêve, la réalité, ou un "rêve éveillé". Donc je me dis que Takashi Miike s'est vraiment creusé la tête pour rien. Un court métrage aurait suffit.
Très vite décevant parce que ça ne décolle pas. Un brave veuf un peu macho à son insu connaîtra la véritable identité d'une jeune femme apparemment lisse et soumise. Celle-ci intriguera le spectateur puis le veuf amoureux. La dernière scène tient presque du grand guignol.
Le film qui m'a fait découvrir le plus grand malade du cinéma mondial: Takashi Miike. Un film d'une cruauté absulue mais aussi une histoire d'amour. Une fin d'une rare intensité et un son que l'on est pas près d'oublier: kilikilikili.....
Autrefois (j'étais jeune et naïf à l'époque), comme beaucoup d'européens, je fantasmais sur les jeunes femmes asiatiques. Leur visage doux et mystérieux à la fois, leur silhouette fine et éthérée, tout en elles m'attirait irresistiblement. Puis j'ai vu Audition. Depuis, la seule chose que je fais lorsque je croise une de ces jeunes femmes dans un lieu clos, c'est prier pour être encore en vie, et en un seul morceau, lorsqu'elle en sortira. En tout cas c'est à peu près l'état d'esprit dans lequel j'étais après avoir vu ce film. Takashi Miike nous livre une plongée dans l'horreur comme seuls savent le faire les réalisateurs japonais. Une horreur d'autant plus saisissante qu'ici il est question d'êtres de chair et de sang et non de fantômes, même si l'actrice principale, dans une scène en particulier, cultive sa ressemblance avec les spectres traditionnels japonais (tunique blanche, longs cheveux noirs masquant presque entièrement le visage...). Si la première partie du film, très classique, expose le contexte et les protagonistes de manière aussi longue, c'est pour installer les spectateurs dans une sorte d'hébétude, créant ainsi un faux sentiment de sécurité. Et lorsque cette "exposition" commence à froler l'ennui (en d'autre termes, quand on commence à se dire "putain mais il ne se passe rien dans ce film!"), l'horreur fait sa première incursion. A partir de là, les spectateurs comprennent que, de gré ou de force, ils vont assister peu à peu à la complète désagrégation de l'univers banal qu'on leur a présenté jusqu'à présent. Audition, ou l'art de faire basculer la réalité vers le cauchemar. Film choc, à ne pas rater...
Le film commence par une première partie parfois drôle où un veuf cherche l'amour, la seconde il bascule dans l'horreur la plus total dont le héros ne s'en sortira pas indem, le final est pas trop mal.
Attention les yeux! Quand T. Miike s'attaque à un genre plus commercial, il ne faut pas s'attendre à de la fanfreluche! Un film maîtrisé, avec un final insoutenable. Kilikilikili...
Malsain, crade, ridicule et surtout mal interpreté...Le fils qui découvre son père dans un état indescriptible et qui semble si peu choqué...Par contre, moi, je l'ai été...Un beau navet...Messieurs et Mesdames les critiques, changez de métier...
Il faut jamais se fier aux apparences. : ) j'ai bien aimé la manière dont la solitude a été décrite, de nombreux plans sont sympas comme par exemple le moment où elle attend patiemment à genoux, seule avec le téléphone, dans une petite pièce totalement vide. Cette séquence représente bien la souffrance du personnage. Un scénario maitrisé mais une intrigue qui aurait pu être un peu plus poussée.
Tout d'abord, il faut préciser qu'Audition n'est pas un film d'horreur, encore moins un film gore : ceux qui attendent un déballage de viande et de produits tripiers ont tout intérêt à se rabattre sur un autre film. Le personnage principal, Aoyama, est un quadragénaire dont la femme est décédée, et qui part en quête d'une nouvelle épouse. Pourquoi jette-t-il son dévolu sur la mystérieuse Asami plutôt que sur sa secrétaire ou sa gouvernante, qui lui sont toutes deux dévouées ? Bien plus que la désormais célèbre dernière scène, la séquence précédente est la clé du film. Il s'agit d'une longue plongée dans l'inconscient du héros, une scène cauchemardesque qui permet de cerner les véritables motivations d'Aoyama et donne tout son sens à l'oeuvre, qui est une reflexion sur la fausseté du sentiment amoureux et la peur de l'engagement. Et le constat s'avère beaucoup plus terrifiant que n'importe quel jet d'hémoglobine !