Venue avec intérêt et enthousiasme, j'ai rapidement déchanté puis basculé dans un immense ennui généré par un scénario lourd et prévisible, un jeu appuyé et appliqué. Certes beaucoup d'effets spéciaux sont spectaculaires, mais cela ne suffit pas à faire un film. Il y avait tant à dire sur notre lien à la nature et à la monstruosité... Sur l'émotion de se sentir changer et basculer dans un inconnu qui est le propre de tout adolescent. La fin est vraiment grotesque. Ma seule émotion aura été le lien ténu au fabuleux Enfant sauvage de Truffaut, par une petite ressemblance du héros et des images de courses au ras du sol dans la forêt. Bref, je le range avec regret dans mon petit cabinet noir des navets coûteux. Épilogue Parmi les commentaires dans la salle, une septuagénaire cinéphile crie cependant au génie, disant que ce film dit TOUT, et qu'elle a aimé par dessus-tout l'allusion sur la guerre en Tchétchénie. J'en rirai longtemps !
Je fais le pari que film va devenir culte, qu'on le reverra pendant des années et qu'on en parlera encore. Et pourtant le sujet était casse-gueule avec ces humains qui se transforment en animaux. Cela aurait pu être ridicule. Ça ne l'est jamais. Dérangeant, émouvant, souvent drôle, Romain Duris et Paul Kircher sont bouleversants. Courrez voir ce film !
Un bon sujet très naïvement exploité. Aucune profondeur, aucune densité, des clichés par dizaine. Des humains qui se transforment en animaux avec la seule crainte d'être enfermé mais sans regretter la perte de leur humanité ... navrant, nul, un vrai navet ...
Bouffé d'air fait dans le cinéma français ! Même s'il m'a un peu fait penser à Ricky de François Ozon et aux films de Shyamalan et Del Toro, Le Règne Animal reste vraiment d'une impressionnante originalité. Avec des effets spéciaux et maquillages parfaits, ce film fantastique hyper crédible émeut autant qu'il impressionne. La mise en scène met en valeur ces être humains devenant des animaux, au milieu des forêts landaises magnifiquement photographiées. Au delà du drame intime, il invite aussi à questionner nos rapports à l'étranger et la "deviance". Thème intemporel évidemment. Malgré une toute petite longueur avant sa conclusion, Le règne animal est à voir de toute urgence !
Un film qui laisse sans voix. Thomas Caillet a réussi un film de genre français doublé d'une réflexion sur l'humanité étourdissant. Le récit est haletant, la caméra vive, les acteurs affûtés, les effets spéciaux magnifiques, tout contribue a faire entrer le spectateur dans ce monde fantastique au coeur duquel père et fils vont vivre une aventure poignante. Le meilleur film français de l'année et, espérons-le, les César pour Romain Duris (enfin !) et Paul Kircher. Bravo Thomas Caillet.
Il y a des films comme ça qui vous emmènent à des endroits où vous ne vous attendiez pas. Avec une baguette magique, il vient vous chatouiller l'inconscient, il vient réveiller des parts de vous que vous pensiez endormies où dont vous ignoriez même l'existence ... L'instinct animal ? Le féminin sauvage ? La mère nature ? Je ne sais pas exactement ce qu'il est venu chercher en moi mais j'ai pleuré de la première scène au générique de fin, pendant tout le film. Un chagrin profond, un réveil intense ... De quoi ? Je ne sais pas encore. Peut-être qu'il va me pousser des ailes ou des poils dans le dos :D En tout cas je recommande beaucoup beaucoup.
J'ai la rage d'avoir vu ce film ! Récit qui se révèle pas crédible, avec un message plutôt mièvre, et si hypocrite vis-à-vis de son allégorie du "racisme". On était moins de 15 personnes à s'ennuyer dans une salle de 300 places à l'UGC Bercy le jour de sa sortie. À éviter !!!
merci de laisser aux américains ce genre de film.... le cinéma français n'est vraiment pas fait pour ca ! ce qui est censé etre un film thriller fantastique c'est transformer en Fou rire tellement le film n'a ni queue ni tête ! un des films les plus nuls que j'ai pu voir au cinéma ! merci
Dans une France contemporaine, des êtres humains se transforment en animaux plus ou moins féroces : l’une en caméléon, l’autre en loup ou en aigle. Romain Duris, le père, et Paul Kichner, le fils, sont directement concernés par l’affaire dans la mesure où la mère a muté. Elle a été « soignée » et enfermée. Face au développement du phénomène, la police et l’armée parent au plus pressé. Ces thèmes de la transformation de l’être humain en bête et la réaction de la société face à ce ou ces changements ont déjà été traités avec finesse ou force (La belle et la bête, Elephant man, Dernier train pour Busan, etc.). Ici, ils sont à peine esquissés. On ne sait pas d’où viennent ces mutations, on a pas de points de vue sur la prise en charge de ces évolutions. Le film n’est pas à la hauteur du sujet. Il réserve quelques scènes spectaculaires mais dans l’ensemble on s’y ennuie et les acteurs ne sont pas très bons.
Je n'ai tout simplement ni aimé ni compris ce film. La seule chose que j'ai trouvé intéressante c'est la façon de filmer les visages. Très étonnée par les critiques positives. Ce n'est que mon avis.
Thomas Cailley réalise un film fantastique bien singulier. Refusant les effets spéciaux numériques et tourné en décor naturel, le règne Animal renoue avec un cinéma plus artisanal empreint de poésie, pour nous proposer un objet hydride et fascinant. Saurons-nous nous adapter, accepter des changements qui nous dépassent et trouver d’autres voix à notre condition humaine dans un monde en profonde mutation ? Le propos ambitieux pourrait paraître prétentieux. Mais Thomas Cailley nous interroge en conjuguant avec maitrise drame intime, fable écologique, et épopée métaphorique. Et emporté par une magnifique bande sonore, des séquences d’une grande force visuelle, le duo « père-fils » Romain Duris et Paul Kircher, nous bouleverse tout en évitant l’émotion facile. A voir absolument !
Dans le grand monde du fantastique on se rapproche davantage, ici, du téléfilm. Par contre cela aurait pu faire une bande dessinée intéressante. Quelques effets qui rendent un autre monde plus proche, hélas accompagnés de dialogues ennuyeux où les borborygmes des humanoïdes m'ont surtout évité l'assoupissement. Il est vrai que lorsque Radio Paris aligne les superlatifs et se noie dans les adjectifs, l'ennui est souvent inévitable.
La première chose qui frappe c'est la qualité impressionnante des effets visuels et maquillages. Un domaine certe essentiel vu le genre et la thématique mais on reste bluffé par la qualité surtout parce que pour une production française c'est rare d'avoir cette qualité et cette créativité. Le bestiaire est magnifiquement mis en image d'un point de vue effets spéciaux mais il est vrai qu'on se demande de quels animaux il s'agit pour la plupart. Alors que la "maladie" est encore méconnue la société bien que méfiante tente de faire bonne figure et de ne pas tomber brutalement dans une sorte de tyrannie de la peur et de l'intolérance même si c'est forcément et logiquement difficile. Le film prend son temps, pose les interrogations dans un récit qui se fait aussi contemplatif. La ligne directrice repose sur un mari et père/Duris qui survit et se bat que par amour, tandis que la finalité est peut-être juste un message de partage et d'un appel à la liberté. Niveau casting un tout petit bémol pour la gendarmette, peu intéressante car peu étoffée on se demande pourquoi avoir choisi une actrice de ce calibre pour si peu. Si l'émotion peut nous assaillir à 3-4 moments précis, on apprécie aussi les 2-3 petits instants de légèreté plutôt drôles. Site : Selenie.fr