Avis : Le Règne animal - Page 8

J'ai vu un film... Quelle chance de l'avoir vu en avant-première... Sans savoir de quoi il en retournait, sans avoir vu la bande-annonce, en mode aveugle... Et là, j'ai été littéralement ébloui par la créativité, l'inventivité, la générosité émouvante de ce film... qu'on a du mal à qualifier... Est-ce de le dystopie ? de la Science-Fiction ? de la chronique de la vie presque "ordinaire" ? Tout est juste dans ce film... Le jeu des acteurs, la relation Père-Fils, les créatures, la vie au quotidien sublimée par un un mal ordinaire qui se répand et qui s'étend sur les corps et les esprits.

Quelle ambition... Quelle volonté... Et quel résultat ! Cette fable fantastique révèle l'animalité en nous, et nous montre l'humanité oscillant entre bienveillance et haine... Ce que fait de mieux l'humain... Osciller pour ne pas tomber...
Voici un film que les Américains ne sauraient faire, et qui sur certains aspects, va plus loin dans le réalisme dérangeant... Par exemple, et ce parti-pris est audacieux, ici, il n'y a pas de pourquoi, pas de patient-zéro, par de causes... Il y a des mutations... C'est tout ! C'est comme ça ! C'est totalement assumé ! Et le film n'explore pas du tout cette piste pour se consacrer uniquement aux sentiments humains d'un ado qui se transforme (l'adolescence, c'est la période de LA grande transformation...).. et ses relations avec son père se transforment, les relations avec ses amis, avec ses ennemis...

Romain Duris est époustouflant de richesse de jeu... Et que dire de Paul Kircher que je découvre ici... Une révélation, un jeu brut, primal, émouvant, un jeu plein de forces et de maladresses... Il crève littéralement l'écran et devient animal, petit à petit, dans une chorégraphie qui nous enchante... il a les crocs ! Et ce qui fait aussi la puissance de ce film, ce sont les effets spéciaux, qui s'insèrent de manière sincère dans la des décors naturels, sans fond vert...

Un très grand film...

Bouleversant et spectaculaire le scénario est très innovant du jamais vu un pari osé et vraiment ambitieux ! C’est sur qu’on est vraiment surpris pendant 2 h, et c’est aussi la force du film.. Paul Kircher est juste génial et la relation qu’il a avec son père aussi.. Un grand film très touchant, on s’attend pas à ça, une vrai claque ! La bande son est tout simplement parfaite pour le film. La fin m’a bouleversé…

Voilà un film qui a été encensé dans les média, personnellement, je n'ai pas pu me retenir de partir avant la fin, le scénario bascule dans la dimension fantastique dès les premières minutes, les réactions des protagonistes sont ahurissantes d'incrédibilité et cette histoire est de toute évidence inspirée d'épisodes de la série XFiles qui a cartonné sur les petits écrans dans les années 90 (j'ai encore les images en têtes et certaines répliques sur les "mutants" et oui messieurs les scénaristes, les cinéphiles ont aussi la mémoire des séries... )Alors revenons-en à ce film dont l'ensemble est stupéfiant d'incohérences, et, s'il était besoin d'une fable sur le règne animal pour moi ce film est une entreprise ratée de bout en bout, non seulement on n'y croit pas une seconde, mais beaucoup de scènes donnent envie d'éclater de rire tant elles sont débiles : l'ensemble est inepte et ceux qui ont quelques notions de biologie ne pourront qu'éclater de rire à la lecture même de son scénario. Bref, à oublier.

Ouh que je me suis ennuyé ! Je n'ai absolument pas compris le message de ce film, si ce n'est que l'humain repousse à nouveau quelque-chose qui ne lui ressemble pas ou qui lui fait peur.

Le jeune a une façon de parler qui m'a agacé dès le début mais ne le connaissant pas, je ne sais pas si c'était une volonté du réalisateur. Romain Duris fut par contre parfait, comme d'habitude.

Bref, un film étrange, pas très beau esthétiquement parlant et dénué se sens.

Ah oui, la musique ne va pas du tout avec le reste !

aucun sens et jeu d'acteur bizarre, dès la première scène avec le dialogue père fils j'ai su que j'allais me faire chier

Grosse déception ! Hormis la prestation du jeune acteur , dans le rôle d'un ado-mutant , il n'y a rien qui corresponde à la publicité , qui a été faite sur ce film : dès les premières images, on frise le ridicule, on tombe dans le burlesque , on devine quelle sera l'image de fin ...difficile après d'entendre un quelconque message ... Le règne animal méritait mieux que ça : les animaux ne sont pas que des êtres à plumes et à poil à qui il manque la parole ! Le scénario est creux, les personnages sans épaisseur, les dialogues d'une pauvreté abyssale , on est dans le cliché en permanence, les images sont laides, mal montées ... Bref ! 2h d'ennui profond en plus des animaux dans la salle qui bouffent bruyamment du popcorn et laissent leur téléphone sur vibreur tout au long de la séance : l'humanité - ou ce qu'il en reste - mérite t-elle d'être sauvée ?

9 ans après son premier long-métrage, le déjà très sympathique «Les Combattants», l'auteur-réalisateur Thomas Cailley fait son retour dans les salles obscures. Et quel retour !

Nous dépeignant un monde dans lequel une partie des êtres humains se transforme petit-à-petit en animaux de tous genres, Cailley nous offre là une œuvre atypique et fascinante.

En centrant son récit sur la relation d'un père et de son fils, dont la femme/mère a muté à son tour, c'est du rapport à la différence que nous parle le film, que nous l'acceptions ou que celle-ci provoque chez nous la peur, le rejet, voire plus.

Une œuvre qui pourrait rappeler, de par son aspect fantastique, la manière dont elle traite les métamorphoses à l'écran et/ou la façon dont elle sont perçues par les autres, des références comme «X-Men», «La Mouche» ou encore les films de loup-garou.

Mais le long-métrage français a su s'éloigner intelligemment de ces inspirations-là, en posant son intrigue dans les décors des Landes, mélange de forêt et d'habitations, brouillant la frontière entre nature et ville, entre créatures et humains.
Et en nous contant spoiler: d'un côté la trajectoire d'Émile, le fils, qui va suivre les pas de sa mère, et dont le regard va changer sur ces êtres (pas si) différents. Et de l'autre, François, le père, qui ne sait pas s'il a peur de perdre ou de retrouver sa femme, et va tout faire pour que cette question ne se pose pas avec son fils, qui suit la même direction.


Un duo principal touchant et, surprenamment, drôle (ce que la bande-annonce du film ne laissait pas du tout transparaître), impeccablement interprété par les talentueux Romain Duris et Paul Kircher, tout en spontanéité.
Des personnages forts et crédibles qui font la force du film, là où le récent «Acide» avait plus de mal à créer des personnages auxquels on pouvait s'attacher.

Un nouveau film de genre ambitieux (possédant un budget plutôt confortable de 15 millions d'euros), intelligent et très soigné, à l'image de ses effets, pratiques comme numériques, d'une très grande qualité, et participant totalement à l'aspect immersif de l'ensemble.

Quelque part entre l'intime et le spectaculaire, un film généreux et poétique ( spoiler: illustrée notamment par cette longue séquence finale dans la forêt, aux accents presque Malickiens
) et une fable moderne sur les liens familiaux et le rapport à l'autre, et qui sonne, à l'image de l'affiche de son 1er long, comme un cri à la liberté, et sous toutes ses formes.

Une nouvelle preuve que le film de genre est possible en France, et peut être réussi sur le fond comme sur la forme.
L'un de mes coups de cœur de l'année, et une grande œuvre que je vous invite plus que vivement à découvrir en salles. Parce qu'elle le mérite.

Le concept des X-men, revu et corrigé par des français. Belle tentative, en grande partie réussie par Thomas Cailley. Réussie, pour l'aspect poétique, et contemplatif de certaines scènes, ainsi que pour les pistes de réflexions nouvelles qu'ouvre ce "Règne Animal": la gestion au quotidien de la vague des mutations par les pouvoirs publics, et par la société; la dichotomie des réactions au sein de la population, entre ceux qui rejettent les mutants, et ceux qui leur montrent de l'empathie. Les drames familiaux (père-fils, mère-fils, mari-épouse), économiques (le restaurateur), sanitaire (quels soins?) engendrés. En revanche, le moins réussi est le rythme parfois trop lent de l'action, ainsi que toutes les questions non traitées, qui pourtant, taraudent le spectateur, à mesure que se déroule l'intrigue: comment et pourquoi survient la vague de mutations? Est-elle génétique? Contagieuse? Si la chasse et l'éradication semble avoir été " la solution finale", optée en haut lieu, le "règne animal" est-il le plus pertinent des titres?

Affligeant! Attiré par le thème abordé, j'ai été extrêmement déçue.Je ne comprends pas les critiques dithyrambique reçues par ce film. Je me suis rarement autant ennuyé au cinéma. Les situations, les personnages ne sont pas crédibles.J'ai même eu quelques crises de fou rire nerveux. On ne ressent aucune émotion. Le jeu de Romain Duris m'a particulièrement gênée pour entrer dans l'histoire ( très surjoué). Scénario simpliste, plein de cliché. Fuyez!

Incroyable, ça faisait longtemps que je n'avais pas été aussi bouleversée par un film, de par les émotions, l'intimité, la cause, j'aurais bien pu regarder 1 heure de plus

Franchement nul. Dialogues indigents, scénario bancal, interprétation niaise; je suis relativement insensible aux effets spéciaux, seule la musique m'a plu. Les critiques dithyrambiques des media sont elles donc une marque du capitalisme qui régente notre société? Moui.

Une expérience qui se démarque.
Esthétique, émouvant, poétique, une histoire enivrante se plaçant dans un univers à l’exposition discrète se déroulant durant l’action.
Très visuel, plutôt bien foutu, des personnages charismatiques, parfois à la frontière du mielleux; une position politique jamais enfoncée dans la bouche du spectateur.
Rythme plutôt bien géré, mais plusieurs éléments en suspens.
N’en attendant rien de particulier, très agréablement surpris.

A découvrir.

Je me suis profondément ennuyé pendant ce film. Aucun rebondissement, aucun véritable intérêt. L’arrière fond idéologue vaguement écolo. pourrait s’adresser à des élèves des écoles primaires. Quant à Adèle Exarchopoulos, on a l’impression qu’elle se demande ce qu’elle est venu faire dans cette galère.

Le visionnage de ce film fut pour moi un réel calvaire malgré de fortes espérances à son égard !
Il faut certes encourager les prises de risque dans un cinéma français qui, par moment, manque d'audace et d'originalité de par ses propositions. Un film de genre fantastique et de surcroit porté par un casting de renom, voilà de quoi attirer l'attention.
Si je dois reconnaître que le film n'est certainement pas mauvais en soit, c'est pour ma part un rejet catégorique, et cela dès les premières minutes !
Le film est crue dans ce qu'il peut montrer à l'image et la représentation des personnages mi-homme / mi-animaux m'a procuré un sentiment de mal-être auquel je n'ai su me détacher.
Le réalisateur à fait le choix de représenter la transformation très visuellement avec des scènes très fortes mais qui m'ont totalement empêchées de rentrer dans l'intrigue.
En bref une mauvaise soirée pour ma part, le prix à payer dans la recherche de potentielles pépites.

Un scenario d'une naïveté indigente, un film aux ficelles très epaisses: la nature vengeresse, la question de la différence abordée pour des spectateurs de 7 ans. On regrette David Lynch et Elephant man, ou encore Cocteau pour la belle et la bête, on cherche la poésie et l'humanité là où il n'y a que bons sentiments de guimauve et grossièreté du propos