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Un visiteur
5,0
Publiée le 29 septembre 2006
Très très belle histoire. On en vient même à avoir de la pitié pour ce pauvre Gérard Depardieu et la difficulté qu'il a de s'intégrer dans la petite région provençale... un film simple et captivant! Bravo au réalisateur!
En adaptant le magnifique roman de M.Pagnol, C.Berri nous gratifie de lun des meilleurs films qui aient été réalisés dans le cinéma français. Le thème central autour duquel vient se nouer lintrigue du film réside dans lélément naturel incontournable et inestimable dans notre belle Provence : lEau. La mise en scène minutieuse, magnifiée par lexceptionnelle qualité de la photographie et par la musique sur fond dharmonica, fait particulièrement bien ressentir au spectateur le poids écrasant de la chaleur et de laridité sur le mode de vie des hommes ainsi que la lourdeur de latmosphère et le climat dhostilité qui entourent larrivée de Jean Cadoret et de sa famille. Détranger méprisable en tant que tel, Jean devient vite lennemi spoliateur. Il est considéré comme celui qui vient déposséder dune terre longuement convoitée lun des notables du village. C.Berri nous dresse sans concession un impressionnant catalogue des principaux vices inhérents à lespèce humaine dans son désir de nuire : mutisme face à lévidence dun stratagème crapuleux ourdi par le Papet et son neveu, mensonges pour protéger les conspirateurs et défendre lhonneur du village, lâcheté et absence de civisme, mesquineries et brimades pour tenter de renvoyer létranger doù il vient. Lefficacité de la réalisation, qui prend le spectateur aux tripes, présente un émouvant tableau du combat entre le courage et la volonté, dune part, la perfidie et la cupidité, dautre part, et qui peut se résumer, en fait, à celui de linnocence face à la perversité. Yves Montand, dans lun de ses plus beaux rôles, campe un Papet impressionnant de machiavélisme. Gérard Depardieu est pathétique dans un personnage simple et généreux, victime du rejet et des pires bassesses des hommes. Daniel Auteuil crève lécran et accède au Panthéon des grands acteurs en dévoilant toute lampleur de son talent et toute la maîtrise de son art à travers lingrat rôle dUgolin. Un très grand spectacle !
En 1986, Claude Berri propose une adaptation cinématographique de l’œuvre de l’écrivain français Marcel Pagnol, intitulée L’Eau des collines et divisée en deux opus, Jean de Florette et Manon des sources. *** La genèse du drame familial porté à l’écran se nourrit d’une simple convoitise territoriale. La série d’imprévus, qui en découlent, invitent finalement les personnages à s’obstiner dans une voix destructrice. L’eau devient paradoxalement synonyme de mort. L’innocence sublimée par les Souvenirs d’enfance de Marcel Pagnol demeure à la frontière de la Provence de Jean de Florette. Les caprices du temps et les conspirations régissent une existence de labeur au contact de la terre, que la beauté du cadre de vie parvient à adoucir. La bande originale ponctue magistralement l’histoire d’une tension perceptible, alimentée par un contraste de sentiments surprenants. Jean-Claude Petit évoque ainsi la puissance des passions humaines incontrôlées. Les comédiens endossent leurs rôles avec mesure, talent, conviction, offrant aux personnages atypiques une matérialité saisissante. La qualité de leur prestation reflète un investissement louable. En effet, avant de recevoir le César du meilleur acteur, Daniel Auteuil (Ugolin) renoue avec son accent méridional ; tandis qu’Emmanuelle Béart (Manon) se familiarise avec les rudiments de la gestion des chèvres. Le duo se trouve brillamment complété par la présence de Gérard Depardieu (Jean de Florette) et Yves Montand (César Soubeyran), dont le jeu séduit. *** La longueur de certaines scènes, où des silences évocateurs rivalisent avec des regards explicites, peut cependant déranger le spectateur égaré dans un monde filmique pour le moins singulier. Les deux films ne peuvent effectivement pas être soumis au regard de cinéphiles hétérogènes, puisque destinés essentiellement aux amoureux de l’univers de l’auteur et du cinéma français. *** Claude Berri présente toutefois un chef d’œuvre d’authenticité, ouvrant la voix à Yves Robert qui, en 1990, comblera à son tour le cœur du public en mettant en scène les aventures de la famille Pagnol dans La Gloire de mon Père.
Vu étant petit, j'étais déjà intrigué par l’adaptation de l'oeuvre culte de Pagnol, j'avais déjà lu le livre. Et là après revisionnage je le redécouvre, c'est vraiment une super histoire ! On sent l'attachement à l'oeuvre originale, tout y suit fidèlement l'intrigue $, le film prend son temps et ça c'est bien. On a également de supers acteurs, ce film resplendit la France et si on est attaché à sa patrie, on se laissera charmé par l’ambiance, les images et les dialogues du film.
Superbe portrait de la Provence, terre de paysans, de passions, mais ô combien difficile qu'est ce film, guidé par un trio grandiose et une histoire tout aussi originale.
Un grand classique du cinéma français de la fin des années 80 . J ' ai vu ce film sur grand écran un dimanche après midi et rien que d ' y repenser ça me plonge dans une vraie nostalgie . Nostalgie de mon passé mais aussi et surtout du cinéma de cette période où on avait cette volonté simple de raconter aux spectateurs des histoires . Bien sûr il y a Auteuil Montand et sans oublier Depardieu . Oui ce film est important et marquant j ' espère encore pour pleins de générations à venir . Un film qui reste
Un classique des années 80 mais qui revisite très bien l'univers de Pagnol, son accent de Provence et ses collines. Les acteurs, Auteuil et Montand en têtes d'affiches, font vivre leur personnage (j'ai toujours trouvé que Depardieu faisait du Depardieu dans ce film, c'est à dire un peu dans l'excès et la grandiloquence mais je dois être le seul). A revoir.
Magnifique film, porté à merveille par des acteurs hors-pair. Un voyage prenant et émouvant dans la garrigue d'autrefois, le chant des cigales, le repos des collines... une histoire fidèle au livre du grand Pagnol.
Excellent mélodrame sur la cupidité signé Pagnol, superbement filmé et mis en scène, souligné par un harmonica lancinant. « Je suis un bossu, vous croyez que c’est facile ? Y’a personne là-haut ! »
Un excellent film casting irréprochable musique superbe au service du film très bonne mise en scène et grand respect de l œuvre de Pagnol. Dans cette première partie le drame se noué à cause d une source bouchée criminelle ment. On voit Depardieu s enfoncer peu à peu dans la souffrance et l on a mal pour lui. Depardieu à lui tout seul crevé l écran. Et pourtant il est impossible de ne pas mentionner les prestations de Daniel dans le rôle du faux amide Jean de Floerette mais lui aussi manipule par le Papet interprète magistralement par Yves Montant
Daniel Auteuil et Yves Montand sont entre autres les responsables d'un aussi bon film. Leur interprétation est juste, fidèle et touchante. Un vrai plaisir.