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    Le Désert rouge
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    3,9
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    30 critiques spectateurs

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    Arthur D
    Arthur D

    2 abonnés 2 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 4 janvier 2023
    Je ne sais pas quoi dire .. j'en suis à 1h09 .. il reste 43 minutes .. je ne comprends pas ce film .. j'arrête et passe à autre chose ..
    stans007
    stans007

    17 abonnés 1 232 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 mai 2022
    Photo admirable, chaque plan est une œuvre d’art qui justifie le Lion d’Or à Venise. Monica Vitti splendidement filmée, rayonne de sa beauté tout au long du film. En revanche, il n’est pas aisé de suivre les scènes parfois improbables, émaillées d’ellipses et de symboles qui décrivent son état dépressif. Un film à voir absolument pour sa qualité esthétique.
    Yves G.
    Yves G.

    1 278 abonnés 3 289 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 6 mai 2022
    Giuliana (Monica Vitti) est malheureuse. Elle est mariée à Ugo, un ingénieur qui travaille dans une immense zone industrielle littorale de l’Italie du nord. Elle est la mère d’un petit garçon prénommé Valerio. Elle fait la rencontre de Corrado Zeller (Richard Harris), un collègue de son mari venu dans la région pour recruter des ouvriers afin de partir travailler en Patagonie. Giuliana l’accompagne dans ses démarches, lui confie que l’accident de voiture dont elle a été victime était en fait une tentative de suicide, finit par se donner à lui dans une ultime tentative de retrouver goût à la vie… et se retrouve à la fin du film au même point qu’au début.

    Avant "Le Désert Rouge", Michelangelo Antonioni vient de signer trois films d’anthologie : "L’Avventura" (1960, prix du Jury à Cannes), "La Nuit" (1961, Ours d’or à Berlin), "L’Eclipse" (1962, prix spécial du jury à Cannes). Monica Vitti y tenait déjà le rôle principal comme elle interprète celui du "Désert rouge", Lion d’or à Venise. Elle y est méconnaissable sur son affiche (j’avais longtemps cru qu’il s’agissait de Marlène Jobert en voyant défiler le générique de Carlotta dont je parviens enfin, après une bonne vingtaine d’années, à identifier toutes les références). Avec « ses yeux de lit défait », elle joue encore le rôle d’une femme perdue et angoissée

    C’est le premier film en couleurs d’Antonioni qui délaisse les noirs et blancs austères et somptueux qui constituaient jusqu’alors sa marque de fabrique. La légende veut qu’il ait fait repeindre des arbres en blanc, une rue en gris, des pans de murs entiers en rouge ou en bleu pour obtenir la palette de couleurs qu’il souhaitait.
    Écologiste avant l’heure, il s’y montre d’une rare prescience en filmant une terre nue, polluée, rongée par les rejets industriels.

    Il est de bon ton de tenir Antonioni comme un immense réalisateur et de considérer ses films comme des chefs d’oeuvre. C’est peut-être vrai. Antonioni est le cinéaste de la modernité, de la solitude, de l’incommunicabilité, du désarroi qui ronge les classes sociales enrichies par les Trente Glorieuses, de la difficulté des rapports homme-femme.
    Mais Antonioni est aussi le cinéaste revendiqué de l’ennui (comme Moravia qui en fit le titre d’un livre pas ennuyeux du tout). Le problème avec Antonioni est que son cinéma distille sciemment l’ennui. J’ai conscience du sacrilège que je commets en avouant m’être considérablement rasé devant le Désert rouge, comme je m’étais déjà rasé devant "L’Avventura", "La Nuit" ou "L’Eclipse". La lecture de l’immense Jacques Lourcelles m’a désinhibé dont le "Dictionnaire du cinéma" n’a pas de mots assez durs pour Antonioni : « componction », « dialogues de photos-romans », « gravité solennelle », « glaciation de l’impuissance »…

    Monica Vitti a beau être « belle comme un papillon de jour, mystérieuse comme un papillon de nuit », sa beauté hiératique qui s’agite nerveusement en talons mi-hauts sur les rives boueuses du delta du Pô finit par lasser. Et la succession de longs plans fixes, aussi léchés soient-ils, a eu sur moi pour effet final de me plonger dans une somnolence que seul le générique de fin, après deux heures bien sonnées, a réussi à interrompre.
    chrischambers86
    chrischambers86

    11 958 abonnés 12 157 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 3 février 2022
    L'une des oeuvres majeures de Michelangelo Antonioni qui reflète le monde vu par les yeux de son hèroïne cherchant en vain son èquilibre! C'est l'aboutissement de la trajectoire de son auteur qui traite de la relation dialectique de l'homme occidental avec l'entourage industriel qu'il a lui-même crèè! Une première rèalisation en couleur qui marque aussi la rupture avec les autres films d'Antonioni où le dialogue devient vite superflu! Monica Vitti, qui nous a quittè le 02 fèvrier 2022, est vibrante et intense dans sa nèvrose, certes perdue une fois de plus mais bien plus vivante que dans "L'avventura", "La notte" et "L'eclisse". Toute l'angoisse existentielle et les obsessions d'un cinèaste en pleine possession de ses moyens, expert dans l'art abstrait! L'errance, la solitude, le mystère, tout ça avec un grand sens pictural! Les images sont raffinèes, la musique est fascinante, et certains plans ressemblent à des tableaux! On frise le chef d'oeuvre même si le film ne propose pas de solution! Juste un desert hantè de mirages avec le froid, la grisaille et le brouillard de Ravenne! Et parfois on y voit dans le ciel des antennes pour ècouter les ètoiles et honorer la mèmoire d'une actrice de lègende! Addio Monica Vitti...
    Tietie007
    Tietie007

    1 abonné 34 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 décembre 2020
    Formel et silencieux, comme tous les Antonioni. Que ceux qui veulent un peu d'action passent leur chemin.
    jroux86
    jroux86

    6 abonnés 43 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 22 novembre 2020
    Perdue dans la grisaille industrielle, Monica Vitti est cet ultime élément chromatique, venant parfaire des plans d’une insondable beauté.
    Pour son premier film en couleur, Antonioni impressionne avec son traitement chromatique proche de la peinture. On pense, entre autres, à Rothko, dont les aplats de couleurs aux bords indécis font écho à l’usage du rouge et du floutage dans bon nombre de plans du film. A Giorgio Morandi aussi, pour la précision du cadre et les dégradés de gris dont la brume, omniprésente dans "Le Désert rouge", semble être un proche parent. Bien des plans, proches de la perfection, auraient leur place dans un musée.
    Hotinhere
    Hotinhere

    417 abonnés 4 736 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 1 octobre 2020
    Sur le thème de l'incommunicabilité et du mal de vivre, un film à la mise en scène hypnotique et aux couleurs sublimes mais qui se révèle très ennuyant malgré la presta remarquable de Monica Vitti. Lion d'or à Venise.
    jean-paul K.
    jean-paul K.

    7 abonnés 323 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 26 janvier 2017
    Un de vos spectateurs nous dit que ce film aurait pu être réalisé par Bergman ou Tarkovski, hélas il l'a été par Antonioni. En dehors du fait que c'est ennuyeux au possible, on n'arrive pas à s'interroger sur quoi que ce soit. Par ailleurs Monica Vitti est remarquable et les quelques touches de couleur dans la grisaille des paysages sont intéressantes, mais cela ne suffit pas à sauver le film.
     Kurosawa
    Kurosawa

    512 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 12 juillet 2018
    Après la trilogie de l'incommunicabilité, Michelangelo Antonioni passe à la couleur avec "Le Désert Rouge", film déroutant et abstrait qui met en scène un personnage totalement désespéré (Giuliana), interprété par la magnifique Monica Vitti. Alors que les précédents films du maître italien se focalisaient sur une incapacité des êtres à communiquer entre eux, celui-ci est plutôt la représentation d'une difficulté à vivre dans un monde incompréhensible et nuisible. Si Corrado (Richard Harris) semble pouvoir évacuer son malaise en voyageant sans cesse, en échappant donc à un décor uniforme, Giuliana ne trouve pas d'issue, condamnée à errer dans un monde pollué par l'expansion des zones industrielles, qui inspirent pourtant fortement Antonioni sur un plan architectural - et donc cinématographique. Le désespoir de Giuliana contamine les lieux dans lesquels elle évolue, il ne contraste avec le monde que par sa veste verte qu'elle porte au début et à la toute fin du film; hormis cet écart, sa chevelure fait écho au bois rouge de la cabane dans laquelle elle se trouve avec certaines connaissances et dans sa maison où, pendant une nuit d'amour qui engendre la séparation avec son amant, sa vision est absorbée par un rouge perçant et artificiel au-dessus d'elle. Giuliana doit se résoudre à accepter son état de dépression perpétuelle et dans son rêve de liberté qu'elle évoque à travers une histoire qu'elle raconte à son fils (une jeune fille vivant seule sur une plage déserte et qui soudain entend un bruit continu qu'elle ne peut localiser), réside l'idée que le bonheur est illusoire et que même dans le lieu le plus idyllique qui soit, l'harmonie sera toujours brisée par un événement irrationnel. Peut-être le film le plus sombre d’Antonioni, « Le Désert Rouge » est une œuvre exigeante au fort pouvoir de fascination, une pièce importante dans la filmographie du cinéaste.
    Kiwi98
    Kiwi98

    242 abonnés 238 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 mai 2015
    Juste avant ses deux œuvres majeures « Blow Up » et « Zabriskie Point » qui feront sa renommée internationale, l’italien Michelangelo Antonioni part une dernière fois en virée avec sa muse Monica Vitti, et cette fois ci en couleur dans un univers radicalement différent de ce que le réalisateur de « L’Avventura » aura fait.

    Ici, dans « Le Désert Rouge », la tragédie n’est qui prétexte pour sublimer l’horreur. Sorte d’épopée au cœur de la solitude dans une atmosphère industrielle et dévastée, ou une palette variée construit un tableau mal dans sa peau à travers les yeux de Monica Vitti, qui en dehors de sa beauté, saisit sur le bout des doigts la complexité de son personnage. Une héroïne perturbée, perturbante, distante, attachante, visible et invisible, dont Antonioni laisse planer l’ombre dans un déluge de couleurs et de pollutions qui ressemble à une vision quasi post-apocalyptique. Car dans ce désert rien n’est beau, le gris domine, les marécages sont jaunâtres et le brouillard repoussant et irréel.

    Plein d’ambiguïté, languissant, excellemment mis en scène, Antonioni exerce un véritable trip au sommet de l’angoisse existentielle et conduit à une œuvre morte dans l’âme qui aurait tout aussi bien pu avoir été réalisée par un Andrei Tarkovski ou encore Bergman. Mais loin des grands, Antonioni offre sa véritable personnalité à travers le plastique, mis en image par un sens de l’esthétique absolu, enivrant et brutal, presque insupportable au fur et à mesure d’être à la traine sans dévoiler sa longueur forcée et désespérée, aussi seule que cette sublime Monica Vitti, une sorte d’archétype de la douceur absolue et de la beauté italienne dans tout son éclat, qui lorsqu’elle raconte cette simple histoire devient aussi onirique de fascinante.
    Tietie008
    Tietie008

    20 abonnés 77 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 décembre 2013
    Premier film d'Antonioni, ce désert là se déploie dans un univers industriel, laid et pollué où se meuvent des individus silencieux, comme frappés par la dépression. Un rythme lent, pianissimo, qui évoque cette rencontre entre un chef d'entreprise joué par Richard Harris et une femme mariée dépressive, interprétée par Monica Vitti, l'égérie du réalisateur. Intensité des silences, jeu chromatique du réalisateur pour filmer cette société industrielle qui déshumanise et enlaidit. Un film dans la lignée des précédents où il ne se passe pas grand chose, qui décrit une atmosphère plus qu'il narre une histoire.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 2 novembre 2013
    Premier film en couleur réalisé par Antonioni, "Le Désert Rouge" suit le parcours d'une femme atteint d'un mal inconnu au sein d'une petite ville portuaire du nord de l'Italie. Déjà, un détail qui marque nos yeux, ce sont ces plans composés par le réalisateur mettant en avant des couleurs ternes, dans une ambiance hivernale. Durant toute la durée du film, les personnages avancent, marchent, discutent en plein brouillard, que ce soit sur un bateau ou à l'extérieur d'une usine. Antonioni joue avec l'atmosphère que pour le spectateur ressente un sentiment d'oppression, à l'instar du personnage principal, interprété par la sublime Monica Vitti, touchante en femme fragile. L'atmosphère agit comme le reflet du mal être de la femme, Giuliana, en mettant en avant des décors sombres, lugubres, insalubres. Le scénario en lui-même est aussi innovant. Pas de climax ni d'événements faisant avancer l'histoire. Uniquement des bribes du quotidien de Giuliana viennent ponctuer le film, ainsi que ses rapports avec un autre marginal, Corrado Zeller (joué par le regretté Richard Harris). De ce fait, j'ai eu quelque peu de mal à accrocher à ce "Désert rouge" durant les premières minutes, le style et la narration étant déroutants. Puis, lentement, on se laisse porter par le rythme du film jusqu'à s'immiscer complètement dans le récit et à ressentir les mêmes émotions que le personnage de Giuliana. Antonioni effectue un travail très recherché et envoutant, à la fois réaliste et onirique. Je ne dirais pas que "Désert Rouge" s'inscrit dans la lignée du néo-réalisme italien. D'ailleurs, "Désert Rouge" n'appartient à aucun courant tant il s'agit d'un film atypique. Magnifique portrait de femme dans une atmosphère inquiétante, Antonioni filme la vie comme dans un rêve. En résulte un film que le spectateur ressent au plus profond de lui-même, en se laissant border par les bribes de vie filmées. "Désert Rouge" est bien plus qu'un simple film. C'est une expérience à part entière, portée par une réalisation majestueuse et par l'interprétation sans faille de Monica Vitti.
    S M.
    S M.

    30 abonnés 557 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 septembre 2013
    Premier film d'Antonioni en couleurs et sans conteste, l'un de ses meilleurs. D'une beauté visuelle splendide, les tons rouges, verts et jaunes notamment ou encore les plans en extérieur (Le paysage industriel désolé), on a l'impression de voir des fresques et peintures en images. Chaque plan est une merveille qui nous amène à nous poser des questions. Monica Vitti est formidable de justesse dans sa triste descente aux enfers. Une expérience esthétique unique.
    Sergio-Leone
    Sergio-Leone

    160 abonnés 1 096 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 novembre 2012
    Je suis un grand fan du travail d'Antonioni dont l'esthétisme bat tous les records mais "le désert rouge" ne m'a pas autant impressionné que "l'avventura" ou encore "Blow up" lui aussi en couleur. Le ciel gris et triste ajouté aux décors industriels renforce le propos d'Antonioni sur l'angoisse du personnage et la modernité mais dessert complètement la beauté visuelle habituelle à ses œuvres, à mon goût. Le réalisateur utilise également la couleur pour la première fois dans des contrastes saisissants, sans toutefois m'impressionner cette fois-ci.
    Plume231
    Plume231

    3 472 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 5 octobre 2012
    Avec Antonioni c'est très simple, plus un de ses films est ennuyeux plus il est considéré comme un chef d’œuvre. Si on part de ce principe, "Le Désert rouge" est un chef d’œuvre absolu de l’œuvre antonionienne. Niveau technique, le réalisateur est très talentueux pour filmer des zones industrielles avec temps grisâtre et nuages de brouillard inclus et il est difficile de croire que la photo date de 1964. Mais autrement Antonioni filme l'ennui et le très gros problème c'est que cet ennui est très contagieux pour celui qui le regarde. D'où une très forte sensation de somnolence qui envahit rapidement le spectateur. Il y a des personnes qui sont certainement capables d'écrire une centaine de pages pour expliquer pourquoi ce film est un immense chef d’œuvre et pourquoi des gens comme moi sont des tocards incapables de comprendre la puissance et la profondeur de cet immense chef d’œuvre ; mais tant pis j'assume.
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