Avis : Mississippi Burning - Page 10

Mississippi burning est un excellent drame de Alan Parker. A l’affiche du film une prestigieuse distribution avec des acteurs comme Gene Hackman, Willem Dafoe ou encore Frances McDormand, une mise en scène irréprochable, des personnages biens développés, un excellent scénario avec un thème parfaitement bien abordé, un film dynamique… Bref c’est un excellent film que je conseil à tous, 15 / 20.

Mississippi Burning nous plonge dans le Mississippi des années 60, un état qui semble être resté des années en arrière et qui continue de traiter les noirs comme des esclaves, une disparition étrange fera venir des agents du FBI qui se rendront compte de la haine qui règne là bas .
Une population haineuse remplit d'une rage injustifié qui se livre a harceler et martyriser la population de couleur, peu a peu la violence monte jusqu’à a atteindre des sommets .

Le duo d'agent du FBI interprétés par Willem Dafoe et Gene Hackman sont juste parfait, des interprétations sans la moindre faille .
Le FBI fera tout pour arrêter cet oppression et cette violence, allant eu même jusqu’à user de la force, nous laissant dans un final magistral .

Alan Parker voulait dénoncer le racisme et il fait avec brio comme une claque dans la tronche, un film qui dénonce aussi bien l'oppression dans les années 60 sur les personnes de couleurs mais surtout le Klu Klux Klan .

Si le cinéma d'Alan Parker reste toujours du ciné réaliste mais viril, le thème du racisme est ici abordé sous un angle simple : enquête du FBI dans une ville du Mississippi. Pour ce qui est de l'illustration du KKK, le réalisateur fait assez fort, en nous montrant des familles entières s'abreuvant de paroles intolérantes de chefs politique faisant ouvertement partie du Clan. Des propos durs, mais qui ont le mérite d'expliciter un peu plus la pensée KKK que d'habitude. Mais à part cela, ce film est très commun, et au final relativement peu original, avec des caractères peu attachants. Reste une belle illustration d'un climat de racisme dans une ville du Mississippi, mais moins définitif que Le droit de tuer.

Une enquête policière merveilleusement portée à l'écran. Le scénario sous toile de faits réels, est saisissant et on est sous tension permanente tout au long du film. Le côté historique, et l'ambiance américaine profonde des années 60 est très bien retranscrit dans ce film, et l'horreur que pouvait ressentir les personnes noires à l'époque est vraiment bien reportée. Le duo de policier joué par Willem Defoe et Gene Hackman est vraiment excellent, leurs caractères aux antipodes renforcent ce duo. Mention spéciale à Gene Hackman qui pour moi, est un des meilleurs acteurs américain. Vraiment un excellent film, à regarder juste pour s'imaginer la bêtise humaine et le cauchemard que pouvait vivre la population noire. Et dire que cela existe parfois encore !

Alan Parker s'attaque a un sujet qu'il maitrise plutôt bien, le racisme. Sauf que la, si le film est plein d'excellents acteurs et est plutôt bien réalisé, il faut avouer qu'il manque malheureusement de subtilité et traite d'un sujet délicat de manière un peu trop simpliste... Alan Parker est capable de beaucoup beaucoup mieux, mais "Mississipi Burning" n'est tout de même pas un mauvais film.

Les tensions raciales au USA dans les années 60, ou moment où les mouvements des droits civiques battent leur plein . Superbe duo de flic William Dafoe et Gene Hackman qui sert un peu de guide au premier, dans une région qu'il connaît, et où l'ignorance et le racisme sont ancrés dans les réflexes des habitants. C'est un voyage au pays de la haine. L'enquête est
prenante, renforcé par une photo claire
obscure et une bande son sourde
mais le cœur du film est féminin, c'est celui de France mc Dormand, personnage coincée et mal mariée, qui a le temps d'observer et de voir la violence des hommes. Son personnage est le phare et la note d'espoir d'un monde aveugle de sa propre haine

une sacrée histoire un peu longue mais folle on se demande comment tous cela est possible le personnage qui résume bien cela est la femme de pell ( frances mcdormand). gene hackman le grand bonhomme du film car c'est également un sacrée acteur.

Avec Mississipi Burning, Alan Parker (Midnight Express) signe une nouvelle fois un thriller prenant et haletant, véritable brûlot contre la politique ségrégationniste qui fut pratiquée dans les états du Sud des Etats Unis. L'histoire est aussi passionnante que révoltante, la réalisation sobre et maitrisée et surtout le casting est excellent. Mention spéciale au toujours excellent Gene Hackman. Un film à voir.

Un vrai film qui n'a pas prit une ride, Alan Parker sait faire des films certes mais des très bon film. Film a ne pas louper fait parti des classiques.

Mississippi burninig est un modéle de film policier et un veritable plaidoyer anti-raciste qui jette un regard sans concession sur le sud des états-unis dans les années 60. L'interpretation est magistrale Willem defoe et Gene Hackman sont comme toujours parfaits. La bande son est trés soignée tout comme la photographie qui se sert à merveille des paysages du sud. ler pire est que le tout est inspiré d'une histoire vraie.

Alan Parker avec Gene Hackman et William Dafoe, nous fons part d’un film très fort et assez scotchant sur l’arrestation des membres du Klu Klux Klan. Ca fait littéralement froid dans le dos.

Le Klu Klux Klan, voilà une affaire bien difficile à traiter, même pour Alan Parker.Se basant sur des faits réels qui se sont déroulés en 1964 dans le Mississippi, région réputée comme étant la plus conservatrice de tout les Etats-Unis, "Mississippi Burning" frappe de plein fouet la secte aux chapeaux pointus.En suivant deux flics, Anderson(Gene Hackman) et Ward(Willem Dafoe), aux méthodes radicalement opposées (le premier est natif de la région où se déroule les faits, il est plus impulsif et comprend mieux les habitants tandis que l'autre est plus posé et ne veux pas transgresser la loi), on s'aperçoie bien vite de l'ampleur des dégâts dans le Sud des States.Malgré sa violente attaque contre le KKK, Parker ne fait pas l'erreur de mettre tout le monde dans le même panier.Le personnage incarné par Frances McDormand est ainsi là pour faire deux poids deux mesures.Elle vit depuis toujours dans le Mississippi mais n'est pas pour autant raciste car tout est une question de moeurs et de culture : "les gens ne naissent pas mauvais, ils le deviennent", c'est en ces mots que Mrs.Pell résume la situation.La sobriété de la réalisation peut parfois nuire à la puissance d'un tel sujet mais l'essentiel est que Parker ait fait passer son message de fraternité et de paix à travers un film qui en expose l'exact contraire du fait de la non-acceptation des différences et de la haine profonde et incompréhensible envers un peuple qu'on traite comme de simples esclaves sans que cela ne choc.Tout est une question de culture et c'est bien là que le film trouve toute son impact.Peut être pas le meilleur film d'Alan Parker mais l'un de ses plus engagés, c'est certain.

Le magnifique Midnight Express en 1978, le culte Pink Floyd - The Wall en 1982 et enfin le très bon Mississippi Burning en 1989. Années après années, Alan Parker semble s'être approprié une place dangereuse dans le cinéma, faute de vouloir chaque fois atteindre les points sensibles en ressassant les faits réels peu glorieux d'un passé plutôt lourd. Tour à tour Istanbul, l'Allemagne puis les Etats-Unis. Chaque fois, une nouvelle vision des choses dépeinte sans tabous par le réalisateur, où les scènes ni plus ni moins révoltantes deviennent monnaies courantes. Avec Mississippi Burning, c'est donc au Ku Klux Klan que celui-ci s'attaque, en insistant d'avantage sur l'incroyable violence que subissaient les noirs que sur l'origine même du mal. Cela dit, y a-t-il une origine autre que la peur de la différence? Telle est la question que semble évoquer Alan Parker à travers ce très bon long-métrage. Le duo que forment Gene Hackman et Willem Dafoe (bien que rarement présent par rapport au premier) fait sensation au coeur de cette enquête renversante, répugnante et sanglante en apparence et pourtant au fond très humaniste, car bercée par un immense espoir, tel le personnage de Midnight Express qui n'a en tête que l'idée d'être relaché (cela dit, la peine finale des membres de la secte semble assez gentille, lorsque l'on s'en tient aux faits).

Deux agents du FBI se rendent au Mississippi en 1964 pour enquêter sur la disparition de trois militants noirs des droits civiques. Basé sur des événements réels ce film est un drame passionnant sur l'un des chapitres les plus explosifs de l'histoire américaine. Hackman est formidable dans le rôle d'un agent qui ne tolère pas le racisme mais qui comprend la culture de la haine ayant lui-même grandi dans le Sud. Dafoe est tout aussi bon dans le rôle d'un jeune agent qui a du mal à concilier ses vues idéalistes sur la justice avec la réalité à laquelle il est confronté. McDormand est également excellente dans le rôle de la bonne épouse d'un shérif local. Parker utilise judicieusement une approche documentaire pour insuffler aux événements un réel sentiment d'authenticité...

Un véritable brûlot, pamphlet anti-KKK, célèbre association ultra-violente et qui prône la suprématie de la race blanche et chrétienne, mais aussi superbe description du Sud des Etats Unis à l'époque de la ségrégation, qui s'ouvre sur un premier plan très fort et un générique "brûlant". Le scénario s'inspire donc d'une histoire vraie et nous décrit l'enquête de 2 agents du FBI (un duo cliché mais développé de façon originale) pour faire le ménage dans une ville gangrené par le KKK. Les séquences fortes s'enchaînent, parfois presque irréelles que l'on a peine à imaginer que ça s'est vraiment passé il y a 40 ans(les restaurants divisés en 2 zones, certains dialogues) ainsi que les scènes de violences envers les Noirs. Les interprètes s'en donnent à cœur joie (G. Hackman est impressionnant, W. Dafoe est très intense, les racistes sidérants de vérité). Un excellent film qui fait froid dans le dos (les choses n'ont en effet guère évolué et se généralisent même un peu partout dans le monde) et qui fait réfléchir. D'autres critiques sur