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    Walk Up
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    Frédéric T
    Frédéric T

    16 abonnés 31 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 7 mars 2024
    Lent, abscons et verbeux (mais dialogues totalement improvisés), images en noir et blanc, longs plans fixes (et parfois "l'action" se passe dans la pièce à côté - on adore, quel talent ! )
    Bilan : 1h38mn de film avec un ressenti de 13h80mn
    Je rejoins complètement la critique dithyrambique de Télérama
    "Hong Sang-soo .... a réduit à presque rien ses couts de production. On peut donc admirer le rapport entre les moyens investis et le résultat."
    Ah ben oui ! une totale proportionnalité.
    Nous ne recommandons pas, tout simplement.
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    2 843 abonnés 3 958 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 février 2023
    Dernier Hong Sangsoo en date, avant le prochain déjà présenté à Berlin, Walk Up marque encore une radicalisation dans son style. Elle était ténue dans les films précédents, mais là, il n'y a plus une seule once d'intrigue, le montage a disparu, chaque séquence est un plan séquence fixe (les mouvements de caméra doivent se compter sur les doigts d'une main) et on n'a plus les zooms caractéristiques sur le visage durant les longues conversations.
    En voyant Walk Up on a l'impression qu'il a épuré son cinéma au maximum, comme si avant où c'était quand même déjà assez sobre, c'était encore trop. Tout le film se passe dans un seul lieu : un immeuble avec sa terrasse, son restaurant, son appartement, et le personnage principal, joué une nouvelle fois par Kwon Hae-hyo, va simplement passer d'une pièce à l'autre au fur et à mesure du film. D'ailleurs la seule musique extradiégétique du film survient lorsqu'il y a une ellipse. Hong Sangsoo toujours dans cette volonté d'épure ne s’embarrasse pas à mettre un carton indiquant combien de temps a passé, non, il met la musique et on comprend.

    Et une nouvelle fois le personnage principal est un réalisateur de film et il va être amené à rencontrer différentes femmes dans cet immeuble. La plus marquante étant sans nul doute la propriétaire, la première que l'on voit, et qui apparaîtra dans chaque segment de manière de plus en plus intrusive. Elle est une figure planant sur tout le film, limite comme une menace (elle demande le loyer, elle ouvre le courrier) et surtout il semble y avoir une sorte de désir inavoué en elle, mais jamais le perso de Kwon Hae-hyo ne semble réellement daigner la regarder. Pire, il va même regarder toutes les autres, sauf elle.

    Chaque partie du film, qui représente à chaque fois une temporalité distincte, semble surtout mettre en scène une étape dans une relation, la rencontre, le début de la fin, etc, ce qui fait que sans intrigue le film arrive malgré tout à toucher le spectateur, puisqu'il parle de situation connues, éprouvées. Et c'est sans parler que forcément on ne peut pas s'empêcher, encore une fois, de penser que Hong Sangsoo parle avant tout de lui, de son rapport au public, à la maladie, au cinéma, peut-être même à l'alcool (d'ailleurs le vin remplace le Soju pendant une bonne partie du film, jamais le cinéma n'a connu telle trahison).

    Comme quoi on n'est pas obligé de s'empêtrer d'intrigues, de révélations pour raconter des choses simples et universelles (mais on le savait déjà). Walk Up en est l'illustration. Un beau film, très mélancolique dans sa manière de toujours laisser un peu d'amertume dans les relations, de ne jamais les faire aboutir pleinement, où comme dans la vie il y a toujours un petit hic, un petit truc qui cloche. Réussir à retranscrire ça au cinéma, c'est fort.
    Joce2012
    Joce2012

    177 abonnés 513 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 22 février 2024
    Film en noir et blanc sans grand intérêt, sans action, il ne se passe pas grand chose, décevant.....
    traversay1
    traversay1

    3 153 abonnés 4 637 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 février 2023
    Au sujet de Walk Up, un internaute a noté sur un site anglophone que le film marquait un changement radical dans l’œuvre de Hong Sang-soo, puisque l'on ne s'y soûle pas au Soju mais au vin, blanc puis rouge. Plus sérieusement, le 16ème long-métrage du réalisateur coréen en 10 ans (record mondial ?) reste très familier dans sa forme, composé de 4 chapitres, espacés dans le temps mais pas dans son lieu constant (une grande maison), dans un noir et blanc toujours très seyant. Le personnage permanent du film est un cinéaste, que l'on imagine être le double de Hong, dans une impasse artistique et pas vraiment dans une forme olympique. Comme toujours, ce sont des conversations, presque toutes alcoolisées, qui donnent le ton et le rythme, entre banalité et saillies percutantes. Pas de quoi s'emballer, la structure du film est déjà éprouvée et si l'ambiance plutôt mélancolique ne manque pas d'un certain charme indolent, l'émotion est moins palpable que dans plusieurs opus antérieurs du maître coréen. Mais c'est surtout un film qui dépend beaucoup de l'humeur présente du spectateur, qui ne peut être surpris des motifs travaillés par Hong, peut-être plus paresseusement que dans le passé. Ce qu'il faudrait, sans doute, pour apprécier Walk Up avec des yeux différents c'est découvrir pour la première fois l'univers du natif de Séoul. Mais pour ses suiveurs fidèles, c'est une pierre de plus à un édifice singulier et cohérent, que nous sommes invités à savourer, ou pas, sans risquer la gueule de bois.
    Yves G.
    Yves G.

    1 314 abonnés 3 314 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 6 mars 2024
    Byungsoo, un réalisateur de cinéma d’une certaine notoriété, amène sa fille rendre visite à une amie de longue date. Architecte d’intérieur, elle est propriétaire d’un petit immeuble de trois étages dans un quartier huppé de Séoul. Byungsso espère qu’elle acceptera de prendre sa fille en stage. Le repas qu’ils partagent est interrompu par l’appel téléphonique de son producteur.

    Hong Sangsoo poursuit, au rythme frénétique qui est le sien de deux à trois films par an, sa prolifique carrière. Les deux précédents – "De nos jours" et "La Romancière, le Film et le Heureux Hasard" – sont sortis en 2023 et les deux prochains sont déjà en boîte.

    Ses films ont sur moi le même effet que les romans de Patrick Modiano. J’ai le plus grand mal à en comprendre le sujet et les rebondissements, suspectant leur auteur de prendre un malin plaisir à m’égarer dans des temporalités floues et des personnages interchangeables. Je n’arrive plus à me souvenir de chacun, car ils se ressemblent tant les uns les autres que je les confond tous dans un brouillard nébuleux et innommé.

    "Walk Up" pousse ce défaut-là (ou bien est-ce une qualité que je n’ai pas su prendre pour telle) au paroxysme. Son dispositif est minimaliste. Son action se déroule dans un lieu unique, un immeuble dont chaque chapitre se déroule dans un étage différent, le restaurant du rez-de-chaussée, la salle à manger privatisable du premier étage, les deux appartements des deux derniers étages. On ne compte au casting que cinq ou six – je ne suis pas tout à fait sûr du nombre exact – personnages : le héros, sa fille, la propriétaire, la cuisinière et le cuistot qui a choisi le prénom occidental Jules.

    Le film raconte plusieurs épisodes qui se déroulent à plusieurs mois sinon plusieurs années d’intervalle : le réalisateur après avoir réussi à faire recruter sa fille est présenté à la cuisinière qui tombe amoureuse de lui. Ils vivent ensemble quelque temps avant de se séparer, laissant le réalisateur, malade, aigri, occuper seul l’appartement du dernier étage. Mais, si j’ai bien compris "Walk Up", ces scènes sont le produit de l’imagination du héros, qui les a fantasmées le temps d’un somme (ou bien le temps de son rendez-vous avec son producteur ?).

    Je suis ressorti de la salle, comme chaque fois des films de Hong Sangsso, passablement perplexe et furibard. Perplexe d’être passé à côte de quelque chose que je n’avais pas compris, dans l’intrigue elle-même dont un détail m’aurait échappé, ou alors dans l’atmosphère de ces films auxquels je ne suis pas sensible. Et furibard à la fois contre ce réalisateur que décidément je ne goûte pas et dont je m’entête pourtant à voir tous les films et contre moi-même qui ne suis pas assez subtil pour les apprécier.
    Laulite
    Laulite

    12 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 février 2024
    Il pose sa voiture et se laisse envouté par ce lieu écrin étrangement ouvert et fermé, il s'abandonne et vit une lente déréliction existentielle et alcoolisée en montant dans les étages ou il rencontre la maitresse, l'épouse, l'infirmière. Drôle de cauchemar, drôle d'Ulysse qui finit par trouver la sortie, un film étrangement construit sur la fragmentation de l'existence. L'acteur est formidable.
    Valerie Camy
    Valerie Camy

    40 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 février 2024
    Un film subtil, très bien joué, sur la recherche de son identité, sur ce qui est transmis de soi dans une œuvre, dans la séduction… comme dans la vie triviale de tous les jours … une auto fiction poétique. À voir.
    OlyS
    OlyS

    1 critique Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 4 mars 2024
    Bâillements garantis. Il paraît qu'il y aurait des "ellipses oniriques" que je n'ai pas repérées car pas du tout signalées. Résultat, le film est incompréhensible. En outre, les plans, fixes, sont interminables et les scènes se répètent, on parle on boit, on parle on fume, ou on fume en silence d'un air pénétré, ou bien on parle on boit et on fume. blablabla. Jusqu'à la nausée. Les critiques dithyrambiques de certains me laissent songeur.
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