Avis : Papy fait de la résistance - Page 6

On passe un très bon moment en regardant ce film.

Une vraie daube. Si on sent que la pléiade d'acteurs estampillés "comiques" prend plaisir à cabotiner, le spectateur est laissé pour compte. C'est rarement drôle. Souvent lourdingue. À éviter.

J'adore ce film ! Ca sera probablement pas le cas de tout le monde mais bon... On rigole bien mais l'histoire peut paraitre un peu lourde. La scène finale rajoute beaucoup d'originalité au film !

Exellente comédie!Un casting de fou et des scenes cultes(je n'ai pas changé).Mention spécial à Gerard Jugnot et Jacques Villeret car ce sont vraiment les meilleurs dans ce film,meme si le reste de la distribution s'en sort bien.

J'adore les répliques de Gérard Jugnot dans ce film, abominable collabo dans une France occupée, qui s'en donne à coeur joie et pousse de nombreuses gueulantes bien amusantes. Les acteurs jouant les allemands sont également excellents et on en retiendra notamment Jacques Villeret et sa fameuse chanson "Je n'ai pas changé", en plus de sa démarche et son accent. Enorme !

Pas un film culte pour moi, mais cette comédie m'a tout de même fait passer un très bon moment de cinéma. Les dialogues sont très drôle, les gags sont réussi et le casting s'en donne a coeur joie. Reste la présence d'une histoire sans grande surprise et une mise en scène qui est globalement sans grande inventivité.

Étrangement, Papy fait de la résistance est souvent considéré comme un film du Splendid. Pourtant, si tous ses membres (à l’exception de Marie-Anne Chazel enceinte à l’époque) apparaissent, la majorité ne dépasse pas la minute à l’écran : seul Christian Clavier et Gérard Jugnot possèdent des rôles importants. D’ailleurs, si elle a bien été créée au théâtre du Splendid Saint-Martin, la pièce d’origine est signée uniquement par Christian Clavier et Martin Lamotte (auxquels s’adjoindront le réalisateur Jean-Marie Poiré pour le scénario du film).
Cela explique sûrement que le ton est moins grinçant et méchant que dans la série des Bronzés et dans Le Père Noël est une ordure : Papy se situe nettement plus dans l’univers caractéristique de Christian Clavier. Le tout est assez farfelu et souvent très drôle autour d’un sujet (la Collaboration) généralement traité de façon sérieuse au cinéma et à la télévision spoiler: (celle-ci est d’ailleurs parodiée lors de la conclusion se déroulant dans le cadre de l’émission Les Dossiers de l’écran)
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Il faut noter également que, d’un point de vue scénaristique, Clavier, Lamotte et Poiré accomplissent une belle prouesse en réussissant à rendre le tout très clair alors que les personnages sont très nombreux. Ce succès peut être en partie porté au crédit du choix de Jean-Marie Poiré (et sûrement de ses co-scénaristes) de faire interpréter tous les rôles par des acteurs connus du grand public, aidant à l’identification des personnages. Cela permet à Papy fait de la résistance de représenter un croisement de générations où l’ancienne garde (Jacqueline Maillant, Michel Galabru, Jean Carmet, Jean-Claude Brialy, Jean Yanne, Roger Carel, Jacques François…) adoube les nouvelles stars de l’époque (Christian Clavier, Roland Giraud, Martin Lamotte, Gérard Jugnot, Dominique Lavanant, Pauline Lafont, Jacques Villeret, Josiane Balasko, Thierry Lhermitte, Michel Blanc, Bruno Moynot, Bernard Giraudeau…).
D’un point de vue de la mise en scène, Jean-Marie Poiré sait encore à l’époque faire durer ses plans et le résultat est nettement plus efficace que le sur-découpage hystérique et incohérent de ses derniers films. Cela permet ainsi aux comédiens de pouvoir faire pleinement preuve de leurs talents et de livrer des moments mémorables spoiler: comme l’interprétation de Je n’ai pas changé par un Jacques Villeret en demi-frère d’Aldolf Hitler
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Ainsi, sans atteindre le niveau du Père Noël est une ordure (sûrement dû au fait que nous ne sommes plus réellement dans un film du Splendid), Jean-Marie Poiré signe une belle réussite comique sur un sujet sensible dont le succès a persévéré à travers les multiples rediffusions télévisées.

L'humour de Papy fait de la résistance est dans la veine de celui des Bronzés. Sa provenance vient du café-théâtre. Il faut y voir une lettre d'adieu à une autre forme de comique ayant sévi dans les années 60/70. Le comique franchouillard. Celui de Galabru par exemple remplaçant De Funès qui venait de décéder. Enfin, ça, c'est d'après la légende car selon Christian Clavier il avait accepté le rôle du demi-frère de Adolf Hitler tenu par Jacques Villeret. J'aurais été curieux de le voir se confronter à la jeune génération de l'époque comme il avait pu le faire avec Coluche dans L'Aile ou la Cuisse. Enfin, d'une manière générale, Papy fait de la résistance est un mélange entre comédiens chevronnés (Jacqueline Maillan, Jacques François, Julien Guiomar, Jean Carmet) et débutants comme la troupe du Splendid mais aussi Pauline Lafont, Jacques Villeret. Même si l'essentiel ne sont que des seconds rôles voire ne dépasse pas le stade du caméo. Et à mon avis uniquement là en hommage à de Funès. Papy fait de la résistance égratigne peu l'occupant allemand. Comme dans La Grande Vadrouille, les nazis paraissent surtout ridicules et bons vivants. Ce sont les collabos qui en prennent un peu plus pour leur grade. Et, plus surprenant, les Résistants via Super-Résistant et son costume de Zorro. Quant à la scène finale située trente ans après, à part raconter qu'on peut faire dire à l'histoire ce qu'on veut (enfin, je suppose), je ne vois pas trop ce qu'elle vient faire là. Beaucoup d'acteurs de l'époque se sont éteints depuis, j'ai eu un pincement de nostalgie en revoyant Galabru ou Jean Yanne. Sans parler de de Funès dont l'ombre plane constamment et qui n'a toujours pas été remplacé.

J'ai vu un film... avec une mega-brochette de très très grands comédiens... La fine fleur de la Comédie française... Il y a des moments de grâce et de bonheur... Avec une thématique et un traitement qu'aujourd'hui; il serait plus difficile de faire... On ne rit sans doute plus de la même chose aujourd'hui... Ce film est une véritable réussite car on sent le plaisir poindre à chaque séquence. Les dialogues sont savoureux et certaines scènes sont vraiment exceptionnelles. C'est un film de farces et de rire... qui se donne les moyens de nous faire rire... J'ai tout aimé dans ce film. Et la fin du film est un feu d'artifice d'intelligence et d'humour.Ce film est culte... et il le restera... Et enfin, pour le simple plaisir, des yeux, voici le casting : Michel Galabru, Gérard Jugnot, Roland Giraud, Dominique Lavanant, Jacqueline Maillan, Jacques Villeret, Josiane Balasko, Michel Blanc, Jean-Claude Brialy, Jean Carmet, Bernard Giraudeau, Thierry Lhermitte, Julien Guiomar, Jacques de Fremontel, Jacques François, Roger Carel, Alain Jérôme, Pauline Lafont, Christian Clavier, Martin Lamotte...

Et rien que ça vaut bien le coup...

Impertinent, c'est le mot qui caractérise le mieux "Papy fait de la résistance". Lorsque j'ai vu "La folle aventure de Max et Léon", je pensais que c'était un des premiers à oser faire de l'humour sur la 2nde Guerre Mondiale et l'Occupation allemande. Je m'étais dit que le temps était passé et, 70 ans après, il était désormais possible de sortir des comédies sur ce thème sans rouvrir de vieilles blessures. Je ne me doutais pas alors qu'un film était sorti en 1983, soit moins de 40 ans après la guerre, et osait à ce point faire des blagues sur l'Occupation et la Résistance.

Et pourtant, Martin Lamotte, Christian Clavier et Jean-Marie Poiré ont écrit un scénario avec des personnages de bras cassés qui osent faire face à l'Occupation allemande ou qui collaborent allègrement. Ils ne sont pas tendre avec leurs personnages : des couards, des antisémites, des violents cohabitent avec des gens moyens ou égocentriques. Paradoxalement, le seul personnage qui présenterait plus de qualités que de défauts, c'est le général allemand qui occupe la maison !

"Papy fait de la résistance" ose donc beaucoup et son humour fait régulièrement mouche. Il s'offre même le luxe de réussir à faire oublier totalement qu'à l'origine, il s'agit d'une pièce de théâtre.
En effet, généralement, on ressent facilement quand un scénario a d'abord été une pièce de théâtre et n'est qu'une transposition au grand écran. Ici, ce n'est pas le cas : je n'ai appris qu'après qu'il s'agissait d'une adaptation.

Cependant, s'il est parfois drôle, le film accuse quelques longueurs et ses personnages ne sont pas toujours intéressants. Parfois, on a l'impression que l'on a écrit certains personnages pour permettre à des guests d'apparaître à l'écran. De ce côté là, d'ailleurs, le directeur de casting a fait très fort : le générique de début n'affiche quasiment que des noms connus.

Bref, "Papy fait de la résistance", c'est le genre de film amusant, qu'on peut revoir plusieurs fois sans trop de mal et dont on oublie facilement qu'il a quand même quelques défauts.

"Papy fait de la résistance", célèbre comédie culte française réalisée par Jean-Marie Poiré, sortie en 1983.
"Papy fait de la résistance" est l'adaptation de la pièce de théâtre écrite par Martin Lamotte et Christian Clavier.
Le film bénéficie d'une très bonne distribution, avec les acteurs de la jeune génération où l'on retrouve ceux issus de la troupe du splendide : Christian Clavier , Thierry Lhermitte , Josiane Balasko, Michel blanc , Martin lamotte , Dominique Lavanant , Gerard Jugnot , Jacques Villeret , Roland Giraud , Bernard giraudau, Pauline Lafont.
Une magnifique cohabitation avec les acteurs de la génération précédente : Jacqueline Maillan , Michel Galabru , Roger Carel , Jacques François , Jean-Claude Brialy , Jean Carmet , Jean Yanne , Julien Guiomar
Le film est dédié à la mémoire de Louis De Funés prévu au casting, mais décédé en 1983. Galabru et Villeret le remplacent dans les rôles auxquels la production le prédestinait.
Un grand succès à sa sortie et un polémique concernant le traitement de la période de l'occupation et la caricature faite des résistants et des collaborateurs. En 1983, la guerre reste proche pour une grande partie des Français nés avant guerre.
Une comédie bien menée, avec de magnifiques prestations d'acteurs (Jugnot est génial). Des répliques cultes.
Une excellente comédie française comme Jean-Ma

Le scénario n'est pas franchement travaillé il est même plutôt paresseux,cependant les gags sont d'une grande efficacité comique. Les personnages sont décalés et chacune de leurs répliques sont hilarantes. On rit franchement devant papy fait de la résistance,même si le film n'a pas le coté acide des bronzés,ni du père noël.

Comédie à grand succès lors de sa sortie en salles et aujourd'hui élevée au rang de film culte, je dois bien avouer que j'ai été un poil déçu par ce « Papy fait de la résistance » bien qu'il m'ait quand même amusé. Avouons d'entrée de jeu, que pour faire un film comme ça a l'époque, fallait avoir les valseuses bien accrochées. L'occupation allemande n'étant finie que depuis 38 ans (et 38 ans dans l'Histoire d'un pays, c'est récent) était encore un sujet très tabou. Voulant s'amuser tout en faisant preuve d'irrévérence, les membres du Splendid écrivent donc ceci et en profitent pour se moquer des nazis et des résistants. En prenant le soin de faire passer ces derniers pour de véritables nullards. A l'image de cette famille Bourdelle faisant bourde sur bourde. Cependant, à mon goût, l'aspect comique est bien plus prédominant dans les dialogues que dans les diverses scènes ponctuées de gags. Ici, les dialogues sont vraiment savoureux et déclamés par une pléiade d'acteurs très en verve (excepté Martin Lamotte qui tape sur les nerfs). Il est d'ailleurs dommage de constater que Marie-Anne Chazel ne fait pas partie de l'aventure. Mais ne soyons pas trop dégueulasses, si le comique de situation n'est pas aussi fendard que ça, deux scènes sont vraiment à retenir : Jacques Villeret chantant à sa sauce la chanson de Julio Iglésias, chanteur de salle de bain et le faux débat télévisé final, parodiant les dossiers de l'écran et partant joyeusement en sucette. Sympa donc, mais inférieur au film précédent du Splendid : « Le père Noël est une ordure ».

Déjà plus de vingt ans d’âge et la première chose qui nous vient à l’esprit, c’est que cette comédie n’a vraiment pas pris une seule ride, on prend un réel plaisir à la voir et à la revoir, on se délecte des dialogues, des répliques bien trouvées et surtout, une distribution incroyable, des acteurs déjà bien connus du grand public et pour cause, la plupart viennent de la troupe du Splendide (le film est adapté de la pièce de théâtre écrite en 1981 par Clavier & Lhermitte).
Papy fait de la résistance (1983) est une des œuvres cultes du patrimoine du cinéma Français, l’une des meilleures comédies des années 80 où la dérision et la moquerie sont les maîtres mot alors que le sujet abordé n’est pas des plus agréable (l’occupation Allemande).
Un casting énorme, le mot est faible rien qu’à voir le nombre d’acteurs et d’actrices présents au sein de cette hilarante comédie potache (Michel Galabru, Christian Clavier, Gérard Jugnot, Roland Giraud, Dominique Lavanant, Michel Blanc, Martin Lamotte, Josiane Balasko, Bernard Giraudeau, Thierry Lhermitte et les regréttés : Jacqueline Maillan , Jean Yanne, Jean-Claude Brialy et l’adorable Jacques Villeret qui nous offre un solo de « Che n’ai pas chanché », une version germano-francophone de la célèbre chanson de Julio Iglesias).

Ce n'est pas toujours très fin, mais les dialogues et les situations sont souvent très drôles. Et même si la caricature allemande n'est pas très originale, voir Jacques Villeret chanter "che n'ai pas chanché" vaut le détour.