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ptitmayo
34 abonnés
969 critiques
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4,0
Publiée le 6 février 2007
Paul Verhoeven signe un film d'action derrière lequel se cache une critique assez virulente de la société américaine. Le personnage de Robocop est bien joué et les scènes d'actions acceptables voires énormes. Néanmoins, certains dialogues frisent vraiment le ridicule.
Avec "Basic instinct", l'un des meilleurs films de Paul Verhoeven. Un film d'action parfaitement maitrisé, même si le scénario est archétypal des années 80, la mise en scène est une petite perle. A noter une vision intéressante d'un monde futur en proie à la violence. Une œuvre forte, culte, aux maquillages sensationnels mais aux effets spéciaux obsolètes.
Un parfum d'apocalypse et de corruption flotte sur ce film. Verhoeven montre une société humaine totalement corrompue et dépourvue de repères moraux. Seule alternative un justicier robotique dépourvue d'émotion. Noir c'est noir, mais franchement efficace.
Un flic de la police de Détroit, Alex Murphy, est sauvagement exécuté par un gang de criminels et laissé pour mort. Il sera «RoboCop», le premier super cyber-flic de la ville. Le film de Paul Verhoeven aborde et dénonce, avec une violence excessive, certains éléments de notre société, comme la criminalité, la corruption, l’insécurité et l’autoritarisme. Dès les premières secondes du film, le ton est donné via la diffusion d’un journal télévisé mélangeant allègrement informations chocs et annonces publicitaires. Comme souvent avec le réalisateur hollandais, c’est direct, cash, sans aucun ménagement mais surtout d’une efficacité redoutable. Un bémol toutefois, qui à l’époque de sa sortie en salle m’avait déjà étonné : quelques effets spéciaux, comme spoiler: la défenestration du numéro 2 de l’OCP ou le robot ED-209, sont carrément ratés, ceci est d’autant plus frappants aujourd’hui en version numérique. La distribution par contre est réussie avec Nancy Allen, Ronny Cox, Kurtwood Smith et surtout Paul Weller qui, derrière son armure en acier, apporte à son personnage une humanité des plus touchantes. Une oeuvre culte qui n'avait nullement besoin d'un remake.
Premier volet de la saga culte des années 80, j’en avais jamais vue un seul, et pour une 1ère, j’ai adoré, un -12 Ans parfaitement respecté avec du sang qui gicle et des trucages grandiose, des prothèses plastique montrant la peau qui explose, une petite scène érotique avec les seins nus des policières de la brigade. Une scène douloureuse mais néanmoins pas assez bien jouer de la mise à mort du principale intéresser. Certes, les effets sont une rigolade pour maintenant mais sont tous de même très bon. Chaque mouvement de robocop lors de ces fusillades sont assez drôle à certains moments car on croirait qu’il danse sur du disco. Ce film nous montre surtout et c’est ça le plus important, le relationnel entre l’humain et la machine, une relation pouvant très rapidement dégénéré avec un très bon exemple lors d’une présentation d’un énorme cyborg sensé protégé la population, mais il suffit d’un problème technique pour que la démo se termine en carnage. Un très bon film.
Un chef d'oeuvre de la science-fiction, novateur en terme d'effets spéciaux, ne se centralisant pas seulement sur les scènes d'actions, mais aussi sur les dérives des multinationales et du pouvoir de ces derniers. La psychologie et l'action se mélangent parfaitement, et nous offre un formidable film visionnaire, divertissant et impressionnant par la qualité de sa réalisation. Certaines scènes dégagent une violence jouissive laissant place à une vengeance punitive. Bref un film culte.
Avec ce film Verhoeven entame une bonne période (Total Recall, Basic Instinc) avant de décevoir son monde avec le très mauvais Starship troopers. Robocop n'est pas vraiment un film de SF, mais plutôt un film d'action futuriste. Le spectacle est bon, la réalisation nerveuse et efficace. On regrettera que Nancy Allen ne soit pas du tout mise en valeur (Elle était si belle dans les De Palma !). Quand au fond, il est caricatural : il y a d'immondes salauds dans les multinationales, mais rassurez vous ce n'est qu'une minorité... Ben voyons !
Suite au succès de terminator, au début des années 1980, le cinéma c'est tourné vers une nouvelle ère qui est la cybernétisation. Ainsi Robocop est l'un des pillier du cinéma de Science-Fiction et on sait pourquoi. En effet le film possède une histoire assez simple dans sa réalisation où un ex flic décide de ce venger face aux truands qui ont osé le tuer. Ainsi, on aurait pu se trouver face à un film d'action banal, mais on est bien loin de cela. Le réalisateur Hollandais propose un film doublée d'une réflexion sur la société consumériste, obsédée par l'ordre, la justice et le pouvoir des riches sur la cybernétisation et donc sur l'armée. Mais ce qui est le mieux réussi c'est que Verhoeven n'oublie pas de faire passer le tout avec une dose d'ironie, qui se retrouve notamment sur des publicités disséminés un peu partout dans le film, qui mettent en valeur l'absurdité de cette société sécuritaire, qui finit par considérer l'humain comme une marchandise à formater. Dans le rôle du robocop, Peter Weller fait des étincelles et parvient à faire transparaître une quantité d'émotions énorme sous une armure masquant pourtant son visage en grande partie. Dans le domaine de l'action et de l'horreur pure, Verhoeven est un vrai maître en la matière et cela se retransmet à travers la scène la plus choquante du film qui apparait seulement au bout de 20 minutes avec une scène angoissante et très touchante à la fois, qui va pourtant donner naissance à notre protagoniste. Les divers assauts sont aussi impressionnants d'efficacité, notamment celui de la fabrique de drogues, mythique. Verhoeven est aussi un fin directeurs d'acteurs: la distribution toute entière est c'est le cas de le dire en titane voir en béton armé, chaque acteur est parfait dans son rôle rendant ainsi chaque scènes mythiques mais aussi très interessantes car tous les personnages évoluent. Ainsi devant ce film chacun arrive à se reconnaitre dans ce film car si on réfléchit qui est le vrai méchant et qui est le vrai gentil. Certains sont faciles à repérer je vous l'accorde mais pour les autres et notamment les scientifiques, les commandements, les flics, chacun à son propre avis et pour ca je dis chapeau l'artiste. De plus La musique de Basil Poledouris colle parfaitement à l'univers du Hollandais, et le thème de Robocop risque fort bien de marquer vos oreilles autant que celui du Terminator. L'un films les plus marquants des années 80. 5/5
C'est à un univers futuriste ultra-violent et cupide, où des robots censés nous protéger détruisent la moitié de la ville, où les politicards sont véreux, que nous invite Paul Verhoeven. Ce film aurait dû être interdit aux moins de 16 ans, quand on juge de l'extrême violence de certaines scènes, notamment celle de la mort de Murphy. C'est aussi une satire de la société actuelle qui détruit la nature sans vergogne, multiplie les catastrophes technologiques, avec des présentateurs JT qui annoncent ça avec le sourire, entre des pubs absolument malsaines (comme celle où on vend des cœurs artificiels, "c'est votre santé qui nous tient à cœur"). Un film à la fois divertissant et anxiogène, tant les méchants sont vraiment très méchants, et la violence omniprésente tout le temps.
Un film totalement raté dont on se demande comment il a pu obtenir autant de succès. Les effets spéciaux sont ringards et ridicules, le scénario est carrément débile, le jeu d’acteurs digne d’une mauvaise série télévisée et la réalisation à la va-vite est loin de racheter l’ensemble. Quant à l’étude psychologique des personnages, elle est tour à tour inexistante et invraisemblable. Enfin, la « philosophie » de cette œuvre inepte est franchement racoleuse pour ne pas dire puante… Un film à fuir.
Paul Verhoeven a toujours été un précurseur , souvent copié jamais égalé et ce film ne fait pas exception à la règle , un film visionnaire avec 20 ans d'avance .
Grâce à d'incroyables effets spéciaux, à une intrigue ultra passionnante mélant habilement la science-fiction et le genre policier, ainsi qu'a une mise en scène d'exception de la part du grand Paul Verhoeven - surtout lors des séquences d'actions -, on se trouve clairement en présence d'un des films majeur du cinéma des années 80. Peter Weller trouve ici le rôle de sa vie à travers le personnage mythique qu'est Robocop.
Contrairement à la plupart des critiques sur ce site, je n'ai aucun souvenir d'enfance avec "RoboCop" puisque je n'étais tout simplement pas né à cette époque. Mon regard n'est donc pas biaisé par des impressions qui me seraient restées pendant des années.
C'est pourquoi je n'ai pas d'hésitations à mettre à peine la moyenne à ce film de Paul Verhoeven qui m'a assez déçu par rapport aux attentes que j'en avais. Je m'attendais à un film policier mélangeant un peu de science-fiction. Côté science-fiction, il y en a un peu avec le personnage principal et certaines armes à feu inventées. Côté film policier, en revanche, c'est la diète totale. Il n'y a pas vraiment d'enquête, le personnage arrivant souvent on ne sait comment en 2 secondes sur une scène de crime ou de délit alors que personne n'a pu le prévenir. A moins qu'il ait des dons de voyance en plus d'une force herculéenne et d'une précision impressionnante, je ne vois pas comment il a pu tomber sur ces actes.
Enfin bref, on est loin de ce que j'imaginais. Et la réalité n'est pas meilleure que ce que j'ai pu fantasmer, au contraire, j'ai trouvé le film bien ennuyeux. En fait, il n'y a quasiment pas d'histoire sur les 1h40 de film. C'est embêtant ...
Même les acteurs n'arrivent pas à transmettre des émotions au spectateur parce qu'ils sont aussi froids que du métal (sans vanne douteuse). Du coup, je ne suis pas rentré à un seul instant dans cette histoire.
C'est dommage parce que Verhoeven en profite pour faire une critique au vitriol de la société américaine et surtout de son consumérisme et de son culte de l'argent et de la réussite. C'est très osé. C'est aussi dommage parce qu'il y avait une idée de base vraiment originale. Le problème c'est qu'elle a été mal exploitée.