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    Madame du Barry
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    Flavien Poncet
    Flavien Poncet

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    2,5
    Publiée le 24 avril 2008
    Dans le respect scrupuleux du film d’époque, Ernst Lubitsch réalise «Madame DuBarry» (Allemagne, 1919). Souvent fasciné par le grimage et le costume, le cinéma de Lubitsch s’inscrit là dans le cadre d’un genre à l’époque prolifique en Allemagne. Le film historique à costume a toujours son succès auprès du grand public qui se plait à y voir les fardages de la vérité et l’illusion des mythes. Le mythe ici, disons plutôt le conte, est celui de Jeanne Becu (Pola Negri), jeune femme engagée dans une fabrique de chapeau du XVIII° siècle. Après avoir fait la rencontre dans la rue d’un homme prestigieux, la jeune femme va monter en grade par concupiscence jusqu’à devenir la maîtresse du roi Louis XV. C’est là que le film nous interroge. Qu’est-ce que Louis XV vient faire dans cette Révolution Française alors que le roi en place lors du soulèvement du peuple était Louis XVI ? Lubitsch, en respectant les costumes et en s’amusant des jeux de cours, module les faits pour en faire son récit. Guitry fera bien pire avec l’histoire française dans «Si Versailles m’était conté…». Mais le respect de l’Histoire pour un film de fiction n’a que peu d’incidence sur sa qualité. Ce film n’est pas l’un des premiers de Lubitsch. Le cinéaste fort chevronné eût le temps en cinq ans de réaliser une trentaine de films. C’est grâce à cela qu’on peut apprécier la machine narrative rodée qui fait du drame de l’histoire, le plaisir du spectacle. Mais que vaut le film aux côtés des «Spinnen» de Fritz Lang, qui déjà en 1919 montre une Allemagne en proie aux crimes ? Dans le sillage d’un cinéma allemand qui commence à s’engager et où balbutient les premières expériences expressionnistes, le film de Lubitsch fait bien pâle figure. Signés par le même chef décorateur qu’«Anna Boleyn», autre film à costume de Lubitsch, les décors font, comme souvent chez le cinéaste, l’objet d’un grand soin et encadrent une intrigue d’un réalisme merveilleux. Succès à son époque, il n’en reste qu’un doux plaisir.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 8 mai 2007
    Un lubistch inedit a la cinematheque? Ouais youpi, j'y cours! Sauf qu'en 1919, le cinema est muet... mais quelques scenes de l'histoire de la comtesse qui tapa dans l'oeil de Louis XV rappellent Marie-Antoinette avec Asia Argento dans le role. Donc on se laisse prendre au jeu et on comprend que le principe du plaisir et de l'anti-conformisme de Lubitsch est deja là... sauf qu'il se perd dans les meandres de l'histoire de France: le meme jour Louis XV meurt, on prend la Bastille et Louis XVI ainsi que tous les nobles sont decapités.
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