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    Boxing Helena
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    Toutou to you
    Toutou to you

    30 abonnés 599 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 septembre 2012
    D'aucuns pensent que nous avons ici un film culte... Boxing Helena l'est sans aucun doute grâce à une mise en scène qui dépeint des ambiguités avec talent. Le film est tel un exercice de style où chaque plan voit suinter un érotisme suggéré, des névroses camouflées... Sherilynn Fenn trouvait là son plus beau rôle et Jennifer Lynch de montrer alors une maîtrise criante. Du cinéma singulier mais du bon cinéma. 5/5
    AMANO JAKU
    AMANO JAKU

    293 abonnés 797 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 mars 2014
    On ne peut nier que, lorsque l’enfant d’un réalisateur connu se lance dans l’aventure du 7ème Art, on est souvent impatient de voir le résultat et si le talent est finalement héréditaire. Alors quand il s’agit de la fille du grand David Lynch (hein ? mais si vous connaissez Lynch, ou du moins ses films : "Eraserhead", "Elephant Man", "Dune", "Blue Velvet", "Sailor et Lula", "Lost Highway", "Mulholland Drive"), Jennifer, l’impatience n’est que plus importante. "Boxing Héléna" nous présente donc Nick, un jeune et brillant chirurgien qui est chef de son département dans un hôpital renommé où il a rencontré la charmante Annie avec qui il a une relation. Bref la belle vie….enfin presque, en effet, Nick a couché une seule fois avec une femme, Helena, pour laquelle il nourrit depuis une véritable obsession : il l'appelle sans arrêt, lui envoie des fleurs, l'épie à sa fenêtre. Malheureusement pour lui, Helena est une adepte de la séduction et des aventures d’un soir. Nick décide de l’inviter à sa crémaillère de laquelle elle repart au bras d’un jeune homme. Le lendemain, elle s'aperçoit qu'elle a oublié son sac chez Nick, elle retourne chez lui mais, en voyant que ce dernier tente encore une fois de la séduire, elle décide agacée de partir sur le champs. C’est alors qu’une voiture la renverse et Nick décide de la prendre chez lui et de l’opérer sur place…Et voilà comment une jeune femme séduisante se retrouve amputée des deux jambes chez l’homme qui l’harcèle depuis quelques temps ! Effectivement, Jennifer Lynch aime les récits zarbs et malsains comme son papa : l’idée principale de faire en sorte que le « héros » mutile la femme qu’il obsède, car il s’agit au final la seule solution envisageable pour empêcher celle-ci de quitter définitivement sa vie, est assez intéressante car elle dépeint finalement de façon glauque le désespoir d’un homme prêt à devenir un monstre pour satisfaire ses fantasmes. Bien entendu, la référence à la mère de Nick, une jeune femme séduisante que sa maternité encombrait et qui a toujours considéré son fils comme un fardeau, est évidente : Nick cherche par tous moyens à garder Helena à ses côtés, chose qu’il n’a n’a jamais été capable de réaliser avec sa génitrice. Mais avec cet acte « d’amour » extrême revient finalement à faire d’Helena l’incarnation perverse parfaite du fantasme avec un grand F : une beauté qui ne peut bouger et à qui on peut faire tout ce que l’on veut. L’idée est encore plus savoureuse lorsque Jennifer décide de faire intervenir un simili syndrome de Stockholm qui va pousser Helena à « aider » Nick, ce qui nous donnera une très sensuelle scène de voyeurisme sur le morceau « Sadeness » d’Enigma. Mais bon, de bonnes idées ne font pas un excellent film...pour Jennifer, il s’agit de son premier film et de nombreux défauts liés à l’inexpérience sont plus qu'évidents : une photographie et une lumière feutrée faisant plus penser à un téléfilm des années 70, des cadrages parfois maladroits (souvent quand deux acteurs se parlent, l’un est coupé à moitié par le cadre), des inserts parfois lourds (comme l’oiseau dans la cage ou la statue grecque : ça va, on a compris qu’elle est prisonnière et que c’est tragique !!) et surtout un montage saccadé qu’on croirait qu’il a été fait par une personne atteinte de Parkinson (l’exemple le plus frappant est l’accident d’Helena). Heureusement, tout n’est pas à jeter dans la mise en scène de Miss Lynch, nous livrant de temps en temps des plans rappelant le cinéma de papa et d’autres réalisateurs (John Boorman et Stanley Kubrick pour les plus visibles). Niveau casting, je suis assez partagé : autant je n’ai rien à redire sur le choix de Sherilyn Fenn tant elle resplendit de charisme et de volupté à l’écran (et cela colle tellement bien avec le personnage d’Helena et le symbolisme qu’elle représente), autant je suis vraiment déçu par Julian Sands car je l’ai déjà vu plus inspiré ("Chambre avec Vue", "Le Fantôme de l'Opéra", "Arachnophobie", "Le Festin Nû"…et même dans "Warlock" et "Warlock : Armageddon" bordel !!). Je ne sais pas si c’est le fait que Jennifer Lycnh dirigeait des acteurs pour la première fois où s’il n’était vraiment pas dans son personnage, mais Sands semble ne pas savoir comment aborder son personnage : par moment il est hésitant, à d’autres il surjoue à mort et puis à de rares instants il semble retrouver l’inspiration et est en phase avec Sherilyn Fenn…mais c’est vraiment rare. Dommage, j’aime bien cet acteur, mais ici il ne livre pas sa meilleure performance, loin de là ! Pour ce qui est des seconds rôles, même s’ils ne sont pas présent à l’image longtemps, nous avons tout de même la présence des bons Bill Paxton ("Aliens", "Predator 2", "Les Pilleurs", "Tombstone", "True Lies") et Kurtwood Smith (Robocop, "Rambo 3", "Le Cercle des Poètes Disparus", "Star Trek 6", "Fortress", "Prête à Tout") ainsi que l’agréable surprise de retrouver Art Garfunkel (le chanteur du groupe Simon & Garfunkel) dans le rôle du Docteur Augustine. Au final, pour un premier coup, c’est pas trop mal tout de même, et c’est pour cela que je ne comprends pas l’acharnement des critiques qui ont lynché ce film avec une incroyable violence dans leurs propos ! D’après certains, cela pourrait provenir du sujet et de la représentation d’Helena qui aurait choqué des féministes ; pour d’autres il s’agirait juste d’accusations de népotisme (tendance de certains papes, et par extension de certains dirigeants, à favoriser l'ascension de leur famille ou de leur entourage dans la hiérarchie qu'ils dirigent, au détriment du mérite et de l'intérêt général…oui : en gros, c’est du « piston ») ou encore qu’il y aurait un rapport avec le fait que Kim Basinger est quitté le projet : effrayée par la dimension malsaine du film, Kim a décidée de rompre tout accord peu de semaines avant le début du tournage. Se sentant trahie (le film était vendu sur le nom de l’actrice), Jennifer Lynch a porté plainte et la justice lui a donné raison et l’actrice a dû s’acquitter d’une somme colossale ( on parlerai d’entre 6 et 9 millions de dollars de dommages !). J’ai bien peur qu’il s’agisse en réalité d’un cumul des trois : la fifille à papa a fait cracher une grande actrice d’Hollywood qui a été choquée sur un sujet épineux pour la vison des femmes…tu m’étonnes que certains critiques ont voulu l’enterrer. Mais c’est vraiment honteux, car on ne juge pas un film sur les aléas de la production et du tournage (le "Batman" de Burton est considéré comme culte par beaucoup de personnes qui trouvent Nicholson génial dans son rôle, oubliant par la même occasion le comportement extrêmement capricieux de l’acteur lors du tournage…mais "Batman" est-il un mauvais film pour autant ? Idem pour "Gladiator" et Russel Crowe, pour "Die Hard 3" et Bruce Willis, pour "Terminator Renaissance" et Christian Bale) mais sur ce qu’il propose. Cette année là, il fallait descendre Jennifer Lynch pour son premier film et l’exemple le plus flagrant demeure le Razzie Award du Pire Réalisateur qu’elle a reçu de façon hypocrite puisqu’il s’agit de la seule nomination de "Boxing Helena" aux Razzies de 94 (généralement quand un film est considéré mauvais par les Razzies, il est nominé au minimum pour le pire film, le pire réalisateur et le pire scénario, et peut aller jusqu’à la totale avec les acteurs !) comparé aux grand gagnants de la soirée ("Proposition Indécente" : 7 nominations/3 victoires et "Body" : 5 nominations/1 victoire) mais surtout face à de vrais daubes, comme "Silver" qui a été nominé 7 fois et a été épargné 7 fois !! Franchement, c’est pas de l’hypocrisie tout ça ??!!
    "Boxing Helena" est donc un premier film imparfait car maladroit (mais il faut bien commencer quelque part !), mais Jennifer Lynch a réussit malgré cela à nous proposer un sujet original et intéressant, fleurtant un peu avec le cinéma de David Cronenberg, et rien que pour ça, elle mérite des encouragements. J’attends de voir son prochain film avec impatience.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 11 décembre 2011
    Thématique originale que celle du boxing et de la femme tronc qui aurait pu donner lieu à un film ovni intéressant si ce n'est une mise en scène maladroite, voir lourdement grotesque à certains passages. Des longueurs dans la première moitié qui peuvent décourager et une bande son assez déplorable voir caricaturale. Le jeu d'acteur est passable, plus souvent agaçant la majeure partie du temps que réellement touchant. A voir pour le plaisir de redécouvrir Sherilyn Fenn à l'écran qui excelle toujours dans le rôle de femme fatale prédatrice.
    AMCHI
    AMCHI

    4 931 abonnés 5 933 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 5 décembre 2011
    1er film de la fille de Lynch, Boxing Helena se traîne une réputation médiocre et il faut avouer que c'est en grande partie justifiée car si Boxing Helena n'a pas une histoire déplaisante on regrette par contre que cet amour étrange ne soit pas traité de manière plus morbide ; si Boxing Helena par moment dégage un certain mystère dommage que le style du film ait l'allure d'un mauvais téléfilm érotique. Sinon on peut apprécier la beauté sensuelle de Sherilyn Fenn. A cause de l'échec de Boxing Helena Jennifer Chambers Lynch délaissera pendant plus de 10 ans la caméra pour se rattraper avec le réussi Surveillance.
    Artriste
    Artriste

    79 abonnés 1 796 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 septembre 2021
    Pour son premier film en tant que réalisatrice Jennifer Lynch nous offre avec Boxing Helena un film clairement dérangeant. L'histoire nous présente Nick un médecin reconnu qui nourrit une obsession envers Helena une femme charmeuse à qui il réserve un sort atroce. Car oui si le long-métrage prend son temps pour mettre en place son histoire, celle-ci va totalement déraper vers le milieu de l'intrigue de façon surprenante et repoussante. L'ensemble souffle constamment le chaud et le froid on a parfois l'impression d'être devant un simple téléfilm érotique tant certaines scènes sont kitch avec des ralentis de mauvais goûts. C'est évident que certains passages n'ont aucune utilité et qu'ils sont uniquement là car le sexe attire. L'ambiance est très particulière, à la fois malsaine et ridicule à l'image de la scène de l'accident de voiture qui est juste drôle tant c'est raté. L'attrait principal ici vient de ses deux personnages Nick et Helena qui vont développer une relation qui met mal à l'aise, interprétés par Julian Sands qui campe un rôle de détraqué aux fantasmes glauques ainsi que la sublime Sherrilyn Fenn qui sait parfaitement jouer de son charme pour faire tourner la tête des hommes malgré son fort caractère. Les deux vont entretenir une relation rarement vu à l'écran tant c'est étrange. Côté réalisation elle se veut très froide mais elle fait les efforts nécessaires pour donner du corps au tout. On assiste même à une ou deux fulgurances lors de certains passages franchement inspirés. Malheureusement les scènes sensuelles sont très souvent mauvaises tant c'est mal joué. De plus lors de ces moments la b.o. qui confère une atmosphère angoissante le reste du temps, devient assez grossière couplée aux images de fausses scènes de sexe. Pour autant la caméra n'oublie pas de mettre en avant le corps des femmes ce qui reste agréable. Reste une fin décevante qui aurait pu être de bien meilleure qualité tant il y avait d'autres possibilités pour clore cette histoire ô combien marquante. Car oui au final Boxing Helena est un film à fort potentiel qui malheureusement n'arrive pas à l’exploiter cependant une chose est sûre, malgré ses nombreux défauts c'est un long-métrage traumatisant qui ne laissera personne indifférent tant sans rien montrer de violent il l'est pourtant bel et bien.
    Marc L.
    Marc L.

    37 abonnés 1 460 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 22 février 2021
    ‘Boxing Helena’, unanimement flingué par la critique, dédaigné par le public, oublié séance tenante, n’aura fugacement marqué son temps que par le désistement successif des deux stars pressenties pour le rôle principal - Madonna et Kim Basinger - peut-être par crainte du scandale d’un tel rôle pour la suite de leur carrière, plus vraisemblablement parce que le projet sentait déjà le sapin bien avant d’être mis en route, et la réaction courroucée et radicale de la réalisatrice, qui intenta un tel procès à la seconde que celle-ci dut se déclarer en banqueroute, ne fit rien pour arranger la mauvaise réputation du film. Passé ce message à caractère informatif, on n’a aucun mal à se remettre dans le contexte de cette flopée de thrillers érotiques en porte-jarretelles de grand-mère dont les sorties rythmèrent chaque année entre 1985 et 1995. S’il y eut du bon (‘Body double’, le premier ‘Basic instinct), il y eut aussi énormément de mauvais, (les grotesques ‘Body of evidence’ et ‘Colour of the night’ pour ne citer que les plus risibles) et du coup, ‘Boxing Helena’ n’a pas spécialement à rougir du club dont il fait partie. S’il est difficile de déterminer si le résultat était déjà franchement un sommet de kitsch à l’époque (Je ne suis pas tout à fait certain de ce que j’affirme mais flanquer du Lenny Kravitz et du Enigma sur des scènes de pète, c’était peut-être Total Respect en 1993…), il est clair qu’aujourd’hui, la ringardise a nettement pris le dessus sur toute notion fantasmatique et sulfureuse, et que c’est bien parce que c’est la sublime Sherilyn Fenn qui donne de sa personne que je ne me suis pas endormi séance tenante devant ‘Boxing Helena’ comme devant un vulgaire épisode d’Aphrodisia. Pourtant, vers la moitié du film, le film aurait encore pu sauver les meubles : donc, d’un côté, on a cette diablesse d’Helena qui se sert de son corps pour plier les hommes à sa volonté (surtout qu’elle n’est même pas amoureuse de ses victimes. Non, mais vous vous rendez compte dans quel monde scandaleux on vit ?). De l’autre, il y a ce bon docteur Nick Cavanaugh, révolté que la dite Helena se trémousse en sous-vêtements devant sa fenêtre ouverte, là où n’importe quelle honnête voyeur pourrait la voir. Et comme il est chirurgien, qu’il croit fermement que qui pèche par l’épée doit périr par l’épée et qu’il a aussi de sales petits fantasmes dégueulasses...je ne vous révélerai rien, mais sachez que c’est le seul moment un tant soi peu émoustillant, quoique tout en déviance, du film, avant que ce dernier, sans doute effrayé de sa propre audace, n’accouche d’un fin lamentable entre toutes. Cette douche froide finale, qui arrive après une avalanche de mauvais choix et de mauvais goût, coulera durant quinze ans la carrière de la jeune réalisatrice, par ailleurs fille de David Lynch. Quoiqu’à bien y réfléchir à la nature du minuscule pinacle du film, on aurait plutôt imaginé qu’elle soit fille de l’autre David, celui qui tournerait ‘Crash’ trois ans plus tard.
    ygor parizel
    ygor parizel

    197 abonnés 2 503 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 9 février 2013
    On ressent dès le début que dans les ambiances et dans les thématiques la cinéaste a été influencée par son père. Après durant la première demi-heure le film est ennuyeux avec ses ralentis et la musique d'ascenceur, par moment il y a des scènes bien traitées (notamment celle avec spoiler: la prostituée
    ). Le scénario était prometteur mais le résultat est moyen.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 19 octobre 2007
    Film surtout connu pour avoir ruiné Kim Basinger qui après avoir signé le rôle, se dérobe à ses obligations et doit verser une somme très importante pour rupture de contrat. On retrouve la beauté brune froide et distante chère au père de la réalisatrice, David Lynch. (sherilyn Fenn jouait déjà dans Twin Peaks).
    On retrouve aussi la musique de Lenny Kravitz et son titre phare : "It ain't over till it's over"
    La beauté de Sherilyn Fenn est très bien mise en valeur, ainsi que sa froideur.
    On retrouve le mythe de la femme "tronc", qui peut sembler quelque peu pervers, mais cela ressemble parfois à un rêve. Et d'ailleurs, il peut s'agir véritablement d'un rêve ou d'un phantasme d'un médecin fou amoureux d'une femme inaccessible.
    A découvrir hors critiques, car celles-ci sont désastreuses.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 9 août 2008
    Le film commence comme un spot publicitaire. Se poursuit comme un spot publicitaire. J'ignore comment il finit, ayant quitté la salle à mi-parcours, ainsi que pas mal d'autres spectateurs. Ainsi mal et superficiellement traité, le scénario tourne au grotesque. Si vous avez aimé Crash de Cronenberg, qui massacre l'oeuvre originale de Ballard avec la même "posture esthétique" outrancière et bavarde, vous aimerez aussi celui-ci.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Boxing Helena est un film interessant mais malheureusement trop méconnu. La réalisatrice n'est autres que Jennifer Chambers Lynch, la fille de David Lynch. En tant que grand admirateur de Lynch je me devais donc de voir ce film malgrè les mauvaises critiques qu'il a reçu.
    Bon elle n'a evidemment pas le talent de son père : déjà dans la direction des acteurs ; si Sherilyn Fenn ( qui vient de la série de papa Twin Peaks ) est plutôt bonne, Julian Sands n'est lui pas toujours très convaincant mais il arrive tout de même à s'en sortir.
    J.Lynch s'inspire beaucoup de son père, et particulièrement de manière evidente du court métrage qu'il a réalisé quelques années plus tôt : "The Amputee". On retrouve même une étrange statue entraperçue dans Twin Peaks.
    Mais J.Lynch n'a pas le style de son père.
    Le film reste très bon, c'est dommage qu'il y ait quelques séquences où il flirte avec le mauvais film érotique et on se demande tout d'un coup si ce film n'est bel et bien pas un gros navet. Mais la plupart du temps le film a reussi à m'envouter grâce à une ambiance très particulière.
    Et puis un autre point positif : cela me semble evident que Lynch s'est inspiré d'une partie de ce film pour Mulholland Drive, mon film culte. Sans vouloir faire de spoiler, on retrouve dans les deux films le thème de l'amour non partagée et du rêve où cet amour le devient, notamment par l' intermediaire d'un handicap qui frappe la personne aimée.
    Donc film à voir,surtout pour les fans de Lynch evidemment. C'est dommage que J.Lynch n'est plus rien fait depuis ça.
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