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jimmyc
136 abonnés
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5,0
Publiée le 1 octobre 2013
Le temps d'un week-end est également le temps d' observer le monument Al Pacino dans un rôle à l 'instar de sa carrière ,fort et solide à la fois ..Le talent de celui ci (même si il n'est plus a prouver )explose ici dans cette phénoménale interprétation ,ou son regard touche le génie .Il incarne Frank Slade lieutenant colonel des Etats Unis d'Amérique à la retraite, vivant une deuxième vie ,plate ,grise et surtout" sombre" ,sombre car privé de l 'usage de la vue ..Charles Simms lui est un élève très doué mais dont le rang social n 'est malheureusement pas à l 'égal des autres . Dans l 'obligation de travailler en marge de ses études il accepte donc "le temps d 'un week-end "la responsabilité de garder une personne peu commune lors de Thanksgiving . Ce qui ne devait simplement être que une garde à domicile devient un périple New-Yorkais embarqué avec un homme bourru ,grande gueule carburant au Jack Daniel's ,méprisable dès le début de leurs échanges.L'élève ne parvient pas à gérer la situation qui devient assez difficile pour lui. Frank"Pacino"Slade est un homme aigri par la vie dont seul les rêves sont devenus le point final de son existence .Mais celui -ci reste attachant, dégageant beaucoup de charme et possédant de bien nombreux talents dont celui de découvrir le prénom d'une femme simplement par la fragrance de son parfum ..Mais également pour exemple au bar-salon de danse du palace ou il entraîne dans un tango éblouissant (sur l'air de Por una Cabeza) une ravissante inconnue, que il a choisie en identifiant la subtile fragrance de son eau de toilette, apporte également des éléments nouveaux indiquant les qualités de l 'homme tour à tour subtile et instinctif . C'est ainsi que le spectateur comprend très tôt que ses colères sont remplis de peine ,ses mots de détresse et sa vie de fêlures . Ses failles sont présentes dans chacun de ses gestes et mots ,mais cet homme dégage également une confiance en lui sidérante de vérité ..Sa répartie est toujours percutante et d'une adresse folle...Le final pour exemple possède une férocité remarquable .. face au directeur vindicatif, qui accable Charles(car celui -ci comparaît devant un conseil de discipline pour avoir aperçu un méfait ) et réclame son exclusion, "le colonel"lui exprime dans un plaidoyer haut en couleur la véritable valeur de l 'intégrité .".une scène magistrale " Frank Slade est finalement le plus beau cadeau que "Charles Simms"ai reçu dans sa modeste vie .."un père de substitution" car en effet la peur du premier vis a vis de son aîné finira par se métamorphoser en amour paternelle tout au long de l 'intrigue . Martin Brest réalise un film très classique mais brillamment mis en image et permet à Al Pacino d 'obtenir son(enfin)premier oscar .La bande originale signée Thomas Newman (cousin de Randy )possède un souffle s'imposant par son intelligence et servant ainsi de guide au cinéaste .
Cette excellente réalisation de Martin Brest nous offre quelques scènes sublimes. Al Pacino y réalise une prestation d'acteur exceptionnelle. Outre son immense talent de comédien, son charisme et sa prestance font sensation dans ce rôle de personnage fantasque qui lui convient à merveille. Les bonnes prestations de Chris O'Donnell dans le rôle du jeune Charlie Simms et de James Rebhorn dans celui du psychorigide directeur Trask en sont presque éclipsées. L'intensité du scénario et le dynamisme de la mise en scène font oublier la longueur de ce film, ne laissant aucune place au moindre instant de lassitude. Sur une superbe BO et des dialogues aussi châtiés que pertinents, Martin Brest nous conte une histoire d'une très grande charge émotionnelle. Il mérite largement l'Oscar et les 3 Golden Globes reçus pour ce film. Le pitch : le temps du week-end de Thanksgiving, Charlie trouve un job d'accompagnant chez le Lieutenant Colonel Slade, un soldat à la retraite aveugle et autoritaire. Un ancien héros devenu alcoolique et acariâtre.
Un remake à la sauce hollywoodienne du film italien "Parfum de femme". Toute l'originalité et le charme du film original sont dilués dans un conformisme de tout les instants. Même la performance d' Al Pacino sent la performance à Oscar standard. Personnellement, j'invite ceux qui ont vu "le temps d'un week-end" à découvrir, si ce n'est déjà fait, l'excellent "Parfum de femme" avec Vittorio Gassman.
Un très très grand film de Martin Brest avec il faut le dire un Al Pacino magistral qui porte le film sur ses épaules. L'histoire est extrêmement touchante et monte crescendo au fil du film. Magnifique.
Al Pacino est tout simplement magistral dans ce rôle de vieux bougon détestable, mais tellement touchant. On apprécie les interprètes, l'histoire et la morale. On aime un peu moins le côté classique du scénario et de la réalisation qui manque parfois de rythme. Des répliques cultes et cinglantes et quelques scènes inoubliables... Un bon cru des années 90!
Un film magnifique, poignant, profondément humain qui aborde tout un tas de sujet, la vie, la mort, la morale, l'amitié. Ce film ne serait pas aussi bon sans le tale talent magistral de Pacino qui a bien mérité son oscar pour sa prestation.
Remake d'un film italien, "Scent of a Woman" nous fait suivre durant quelques jours Charlie, étudiant boursier dans une école préparatoire américaine prestigieuse. Mis dans une mauvaise posture par des camarades ayant préparé sous ses yeux une farce que le recteur n'a guère apprécié, il doit en sus travailler le week-end de Thanksgiving pour gagner quelques dollars. Sauf que le travail en question consiste à veiller sur l'irritable colonel Slade, aveugle à la retraite, qui va l'embarquer pour une virée surprise à New-York ! Le cœur du film sera cette jolie histoire d'amitié entre les deux hommes, qui vont mutuellement s'apporter beaucoup. Chris O'Donnell, qui était alors un acteur montant des 90's, surjoue parfois le jeune ahuri inexpérimenté, mais incarne de manière touchante cet étudiant candide qui va rappeler au colonel que le monde n'est pas totalement pourri et que certaines valeurs existent encore. Al Pacino se déchaîne quant à lui en aveugle acariâtre, vulgaire, et agressif, qui cache toutefois une personnalité sensible, un désire d'émotions, un potentiel bon compagnon, et surtout la figure paternaliste dont Charlie aura besoin. Une prestation haute en couleur, dont quelques scènes valent amplement le coup d’œil (la dernière séquence, certes hollywoodienne, fait toujours son effet), et qui permettra à l'acteur de recevoir le seul oscar de sa carrière (!). Pour le reste, le film est parfois un peu longuet, les 2h30 auraient sans mal pu être amputées. Le ton est changeant, entre vrai drame et feel-good movie, et la réalisation tient la route mais se veut sans éclat. Autant dire que l'ensemble se laisse suivre, mais que sans la présence de Pacino, "Scent of a Woman" serait sans doute tombé peu à peu dans l'oubli...
Enorme prestation de Al Pacino. un film qui vous tient par le comportement ignoble du personnage principal. PLV : un bon film avec une histoire qui tient la route.
L’ambiance au début me rappelait celle du Cercle des poètes disparus mais ce film a bien moins de classe. Je m’étais un peu réjouie à l’idée d’un film avec Al Pacino dans un des principaux rôles. Ici le personnage du colonel Slade (justement joué par Al Pacino) est un peu trop forcé. La VF ne rend rien au film. Je pensais qu’à la fin il se tuerait vraiment mais même pas. Le vieux colonel aveugle devin et bourru devient un tout gentil vieillard qui au lieu de suicider après un fastueux voyage revient chez lui pour vivre sa vie de retraité. J’ai vraiment été déçue.
Dans ce remake hollywoodien de "Parfum de femme", Al Pacino reprend le rôle tenu par Vittorio Gassman, et livre une de ses meilleures prestations, qui lui vaudra d'ailleurs le premier Oscar de sa carrière en 1992. Transposé à New York, ce drame de la solitude et du désespoir s'enrichit d'une belle amitié avec un jeune étudiant sur qui cet ancien officier aveugle décharge un cynisme outrancier et une verve cruelle. Son vibrant plaidoyer final au collège du garçon, transcende ce rôle flamboyant et pathétique. Même si le film paraît un peu trop formaté pour la course aux Oscars et taillé sur mesure pour offrir un rôle fort à sa vedette, il faut reconnaître que le grand Al est époustouflant, écrasant presque ses partenaires, tels Philip Seymour Hoffman qui faisait ici une de ses premières bonnes apparitions, et le jeune Chris O'Donnell dans un rôle ingrat de victime. Un grand film.
Remake de "Parfum de femme" de Dino Risi en version Hollywoodienne : il en résulte quelques bonnes scènes et l'interprétation magistrale d'Al Pacino (oscar du meilleur acteur) en officier bougon, vulnérable et désespéré.
Le film mérite d'être vu rien que pour la performance monumentale d'Al Pacino. On peut dire qu'il n'a vraiment pas volé son Oscar cette année-là! Après, il y a quelques longueurs superflues à un scénario un peu lourdaud, et aussi, le personnage de Chris O'Donnell est un peu trop niais pour ce qu'il est sensé représenter, alors on garde toujours un petite gêne tout au long du film...
"Parfum de femme" remake américain du film italien s'en sort plutôt bien grâce à l'énorme prestation de Al Pacino qui lui vaut d'ailleurs l'Oscar. Le film repose beaucoup sur son personnage à la personnalité complexe mais néglige malheureusement le reste.
Martin Brest touche à tout, comme en témoigne sa filmographie, il alterne avec des films grands publics (Le Flic de Beverly Hills - 1985 & Midnight Run - 1988) et des œuvres intimistes (Rencontre avec Joe Black - 1998). Et justement, Le Temps d'un week-end (1993) appartient à cette dernière catégorie, remake de Parfum de femme (1975), réalisé par Dino Risi, il réadapte cette œuvre Italienne à la sauce U.S et contrairement à ce que l’on pourrait croire, le résultat est bien au-dessus de nos espérances ! D’une part, par ce qu’elle est admirablement portée tout au long par la présence sidérante d’Al Pacino (dont la superbe scène du tango), dans la peau d’un lieutenant colonel aveugle qui voit son destin basculer le temps d’un week-end, celui de Thanksgiving. Acariâtre et devenu aigri par la vie, il est confié à un étudiant le temps d’un week-end, les deux hommes que tout oppose, se retrouvent embarqués au cœur d’un périple tumultueux, fait de rencontres et de confidences. Leurs vies à tous les deux s’en verront bouleversées ! Une rencontre touchante et un dénouement émouvant, avec un excellent monologue de près de 5 minutes de la part d’Al Pacino (qui reçu d’ailleurs pour son rôle à contre emploi, son tout premier Oscar en tant qu’acteur principal), lui et Chris O'Donnell forment un très bon duo, au côté de Philip Seymour Hoffman. Rappelons tout de même (car ce film est peu connu en France) que cette oeuvre fut nominée à 4 reprises aux Oscars, dont celui du Meilleur Film, du Meilleur Réalisateur et du Meilleur Scénario.