Avis sur Le Vourdalak

d'un tel ennui....
je m'attendais plus de ce film malgré la bande annonce..... et cependant je suis resté de marbre devant ce film très soporifique..... enfin tel est mon avis.... beaucoup de monde dans la salle sont parti en plein milieu du film

Rarement vu un film autant soporifique que celui-ci. Un rythme bien trop lent, peu de musique, des effets spéciaux ridicules, bref on s’ennuie à mourir. Je serais sorti de la salle bien avant la fin du film si je n’avais du enjamber mes voisins… Bref j’ai bien dormi.

Pfiou, la tarte ! C'est quasi expérimental, assumé théâtrale et avec un petit budget qui peut se faire ressentir mais c'est très généreux en terme d'horreur gothique, c'est cruel et bien rythmé, on ne s'ennuie à aucun moment.
Et ce Vourdalak, tant son animation que son doublage, merci !

étrangement bizarre mais franchement une fois dedans on est submergé par l'histoire. une bonne surprise ce film je ne m'attendais pas ça du tout et je me suis régalé.

Dans une forêt provinciale du XVIIIe siècle un marquis égaré rencontre une famille étrange dont le patriarche pourrait bien être un vampire. Cette œuvre sort des sentiers convenus du film de genre pour tenter quelque chose de plus poétique. Mais il faut être prêt à accepter la différence, la théâtralité et un 16 MM que certains trouveront ouaté, d'autres, comme moi, laid.

Basé sur une nouvelle en français d'Aleksei Tolstoy, qui a déjà été adaptée notamment par Mario Bava, "Le Vourdalak" nous fait suivre un marquis français alors en mission diplomatique qui se retrouve seul dans les bois avant de trouver refuge chez la famille du patriarche Gorsha, qui est parti combattre les Turcs. À son départ, il a prévenu les siens de ne pas le laisser rentrer s'il s'absentait plus de six jours... Une mise en garde qu'ils auraient dû écouter... Entre la comédie sur les maladresses de ce peureux de ce courtisan poudré et le fantastique et l'horreur pour le cadre et cette marionnette squelettique et morbide, Adrien Beau a parfois du mal à se situer. J'ai apprécié la mise en place, l'environnement, les touches d'humour, le jeu théâtral et surtout les trop peu nombreuses apparitions de Gorcha qui est bien foutu, mais l'histoire ne semble avoir aucun but... C'est beaucoup trop statique que ce soit au niveau de la mise en scène ou du développement de l'histoire, donc les promesses du début s'estompent trop vite. C'est bien de voir ce genre de production de chez nous, mais le résultat est décevant.

Un chef d'oeuvre de nullité, lent, bande sonore immonde (je na parle pas de musique mais des voix) ambiance sonore... Comme la bande sonore, inintéressant au possible j'ai fini par m'endormir.
Pour résumer : Un navet.

Une œuvre étrange et poétique, même si parfois grotesque. Beaucoup de théâtralité qui peut faire sourire mais, au final, un film singulier qui m'a accroché par son originalité et ses personnages. A voir par curiosité, on peut être séduit.

ennuyeux, il en faut pour tout les gout mais c'est nul et le choix de la marionnette pour rester dans le ridicule, rend ce film vraiment ridicule, limite énervant.

L'histoire se situe dans un lieu aux décors minimalistes au point qu'on est plus ou moins en huis clos entre la maisonnée et la forêt environnante. Le jeu est théâtral, comme si les personnages étaient choqués, émotionnellement sans prise sur leur propre destin ce qui laisse perplexe au début mais qui finalement reste cohérent avec le contexte mortifère et anxiogène. Par là même, en 2024, on peut rester bloqué par des effets spéciaux d'un autre temps mais idem, c'est assez cohérent avec l'ambiance, le ton théâtral et le minimalisme qui ramène à un sous-genre qu'on peut voir comme un hommage à la série Z d'antan. Certe on frôle souvent le grotesque mais si on se laisse inviter à l'expérience le film n'est pas dénué d'une certaine magie, étrange et onirique, comme un rêve (ou plutôt un cauchemar !) qu'on pourrait avoir vécu une nuit d'un sommeil troublé. Adrien Beau signe un film atypique et audacieux face au cinéma trop formaté qui l'entoure et rien que ça est à saluer. Il offre un OFNI (Objet Filmé Non Identifié) imparfait mais il mérite un détour ne serait-ce que pour vivre autre chose que les soupes habituelles.
Site : Selenie.fr

Étrange film que ce Le Vourdalak, adaptation d'une nouvelle de Tolstoï, dont tous les parti-pris sont à double tranchant : soit on adhère et on aime vraiment, soit on regarde le film presque comme un nanar (oui, c'est un peu fort, comme terme, mais vous avez l'idée). Alors donc voici Kacey Mottet Klein, enfariné au point qu'on a mis un moment à le reconnaître sous le kilo de Francine, qui joue un petit ambassadeur nobliaux qui se retrouve contraint de faire escale chez une famille isolée très particulière, dont le vieillard patriarche est allé faire un tour dans les bois, et est revenu avec une tête à faire peur, et une soif de sang... A priori, un film de vampire vu et revu. Mais ce qui nous a posé problème est exactement le même point qui a plu à d'autres : le monstre est une marionnette. On a vu "la chose" arriver dans le cadre, les acteurs interagir avec elle normalement, et cette dernière répondre en bougeant n'importe comment (les mouvements de bouche sont cataclysmiques : rien ne colle le moins du monde au texte qu'on entend). On se demande si c'est bien sérieux, si le film ne nous fait pas une petite blague, on glousse en se disant que non, ce n'est pas possible, avec une grossière marionnette articulée bizarrement, avec les yeux mi-clos qui lui donnent un air débile (ou une lointaine idée de ce que sera une statue de cire de Snoop Dog dans vingt ans) et des mouvements de lèvres complètement à la ramasse, on ne peut pas faire plus d'une blague, désamorcée ensuite par une évolution de la bestiole (au profit d'un acteur ou d'une meilleure marionnette). Eh bien, à tous ceux qui auront gloussé dans cette première impression : n'allez pas plus loin. Cette marionnette infernale tient l'écran jusqu'à la dernière minute de film, et cela brûle les rétines. On a un profond respect pour les faiseurs du cinéma, on adore les trucages faits mains, mais la coordination apocalyptique de cette marionnette (en plus de son air complètement stone) nous a gâché le film. Autrement, l'imbrication du respect familial dû aux ancêtres mélangé avec l'intrigue du vampire qui s'en prend surtout à ses proches, est une bonne idée du livre, Kacey Mottet Klein ("Francine sans grumeaux") joue bien, et on reste respectueux de l'audace de ce choix quant au monstre. On l'a détesté, mais il y avait de l'intention. Pour nous, on a vu Snoop Dog qui court après son kilo de blanche.

Aussi grotesque que son personnage principal. Que le côté cheap soit volontaire ou pas, les effets spéciaux et le grain old school desservent le scénario.

Toute l'élégance et l'étrangeté de l'univers d'Adrien Beau. Un film poétique et satirique qui mélange théâtralité et cinéma. Un travail en finesse sur ce qui nous tient et qui nous perd, nos obligations, nos fidélités familiales et fidélité de castes. Un OVNI du cinéma qui fait du bien dans un monde d'ultra conformité.

Film d'un autre temps, tourné à la façon d'une pièce de théâtre où les acteurs déblatèrent leur texte en donnant l'illusion qu'ils sont seuls dans la scène. Chacun parlent à son tour et il n'y a pour ainsi dire aucune interaction entre les comédiens. Les effets spéciaux sont également d'une autre époque avec l'utilisation d'une marionnette pour le personnage principal du "méchant". Un film spécial mais pas mal fait.

Belle idée que de mêler film d'horreur et film d'époque, mais le résultat pèche par le manque flagrant de moyens et par le jeu trop compassé et théâtral des comédiens. Dommage...