Dans les plages paradisiaques du Nordeste une petite bande d’amis passent ses vacances d’été entre jeux aquatiques et squats de maisons secondaires. Ils découvrent aussi leurs corps et leurs attirances. C’est le cas de Tamara bientôt parti pour Brasilia qui tombe sous le charme de Sans Cœur, fille belle et libre qui magnétise même les raies mantas. Un film modeste et moite fait de petites choses en apesanteur qui imbriquées les unes aux autres pourraient déboucher sur une grande histoire. Mais ce n’est pas le cas et on s’ennuie plutôt fermement.
C’est l’été dans le Nordeste brésilien à la fin des années 90. Tamara, qui bientôt partira à Brasilia suivre des études d’architecture, et son frère aîné Vitinho traînent avec une bande d’adolescents de leur âge au bord de la plage. Une autre adolescente gravite en marge du groupe, d’un milieu modeste, qui circule à vélo et vend le poisson pêché par son père. Une cicatrice lui barre le thorax. La rumeur l’a surnommée « sans cœur ».
"Sans cœur" est un film estival dont les distributeurs français ont eu la bonne idée de repousser la sortie, initialement prévue en octobre, au début du printemps, avec les premiers beaux jours. C’est un film ensoleillé, lumineux, sensuel, tourné au bord d’une plage immense, sous l’ombre rare des palmiers, à deux pas d’un complexe hôtelier abandonné dont les adolescents ont fait leur territoire.
"Sans cœur" est un "coming-of-age movie", un film sur la sortie de l’adolescence et l’entrée dans l’âge adulte. Son héroïne, la jeune et timide Tamara, à laquelle on donne quelques années de moins que son âge, y découvre son attirance pour les filles au contact de la mystérieuse « sans cœur ».
Cette histoire-là n’a rien de bien novateur. Et la façon dont elle est filmée et racontée non plus.
Au coeur du Brésil, Tamara profite de son dernier été auprès des siens avant de partir étudier en ville. Le film raconte la fin de son adolescence, et son exploration amoureuse avec une jeune fille appelée « Sans cœur ». Le long métrage montre merveilleusement la violence, et l’intolérance qui frappe le Brésil mais aussi cette jeune génération insouciante.
Beau premier film qui montre une insouciante jeunesse brésilienne confrontée aux premiers émois de la sexualité. Sans laisser de côté les réalités sociales mais avec aussi une part onirique dans un style très personnel et prometteur