"Cherchez l’idole", une comédie franco-italienne réalisée par Michel Boisrond sortie en 1964. Un film qui est une véritable promotion pour l'univers "salut les copains", son magazine, son émission de radio, ses tournées, ses artistes et ses disques. Un film de copains, surfant sur le phénomène "yéyé" et l'émergence d'une nouvelle génération d'artistes nés du baby-boom. C'est à eux que la jeunesse des années soixante s'identifie. Un succès auprès de la jeunesse et notamment au Japon, où se développa des fans-club pour Sylvie Vartan puis d'autres artistes français. On y retrouve toute la bande des chanteurs et chanteuses populaires ainsi que les acteurs de l'époque. Avec Johnny Halliday, Sylvie Vartan, Franck Alamo, Les chaussettes noires, Jean-Pierre Kalfon (Hector), Jean-Jacques Debout, Mylène Demongeot ou Charles Aznavour, dans leur propre rôle. Le disque de la B.O réunit les artistes de la génération yéyé interprétant des chansons écrites par Charles Aznavour. Une sympathique plongée dans la France de De Gaulle et la culture de la jeunesse des années 60.
C'est presque un film de propagande, tant il fait l'hommage de cette bande qu'était celle des Copains au début des années 60. L'histoire n'est en effet qu'un prétexte pour accumuler les chansons et numéros d'artistes tels que Johnny Halliday, Charles Aznavour, Sylvie Vartan, Eddie Mitchell et bien des autres encore. Mais à vrai dire, c'est très agréable, et malgré ce côté un peu kitsch pas forcément assumé, le film se suit avec plaisir, les rebondissements sont nombreux, les gags sont plutôt bien vus, les personnages sont croquants, certaines chansons (toutes signées par Aznavour, savoureux dans son propre rôle) sont pleine de peps, les acteurs sont charismatiques, et les 80 minutes que dure le film s'écoulent sans temps mort. Voilà, une comédie légère, plus fine qu'il n'y parait, à la gloire des années 60, et comme j'aime cette époque, j'ai aimé "Cherchez l'idole".
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3,0
Publiée le 30 août 2010
Salut les copains! Johnny Halliday, Sylvie Vartan, Eddy Mitchell, Frank Alamo, Mylène Demongeot, Nancy Holloway et Charles Aznavour, entre autres, tiennent leur propre rôle dans ce sympathique divertissement qui fait aujourd'hui figure de document! Tournè en pleine pèriode "yèyè" par le cinèaste Michel Boisrond, la recherche d'un bijou volè (planquè dans une guitare rock) est prètexte à de nombreux numèros musicaux! ça donne au final une charmante course au bijou volè chez les vedettes du "yèyè", un poil nostalgique et au kitsch involontaire...
Un carreleur vole un bijou chez une actrice. Poursuivi, il le cache dans une guitare. Pris de remords, il veut le récupérer pour le rendre, hélas les cinq exemplaires existants de cette guitare ont tous été entretemps vendus à des chanteurs. Récupérera-t-il l’objet à temps ? L’objectif est de montrer des célébrités du showbiz de l’époque et quelques chanteurs yéyés à l’œuvre. De ce côté, c’est parfait. L’intrigue imaginée n’est pas si nulle, mais sa mise en image la rend pénible, d’abord parce que les acteurs jouent faux, puis parce que les minauderies des actrices sont insupportables, parce que le ton badin souhaité est en fait laborieux, et que l’ensemble manque de rythme, ce qui est un comble pour un film musical. Pour ceux ayant vécu l’époque exclusivement, et encore !