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    Trash
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    3,2
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    9 critiques spectateurs

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    chrischambers86
    chrischambers86

    12 177 abonnés 12 166 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 février 2014
    Paul Morrissey, disciple d'Andy Warhol, rècupère habilement les audaces de l'underground dans un triptyque dont les trois volets sont "Flesh", "Trash" et "Heat". Ces trois films vont d'ailleurs lancer une nouvelle vedette, Joe Dallesandro que l'on pourrait ègalement appeler « ètoile »! Mais cette ètoile là n'a rien à voir avec les autres, celles de l'âge d'or, car elle a choisi une autre morale, est lièe à un autre système, à un autre type de production! Dans "Trash", Dallesandro devient impuissant à la suite d'abus de drogues! Un film au titre rèvèlateur qui peut s'interprèter aussi bien comme un titre que comme une insulte! il fait partie d'un groupe de films commencès en 1968 par "Flesh" et qui se poursuivra par "Women in Revolt" en 1971, "Heat" en 1972 et "L'amour" en 1973, pour finir à Cinecittà de la main de Carlo Ponti! Le hèros du film est beau, très beau, il se drogue! Pour se procurer de l'argent, il va nous amener dans son sillage à travers New York, à la dècouverte de ses habitants et de leurs problèmes: des travestis, des hystèriques, une future fille-mère qui croupit dans la literie sale, un aide social qui veut venir au secours de tant de misère, mais se rèvèle un fètichiste pervers, un couple de bourgeois qui se dèbarrassent de Joe en le balançant tout nu dans un escalier...Bref, on n'est en plein cinèma underground! On le voit, ce cinoche là n'ambitionne rien moins que de reprendre à son compte, en èpiçant et pimentant l'image, la thèmatique qu'il prètend mettre en cause! Mais sa distribution en vase clos fait de ce cinèma une pratique contemplative et complaisante entre adeptes convaincus! Joe Dallesandro est criant de vèritè...
    scorsesejunior54
    scorsesejunior54

    139 abonnés 694 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 29 septembre 2009
    Le cinéma a toujours été une assez bonne vitrine des sociétés dans lesquelles il intervenait, qu'il s'agisse d'oeuvres officielles et convenues ou de travaux nettement plus indépendants. Intéressant objet d'étude sociologique, il s'est parfois même mué en porte-parole de son époque et de son contexte, ceci particulièrement à la fin des années 60 avec (entre autres) la libération des moeurs. La trilogie de Paul Morrissey, qui a eu un certain écho avec le nom de Warhol associé à la production, est carrément une icône, un objet-culte reflétant à merveille le climat de la contre-culture Américaine immortalisée par ce fameux cinéma underground New-Yorkais. A ce titre, "Trash", long-métrage central de la trilogie en question, doit être vu de la même façon qu'Hendrix, Joplin ou Morrison doivent être écoutés ; autrement dit, selon vos goûts et affinités pour cette période comme quelque chose d'indémodable correspondant également probablement à une période précise de votre vie (18-20 ans, je suis en plein dedans et je m'y retrouve au moins musicalement) ou alors plus simplement comme le témoignage nostalgique d'un temps révolu où tous les excès étaient permis et où les rêves et utopies occupaient principalement les esprits. "Trash" a ainsi dynamité les conventions Hollywoodiennes classiques tout en s'appropriant un nouveau style lui-même plein de clichés simplement réactualisés, re-contextualisés. La caméra est tremblante, le cadre hésitant, peu précis, le montage parfois nerveux, la synchro dégueulasse, l'image volontairement crade, les décors lugubres, la photo hyper-réaliste... Quant au côté subversif, il faut bien avouer que les séquences de drogue sont d'une proximité effrayante et que l'aspect sexuel n'était pas négligé. A l'époque, c'était de la bombe ; quarante ans plus tard, ça marche encore à peu près. Enfin, Joe D'Allessandro, bisexuel magnétique, emporte tout sur son passage. "Trash" se laisse voir, à mi-chemin entre la ringardise et le révolutionnaire.
    foch1800
    foch1800

    28 abonnés 132 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 6 mars 2011
    comme toujours chez Warhol /Morrissey : c'est sale, vide, inintéressant, et moche visuellement
    moonboots
    moonboots

    50 abonnés 1 322 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 15 juillet 2009
    produit par Warhol si je ne m'abuse, de l'expérimental à la limite du porno, bon ça ne vaut pas grand chose mais c'est un objet original donc on ne va pas le mettre à la poubelle
    VictorVictus
    VictorVictus

    5 abonnés 68 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 6 septembre 2014
    Ce film est emblématique de l'époque hippie. L'homme veut revenir à la Nature, etc. Ainsi, c'est un peu le degré zéro du cinéma : mauvais cadrage, histoire inexistante, personnages assez répugnants comme cette Holly. On est en gros plan pendant tout le film sur les boutons du hippie et grand junkie Joe. Assez répugnant. Les scènes de sexe ne sont même pas bandantes !... Les dialogues sont pathétiques, pas drôles à aucun moment. Je pensais qu'un film produit par Warhol aurait au moins un côté arty, soigné mais là, on est pour ainsi dire dans la déchéance la plus complète, tant du côté de la réalisation que du côté du scénario.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 18 novembre 2014
    La décadence d'un drogué, une plongée quasi documentaire dans l'underground en pleine période hippies, intéressant, en plus d' être bien joué et filmé.
    Vinceralmetaladicted
    Vinceralmetaladicted

    30 abonnés 85 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 juin 2014
    Pour moi Trash est le plus abouti du tryptique Heat-Flesh-Trash. Malgré quelques longueurs on apprécie le cours du film qui prend réellement du sens contrairement aux deux autres qui se voulaient un peu plus "dans l'instant" et moins plaisants. Ici au contraire, on a un vrai fil conducteur, qui est celui de la déchéance (quand bien même celle-ci est déjà présente dès l'entrée en situation). Trash, c'est également le seul des trois où la nonchalance de Joe Allesandro est justifiée et ne déplaît pas, et où les autres personnages sont à la hauteur de ce qu'on pourrait attendre, avec un gros coup de coeur pour Holly Woodlawn qui arrive à toucher à la fin malgré sa vulgarité.
    Good Job Paul Morissey, entre absurde et sérieux, ce film vaut bien 15/20.
    BlindTheseus
    BlindTheseus

    256 abonnés 2 566 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 mars 2008
    Une oeuvre alternative valant surtout pour la qualité de ses tranches de vie réalistes et pour d'autres; bien sûr son quota de « beaux gosses » bien souvent homos, déconnectés & formidablement égoïstes - tels ces clichés rarement démentis!.. -
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 28 avril 2008
    Sans doute le film le plus marquant au sujet de la drogue. Paul Morrissey filme de manière assez expérimentale et décousue le quotidien de deux junkies, magnifiquement interprétés par Joe Dallesandro et Holly Woodlawn. Il y a peu de musique, beaucoup de dialogues, on peut imaginer que le réalisateur a gardé à l'esprit le souci d'authenticité. "Trash" a sans aucun doute été le précurseur de films comme "Trainspotting" ou "Requiem for a dream". Certaines scènes sont vraiment "trash", je pense qu'il faut être préparé avant de voir ce film, très intéressant en tout cas et trop souvent ignoré malheureusement.
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