Avis sur Descente aux enfers

Rappelez-vous, Claude Brasseur fut le père de Sophie Marceau dans La Boum. Ici, il est en couple avec. Ce qui choqua à l'époque au vu des scènes de nudité entre deux, touchant légèrement l'érotisme. A la bonheur de voir ces instants, de plus le paysage, l'intrigue de ce drame avec une touche de polar, se passe à Haïti.

Film noir,véritable polar à l’ambiance étouffante et moite, le tout filmé dans le cadre somptueux de Cuba. Sophie Marceau trouve sans doute là un de ses rôles les plus sulfureux, un des plus erotique mais aussi mystérieux, insaisissable. Certains ont trouvé qu’elle jouait mal mais pour moi elle tient parfaitement son rôle au côté de son compagnon Claude Brasseurs, écrivain alcoolique de 20 ans son aîné. Couple mal assorti et sur la pente descendante qu’un drame va ressouder. Ce film met mal à l’aise autant qu’il peut être beau et bon. Et puis il y a la beauté brute de Sophie Marceau et une musique remarquable,omniprésente, entêtante qui apporte son ambiance si particulière au film.

Pas grand-chose à se mettre sous la dent dans ce petit film qui n’aura marqué ni la carrière de Brasseur, ni celle de Marceau.
Franchement le film est long à démarrer, il est mou, et il ne présente guère d’intérêt. Tout tourne autour de l’implicite, des non-dits, des pensées supposées, et autour d’une chose que Brasseur n’aurait pas dû faire ! Finalement peu de dialogues, il faut toujours plus ou moins lire entre les lignes pour saisir la relation Marceau-Brasseur, et il y a des passages vraiment ridicules dont on se demande s’ils n’ont pas été ajoutés histoire que le métrage tienne bon ses 1 heures 25. Entre la présentation particulièrement longue et monotone, et un final sans relief, Descente aux enfers ne s’apparente pas pour le spectateur à une partie de plaisir !
On pourra malgré tout se rabattre sur une Sophie Marceau qui expose largement sa plastique, mais livre une prestation assez insipide. Je ne sais pas si le caractère inexpressif de son personnage est voulu, mais dans tous les cas sa prestation manque d’attrait. Face à elle Claude Brasseur est moyen, campant un personnage peu intéressant, très mal présenté aussi, et pour lequel il semble trop morne. Malheureusement cela n’impacte pas le caractère « fini » de son rôle, et on dirait plutôt qu’il est trop fatigué pour s’investir. Autour d’eux des personnages vraiment sans consistance.
Le film offre heureusement à son avantage, des décors soignés et exotiques, même si cette plongée en Haïti a un caractère carte postale pas toujours des plus crédibles. On pourra aussi apprécier une ambiance assez moite, pour laquelle la lenteur du métrage est un atout pour le coup. La bande son vraiment quelconque et une mise en scène très pâlichonne de Girod vient cependant plomber le métrage qui apparait très simple et très académique. Le final aurait mérité tellement mieux !
Pour ma part un film qui m’a laissé de marbre. Minimaliste, mutique, simpliste, un peu racoleur pour exister, Descente aux enfers est un métrage quelconque. 1 pour l’ambiance.

de beaux paysages, un scénario quelque peu bancale, un film qui vaut surtout pour voir Sophie Marceau dénudé !!!

C'est un superbe scénario joué par des nuls. Certes Sophie Marceau, nue reste magnifique. C'est incroyable de voir en 1986, de quelle manière les français voyait les africains.

Claude Brasseur, en ècrivain qui a sombrè dans l'alcoolisme, retrouve après "La boum 2" Sophie Marceau qui interprète son èpouse froide...sauf dans les scènes dèshabillèes! L'idèe de retrouver le père et la fille de "La boum 1 & 2" n'a pas sèduit le public! Le couple se trouve pourtant mêlè à une affaire de meurtre et de chantage aux Caraïbes, sous le soleil exactement de Port-aux-princes! Adaptè d'un roman noir de David Goodis, le scènario confronte ce couple bancal à des personnages nèbuleux, dans une atmosphère tropicale caniculaire et fantaisiste dans les seconds rôles! Ça ne suffit pas! Gèrard Rinaldi n'est pas convaincant pour un sou, Marie Dubois est aux abonnèes absentes...Et puis Brasseur n'est pas crèdible en ècrivain! On n'a l'impression qu'il ne s'est pas beaucoup investi dans ce polar ècrit sur un rythme assez lent où l'on retiendra avant tout les scènes torrides entre lui et Marceau (cf. la plage idyllique). Admirateur de Goodis s'abstenir! Admirateur de Marceau ne pas s'abstenir...

Descente aux enfers n'a pas été un succès au cinéma car le public fut un peu choqué de voir des scènes érotiques entre Claude Brasseur et Sophie Marceau alors qu'ils avaient incarné un père et sa fille dans La Boum. Mais ici l'histoire est tout autre, c'est un polar noir assez réussi mais qui manque de tension nerveuse pour être totalement prenant. Sans être un super polar, Descente aux enfers reste un bon film qui se laisse regarder, de plus voir Sophie Marceau nue reste toujours une vision très agréable.

D'emblée il faut faire abstraction sur le fait que Sophie Marceau joue ici l'épouse de Brasseur son papa dans "La Boum" (1980-1982) ! Le matériau d'origine est solide, de l'exotisme à l'érotisme saupoudré de suspense aurait dû nous tenir en haleine. Malheureusement l'exotisme se résume à un ersatz de film colonialiste et les paysages de Haïti ne sont jamais mis à leur juste valeur. L'érotisme se résume à Sophie Marceau se dénudant et minaudant, certe elle est magnifique mais c'est un peu juste pour jouer la carte sulfureuse. Le côté psychologique est tout aussi mince, car trop sous-exploité, trop caricaturé avec un parallèle homme-femme bien simpliste. Un thriller fade et lisse, sans rebondissement ni twist sérieux pour un dénouement tout aussi simpliste.
Site : Selenie

Ce film fait du bien quand on s'est habitué à râler contre le chauvinisme du cinéma français. Il a choqué (ne serait-ce que parce que le père et la fille iconiques de La Boum sont devenus amants) mais en ce qui me concerne, le coup de pied dans la fourmilière est relativement salvateur.

D'abord très intéressant pour son hybridation des thrillers romanesque et filmique, Descente aux enfers se situe en Haïti parce que c'est pertinent. Je suppose que le roman, anglophone, se situait en Jamaïque pour la même raison : les Antilles, ça signifie la rencontre de peuples, de classes, mais aussi celle, plus littéraire, des hommes et des femmes. Le résultat est suffisamment peu m'as-tu-vu pour que les interactions riches liant ces gens à la morale et à leur destin, émaillées de la charmante insignifiance entourant le couple, éloignent l'ennui lors du visionnage.

La morale sera purement conjugale, ce qui ne fait pas particulièrement honneur aux terres haïtiennes, dont on captera surtout, hélas, le charme douteux de l'ex-colonie enrobée de prose européanocentriste. Ça vaut surtout le détour pour un thriller français avec une once de renouvellement.

Un film policier série noir, qui découvre ses secrets au fil du temps, mais qui reste toujours aussi mal joué par des acteurs qui n'en sont pas (claude brasseur est mauvais et sophie marceau encore plus).
Les seuls intérêts du film résident dans l'ambiance de Cuba et dans la beauté sculpturale de Marceau que l'on voit quelquefois dénudée.
Mais sinon...

Un drame psychologique sous le soleil de Port-aux-princes, dans une ambiance caniculaire qui exacerbe les doutes et les frustrations.
Claude Brasseur et Sophie Marceau forment un couple à la dérive, qui tente de recoller les morceaux lors de ce séjour haïtien. Problème, elle préfère s'isoler la plupart du temps, et lui se réfugie dans l'alcool, encouragé par le propriétaire de l'hôtel, un connard colonialiste à l'humour douteux (Gérard Rinaldi).
On rencontre également dans les parages une Anglaise amoureuse des bijoux, un autochtone amateur de femmes, ainsi que sa maîtresse belge attirée par l'argent. Et on se doute bien qu'un drame va survenir dans cette atmosphère de convoitise.
Hélas, on a bien du mal à ressentir de l'empathie pour les protagonistes de cette histoire : Brasseur campe un type profondément antipathique, et Marceau n'est guère attachante, malgré le soin qu'elle prend à dévoiler son anatomie bronzée.
"Descente aux enfers" (1986) est donc globalement décevant, le réalisateur Francis Girod se contentant de dérouler un récit convenu, malgré l'écriture confiée à Jean-Loup Dabadie, qu'on a connu plus inspiré.

Adapter Goodis au cinéma est une gageure. Goodis c'est une atmosphère étouffante, une grande tendresse pour des personnages tous un peu paumés, et une intrigue très mince.
Pour l'atmosphère, Girod transpose l'action à Haiti. cela convient, mais les bidonvilles font trop léchés, comme repeints pour l'occasion, et l'hôtel de luxe avec son gentil animateur détonne.
Girod jette un regard froid sur ses personnages: un regard d'analyste, qui crée aussi l'envoutement, mais dans un registre bien différent de celui du roman.
D'excellents comédiens, un humour caustique et un amoralisme badin pimentent ici un cocktail amer, mais de qualité.

D'un côté un Claude Brasseur écrivain alccolique fumeur de Marlboro et de l'autre côté une Sophie Marceau de 20 ans, glaciale et frigide quand elle le veut, mais qui cache un lourd secret en elle... Un couple sérieusement bancal soumis à un chantage dans la chaleur et la moiteur d'Haïti, un couple confronté à des personnages très pas nets pour un sou. Succès en demie teinte lors de sa sortie, cette "Descente aux enfers" a coupé l'herbe sous le pied du grand public qui pensait revoir le duo Claude Brasseur/Sophie Marceau tel qu'il l'était dans "La Boum", c'est à dire un duo père/fille. Ici, pas de relation de ce genre. Brasseur et Marceau amants s'offrant même quelques parties de jambes en l'air. Ce petit thriller, prenant place dans une atmosphère quelque peu étouffante se regarde sans déplaisir, même si l'on ne peut s'empêcher de penser que le titre est un peu (beaucoup) racoleur.

j'ai vu ce film un grand nombre de fois et je prends toujours du plaisir à le regarder, pourtant les acteurs sont tous nuls, à commencer par sophie marceau et en finissant par marie dubois, ne parlons pas de claude brasseur qui est trés mauvais, gérard rinaldi qui en fait des tonnes et à l'insipide hyppolite girardot, non ce que j'aime dans ce film, c'est la musique qui est grandiose, signée par gerorges delerue, cette musique envoutante jouée au saxophone sauve, à elle seule, la platitude du scénario, cette elle et elle seule qui donne le ton et l'atmosphère au film, le contraste de la bande sonore et le décors sont frappants, un autre y aurait mis une musique locale, on est dans les caraïbes, ce cela qui me plait, sans cette musique cela serait devenu un film banal

franchement nous nous sommes ennuyés ….Pas vraiment d'histoires !
casting un peu deplacé non??
claude brasseur et Sophie marceau
je les préférais dans la boum