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Jergom
7 abonnés
6 critiques
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5,0
Publiée le 29 septembre 2006
Poétique, envoûtant, féérique, et définitivement naturaliste. Un hymne à la nature, une métaphore sur les hommes et notre expansion constante sur le reste de la planète. Un chef d'oeuvre qui éveille les consciences avec le rire et la poésie pour seules armes. La redécouverte des perles du studio Gibli n'en finit pas de nous émerveiller. Quand l'art rencontre l'animation, ça donne Pompoko.
un peu déçue... joli message écolo et humour dont on n'a pas l'habitude sur les films Ghibli (notamment sur une utilisation très originale des parties intimes des mignons petits tanukis...) mais longuet (2h) et un peu lent... A voir pour les fans du genre...
Aïe aïe aïe ! "Pompoko", du haut de son grand âge, signe l'avènement de la japoniaiserie poético-écologique que l'Europe va tant aimer. C'est quasiment un précurseur, et ça se voit, car beaucoup de choses sont affreuses, de la grossièreté du dessin à l'intermittence abusive de l'animation en passant par la bande musicale, d'une gaminerie terrifiante (les chansons dignes d'un jeu vidéo de série Z). On a du mal à imaginer que c'est le Takahata du "Tombeau des lucioles" qui se cache là-derrière... Sous prétexte d'engagement écologique, il nous inflige un dessin animé frelaté à peine digne de passer sur TMC. Autant dire qu'il a signé LA daube de Ghibli.
Film qui aborde le thème de l'écologie et de l'expansion des villes (peut être appliquer a n'importe d'entre elle dans le monde). Ceci est traiter d'une manière plutôt amusante (sympa les tanukis). On peut comparer cela a une fable, mêlant l'aspect traditionnel du japon, et une vison très moderne de notre société (et oui, les tanukis mangent eux aussi au Mc Donald). Grand souci du détail, des paysages magnifiques et même de l'incrustation de vrais vidéos. Cependant, j'ai trouvé le film un peu long.
Probablement un futur (enfin déjà à juger par sa date de création !) film culte parmi les dessins animés japonais. C'est très drôle, très original et les valeurs du film sont percutantes mais malheureusement c'est très long aussi donc un peu répétitif parfois.
Pompoko est probablement l'un des meilleurs dessin animé japonais et montre encore une fois la qualité des productions Ghibli on regrette simplement de voir que l'animation à un peu veillit et que l'histoire ne se focalise pas sur un seul Tanuki, mais le film reste tout de même un apologue poignant à la morale écologique parfaitement objective. Pompoko plaira assurement aux petits comme aux grands!
Eh oui, 4. Quatre étoiles, pour un DA remplis d'émotions, ne tombant pas dans la facilitée et pour tout age. Une étoile pour l'idéologie et l'auto critique d'un pays qui étouffe sous une urbanisation galopante. Une autre étoile pour le fort sentiment d'insouciance et de liberté que procure ce Manga. Une troisième étoile pour l'érotisme léger qui entoure l'histoire. Enfin, une 4ème étoile pour ne pas nous avoir forcé à rire ou à pleurer, pour avoir tenus compte de toute les générations. Cette uvre est peut être typiquement japonaise, mais elle semble être universelle et applicable a tous ! Les hermétiques aux films danimation, notamment japonais, passerons leur chemin. Les autres quitteront les salles obscures ravis en emportant avec eux ce sentiment que lon ne sexplique pas, mais qui nous fait tant de bien.
Un petit bijou de lanimation japonaise, humaniste et imaginatif. Au travers de lanimation, Isao Takahata traduit un réel intérêt écologique, de lHistoire et du contemporain de la société japonaise. Pompoko a pour héros les Tanukis, des petits êtres espiègles et irrésistibles. Ce sont des animaux natifs des régions montagneuses ou forestières de l'Asie dont la légende raconte quils détiennent le pouvoir de changer de forme, de modeler les objets ou de prendre apparence humaine. Ces dons leur seront dun grand secours dans ce conte réaliste où leur habitat est détruit peu à peu par la déforestation, en raison de la croissance urbaine et de lédification des villes nouvelles. Pompoko est une fable poétique, complexe, émouvante, drôle, où Takahata sensibilise ses contemporains à la protection de lenvironnement. Même si la deuxième heure est moins passionnante, redondante et un peu longue, Pompoko reste un véritable feu dartifices (de poltergeists) pour les yeux et, chose rare, contient un véritable message politique, aussi réussi que le magnifique Tombeau des Lucioles. Un spectacle pour toute la famille, maîtrisé, toujours intéressant et entraînant. Au moins un long métrage d'animation qui ne se fout pas des spectateurs !
Cette fable écologique, douce-amère et joyeuse, est une véritable merveille du 7ème art, une de plus offerte par le Studio Ghibli. Aperçu il y a maintenant 10 ans au festival d'Annecy, et l'un de mes meilleurs souvenirs de cinéphile gâce à un public exceptionnel, le réveil fut brutal en redécouvrant totalement les aventures de ces tanuki luttant pour sauvegarder autant que possible leur habitat naturel. Le message de ce film, constat désabusé sur les dommages irréversibles que l'Homme cause à la Nature, n'est passé que de manière plus intense, réveillant cette fois le tanuki hibernant dans le spectateur. Entre humour bon enfant, contemplation d'une nature majestueuse et généreuse et dureté du message, Takahata réalise un petit bijou de poésie qui mérite totalement sa place au panthéon des "grandes affiches" du Studio.
Autant dire tout de suite que cette histoire de Tanookis transformistes en désorientera plus d'un et que beaucoup décrocheront sûrement dès le départ. Mais tenez bon et faîtes un effort d'ouverture d'esprit, alors vous aurez accès à un film à l'histoire singulière et à la magie envoutante. Au final ce "Pompoko" se révèle un spectacle vraiment rafrîchissant qui en plus parvient à dispenser un propos plus malin qu'il ne le laisse supposer au premier abord. Une vraie réussite, merci monsieur Takahata!
Pompoko est une oeuvre écologique qui évite le côté donneur de leçon, l'évolution étant une (triste) fatalité, tout en développant une approche de l'animation révolutionnaire, une réflexion sur l'antromorphisme dans les dessins animés, multipliant malgré tout les références au Japon traditionnel. Takahata parvient à se hisser au niveau de maître Miyazaki.
Voyage au coeur de la culture japonaise et de ses croyances ancestrales. La nature contre l'homme. On prend une certaine affection pour ces Tanukis. Ca ressemble à du Michael Moore, mais c'est pour enfants.