Avis : Horus, prince du soleil - Page 3

Un joli film. Le thème de la lutte du bien contre le mal est plutôt simple mais le traitement montre une certaine poésie. Les chansons ne m'ont pas du tout agacée, elle s'accordent à merveilles avec la personnalité de ceux qui les chantent et sont parfois très belles.
Les films d'animation "anciens" ont un charme particulier, l'animation n'est plus du tout la même aujourd'hui... parfois la technique, trop maitrisée, trop léchée est étalée au dépend de toute forme d'émotion. Ici, pas ce problème, bien sûr.

Ca me fait bizarre de mettre seulement 3 étoiles à un film de Miyasaki ! Mais il est vrai qu'Horus est un peu en dessous des autres, parce qu'il est le premier. Du coup, les modes ont changé (les chansons "cul-cul" ne font plus recette), les techniques ont évolué (les plans fixes des batailles avec les loups, par exemple)... Donc ça reste un "petit" film d'animation, si on le compare avec les productions actuelles. Mais il faut penser qu'il a été créé en 1968, et qu'il a donc pas mal d'avance sur son temps...

Je suis mitigé...entre certains superbes personnages et d'autres catastrophiques!Je sais qu'il faut être tolérant car c'est un vieux film mais il a forcement mal viellis...mais à voir quand même car c'est fait par deux demi dieux du cinema!

Premier film de Isao Takahata, Hayao Miyazaki et Yoichi Kotabe, « Horus, prince du Soleil » se laisse gentiment regarder, même s’il n’excelle pas dans sa catégorie : les films animés nippons (ou manga). Je dois dire qu’il n’aura pas laissé un souvenir impérissable dans mon esprit, et à l’heure où j’écris cette critique, un ou deux mois après le visionnage, je ne me rappelle plus très bien de l’intrigue ni de l’identité précises des personnages, ce qui clairement témoigne pour moi de la qualité moyenne de l’œuvre en général, et de sa petite capacité à exister dans le temps. Toutefois, je me souviens de la bonne maitrise de l’animation, ce qui est tout de même important pour un film d’animation. Je définirais donc ce film comme une curiosité, pas du tout indispensable.

apres l'avoir vu la premiere j'ai ete decu par la musique , les dessins
la deuxieme fois j'ai ete enchanté ou les dessins m'ont aparu tres mignon l'histoire pas prise de tete
un film de gamins oui mais on aime l'etre

Révolution à l'époque (dans le monde du dessin animé japonais bien sûr, car en 68 Disney était nettement en avance), "Horus..." est tellement manichéen et a tellement vieilli qu'il a aujourd'hui surtout un intérêt historique.
Si vous voulez vraiment voir un bon film de Takahata ou Miyazaki, attendez plutôt le ravissant "La petite sorcière" qui sort fin mars.

Il est clair que certains peuvent être déçu par l'animation et le rythme du film. Cependant, la plupart se perdent en traitant Horus prince du soleil comme un conte "simpliste". Au contraire, pour un film pour enfant il aborde un sujet complexe duquel s'en découle un message puissant. En effet, tout le long du film on vous questionnera ( et depuis le début si on se concentre bien!) sur la notion de destin, de prises de choix et de la mort. spoiler: Le père qui décide de s'enfuir pour sauver son fils, l'homme mort en voulant sauver son village, Horus qui ne cesse de filer entre les doigts de la mort en se battant contre ce qui nuit à ses proches, et Hilda choisissant l'apathie pour sauver sa peau.
Se dénuer de tout sentiments pour se préserver de la mort, ou bien écouter son coeur et risquer de mourir à tout moment ? Voilà un message qui souhaite nous rappeler notre place en tant qu'humain, autrement dit, qui apprend aux jeunes générations la notion d'éthique entre le choix de ne protéger que soi même, ou de privilégier le bonheur commun .Car l'humain est fait pour mourir et non pas pour faire souffrir. Cela n'est d'ailleurs pas réellement du manicchéisme, mais bel et bien du Taoisme, philosophie orientale que l'on retrouve dans de nombreux contes traditionelles chinois et japonais. Le taoisme dans le film, le ying-yang, ce sont les deux jeunes protagonistes, Horus et Hilda. Qui, à eux deux représentent la dualité coeur et mort, qui finiront par fusionner. On peut dire que pour s'être attaqué à une histoire norvégienne c'est une belle fusion entre l'europe et le moyen-orient. De plus, on se rendra compte que le message du film amène à nous demander si l'on peut, qui que nous soyons, décider d'en finir avec la vie d'un ou plusieurs hommes. Voilà une belle métaphore de la seconde guerre mondiale, que l'on retrouve dans de nombreux dessins animés depuis les années 50 comme Le Roi et l'Oiseau. Horus prince du soleil est un film que je reccomande vivement ! Si l'on fait impasse sur le coup de vieux qu'il a pris, c'est un film profondément philosophique, qui, du point de vue innocent d'un enfant, sera très éducatif et divertissant.