Avis sur Potins de femmes

Le mélodrame à l'ancienne par excellence avec tous les travers et peu de bons côtés. La vie de ces femmes du sud américain ressemble à un épisode de soap des années 80 tant les situations sont grossières, prévisibles, et pleines de clichés. L'émotion voulue pointe rarement son nez. Les actrices ne sont pas mauvaises, mais leurs personnages sont tellement stéréotypés que tout leurs petits problèmes paraissent aussi artificiels que les faux ongles de Dolly Parton. Et la couche de bons sentiments dégoulinants écœure au bout des deux longues heures.

Herbert Ross disparu en 2001 est aujourd'hui un cinéaste un peu oublié, sans doute à cause d'un style pas facilement identifiable et d'un certain manque d'hardiesse dans le choix de ses sujets. Ancien danseur puis chorégraphe, Ross s'essayera à plusieurs reprises à la comédie musicale sans grand succès et c'est dans le mélo qu'il réalisera son meilleur travail avec ce "Potins de femmes" tiré d'une pièce à succès de Robert Harling (Steel Magnolias). D'aucuns trouveront le film trop bavard et dégoulinant de bons sentiments mais il faut reconnaître à Ross le mérite d'avoir su s'entourer d'actrices formidables qu'il a laissé libre de s'ébattre à l'écran, un peu trop même pour Shirley Mac Laine que l'on avait connue plus sobre. Ce type de film typiquement américain est hors de portée de nos réalisateurs qui dès qu'ils s'y essaient se plantent dans les grandes largeurs n'ayant pas la naïveté nécessaire à la crédibilité de scénarios hautement improbables tellement la réalité des rapports humains est différente de ce qui nous est proposé sur l'écran. Mais de temps à autre, il peut être agréable de voir la vie telle que l'on voudrait qu'elle soit. Et c'est vrai qu'il fait bon se retrouver dans ce petit salon de coiffure improvisé dans un garage d'une bourgade de Louisiane (Nachitoches) où un petit groupe de femmes, voisines de quartier viennent se consoler de leurs petits malheurs quotidiens et de leurs bleus à l'âme. On n'est pas avec Herbert Ross dans la flamboyance des mélos à la Douglas Sirk mais dans l'approche prosaïque du quotidien de nos vies qui peuvent aussi verser dans le tragique avec la mort d'un enfant. Comme tout bon réalisateur hollywoodien, Ross s'y entend à merveille pour nous tirer les larmes grâce au concours d'une Julia Roberts au seuil de sa gloire et d'une Sally Field toujours aussi bouleversante dans l'émotion. Le film un peu indigeste au début tellement Ross semble maladroit pour introduire son propos, vaudra quelques récompenses à ses actrices et c'était bien le moins tellement elles y vont de bon cœur notamment une Dolly Parton beaucoup plus connue pour ses qualités de chanteuse country et son volume mammaire qu'il nous est donné ici d'appréhender sous ses meilleurs auspices.

un grand film sur rien. pas d'histoire, juste des dialogues, bon courage.
PLV : pour ceux qui aiment suivre un film comme on écoute une radio, ce film est parfait.

Le film est bien joué dans l'ensemble et se laisse du coup bien regarder, mais on a franchement du mal à s'attacher aux personnages assez grossiers ... Du père qui "cartouche" à tout va, à Julia Roberts qui pour satisfaire son désir d'être mère est prête à tout. Que dire des dialogues super maladroits ( spoiler: "Écoute moi, j'ai envie d'un enfant à moi" --> genre l'adoption ce n'est pas le cas ?!! / "elle restera belle et fraîche éternellement" --> mais oui ... les "vieux" c'est moche
) qui plombe un film qui repose quand même beaucoup là dessus (c'est une pièce à la base). Le personnage joué par Sally Field s'en sort mieux.

"Potins de femmes"(1989)est un mélodrame à l'ancienne,qui suit la vie routinière mais animée de 6 amies d'âges et de milieux différents dans une petite ville de Louisiane.Si le film s'adresse avant tout à la gente féminine,les garçons peuvent aussi y trouver du plaisir.Adaptation d'une pièce de théâtre se déroulant intégralement dans un salon de coiffure,le film prend quelques libertés,inclut de nombreux extérieurs,incorpore les maris et petits amis(Tom Skerritt et surtout Sam Shepard sont excellents).Cela démarre dans la légèreté,voire la désinvolture typiquement provinciale,puis le drame prend forme,et on perçoit le véritable sujet.La solidarité éternelle entre des femmes que les épreuves rapprochent.La vie et la mort y sont intimement liés.Le temps passe et tout recommençe.C'est presque une chronique en fait,que nous sert Herbert Ross.Parmi le casting de haut niveau,impossible d'oublier les débuts remarquables de Julia Roberts en diabétique têtue.Sally Field,mère sur-protectrice a droit à une scène de colère et de larmes,qui fait date.Quant à Shirley MacLaine,elle comme toujours irrésistiblement drôle,jurant comme un charretier.Sympathique moment.

J'avais besoin d'un film divertissant, et il a parfaitement remplie sa mission avec même une petite surprise. Moi qui m'attendais à un film typiquement "fille", j'ai été bien surprise. Alors oui, on reste sur une comédie dramatique plutôt orienté, mais au travers des ragots on suit les différents parcours de ses femmes et leur force. Je reconnais que par moment je me suis demandé où le film voulait nous emmener. Je me suis souvent sentie comme une voyeuse qui épie ses voisines, et pourtant c'est plutôt bien amené et construit. Le film ne révolutionne pas le genre mais a le mérite de nous faire passer un bon moment. Et que dire du casting, Sally Field, Dolly Parton, Shirley MacLaine, Daryl Hannah, Olympia Dukakis ou encore Julia Roberts, c'était un plaisir de les retrouver dans les années 90.

Une comédie dramatique bien meilleur que je le pensais. Des actrices de talent (Shirley Mac Laine et Sally Field en tête). Des perles de répliques et aussi des scènes émouvantes, une belle surprise à découvrir.

Sally Field et Julia Roberts livrent une interprétation très juste, tout comme les autres actrices. C'est un vieux film mas il est bourré d'émotion, les dialogues sont intéressants et on rentre assez vite dans le film.

Certains verront des avantages à ce film tandis que d'autres le trouveront prétentieux, puritain & bien sûr hypocrite: pour public averti surtout.

La véritable révélation de Julia Roberts date officiellement de 1990, mais je retiendrai ce film comme déclencheur de son succès. C'est la première fois qu'on lui donne un rôle d'avant-plan (plus proche du titre de « personnage principal » au singulier qu'au pluriel), qu'on lui fait confiance et qu'elle se fait confiance. Elle sort du moule qu'on lui imposait jusqu'ici, et toute seule encore. Potins de femmes est aussi daté qu'il est mal titré en français, mais on aura autant de plaisir à plonger dans l'époque et dans ce fabuleux accent louisianais que dans une ambiance à la Burton – sans le malaise –, car les couleurs et la joie qui règnent y ressemblent – sans le malaise ni d'innocence.

Le film pourrait être résumé en tant que deux choses importantes : une étude de la gentillesse et une quête de la sagesse du commérage. Car au moins cet horrible titre français a-t-il l'avantage d'être juste ; les potins sont là, mais pas pour donner la satisfaction crue de reproduire des ragots au cinéma. Les personnages sont bien construits, pas unilatéraux puisqu'ils sont à la recherche de la culture et de la pertinence, et le scénario est suffisamment intelligent pour insérer des insinuations quant à l'innocente risibilité de la chose. Il arrive à maintenir un équilibre rare, celui qui s'établit entre le comique de situation quatiment sitcomien et son écriture mûre et posée.

C'est une adaptation d'une pièce de théâtre, et ç'aurait pu rendre le film plus vulnérable encore à la cheapiness des sitcoms, mais non ! Tout bouge dans Steel Magnolias (le titre en VO est quand même beaucoup plus classe), les accessoires remplissent l'image, l'arrière-plan bouge parfois même quand on ne le voit pas encore, c'est dire à quel point l'image est remplie. Les longs dialogues sont dirigés à la seconde (et apparemment à la baguette par le réalisateur) et fonctionnent à merveille. Bon, certes, les émotions sont parfois un peu trop vives, tout est trop rose, et tout passe un peu trop vite... C'est en partie pour préparer une partie finale choquante de contraste, mais cette dernière souffre malheureusement un peu aussi de ce trop-plein de vitalité. Mais c'est typiquement l'exemple d'un bon film feelgood dont les tares sont sous contrôle.

septiemeartetdemi.com

POTINS DE FEMMES, c’est une vision féminine et réaliste de la vie : une tragi-comédie, pleine d’émotions, avec ses instants de rire et ses instants de larmes. On remarque au sein de l’excellent casting que la jeune Julia Roberts jouait à l’époque déjà dans la cour des grand(e)s...

Une belle histoire de femmes. Emotions, Rires, Larmes, Tendresse, tout est réuni.
Shirley MacLaine est à mourir de rire.
Un très beau film

Une blague à deux balles, une daube phénoménale, et j'en passe. Film sans intérêt aucun, un casting niais (Dolly, t'es une super chanteuse, mais là, tu crains!), une histoire vide, rien de bon! Si quelqu'un voit une morale, un finalité à ce film, faites-moi signe. En tous cas, très peu pour moi.

Ce film est un véritable bijou de tendresse, d'émotion. Les personnages sont tous si vivants tellement réels on ne peut y resister. Qui plus est on retrouve Shirley Maclaine dans un rôle mémorable, Julia Roberts aussi adorable que d'habitude et Sally Field bouleversante. Un film impeccablement maîtrisé comme le cinéma américain sait si bien les produire. A noter une très belle Bande-son de Georges Delerue (le Mépris, Cartouche, etc...), le merveilleux décor naturel de la Louisiane,une très belle distribution masculine : Tom Skerrit et bien évidemment l'extraordinaire Sam Shepard entre autres. Et bien que je sois une fille et que je sois dithyrambique il n'est pas évident que ce film soit uniquement réservé à un public féminin.

L'enfer d'être une femme dans un des recoins les plus puritains et conservateurs des Etats-Unis dans les années 80.
On les voit cantonnées à des rôles traditionnels et superficiels, ridiculisées, sacrifiées, dans une ambiance très cloisonnée et communautaire où ça se mêle allègrement des affaires des autres et où il n'y a aucune autre perspective ni remise en question. L'entourage masculin flingue à tout va de pauvres bêtes sans défense ou se contente d'être indifférent et avachi une bière à la main (les femmes boivent toutes du coca).
Le fait qu'elles soient quasiment tout le temps représentées en train de sourire, de crier et d'exulter sans raison ne parvient pas à me convaincre et rend l'ensemble plus cringe encore.
Ce film empeste le formatage social enrobé de pastels, de brushings extravagants, de bondieuseries, de musique country et de conversations au mieux sans intérêt et au pire extrêmement stupides ou de mauvais gout.
Je suis peut-être trop jeune pour être sensible à ce film qui m'a juste écoeuré.