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Un visiteur
5,0
Publiée le 15 septembre 2011
Une rencontre au départ banale dans un immeuble presque désert et petit à petit une amitié tendre qui va naître jusqu à bouleverser deux existences. Quel beau film devenu si rare hélas
A Journée particulière, moment de cinéma particulier. Magistralement porté, en particulier par Mastroianni, le film est en soit l’archétype du vieux film des années 1970. Ici, pas d’effets spéciaux, pas d’action magistrale, pas de tirs dans tous les sens. Non, juste une histoire à la fois banale et pourtant tragiquo-magique, des plans de 20 secondes pourtant très étudiés, complexes et à plusieurs sens possibles d’interprétations. Tout est ici dans le dialogue, l’attitude, le comportement des personnages, le cadrage du réalisateur, le scénario, la bande son (de Mussolini). D'un certain côté, et sans être un grand film, c'est un moment historique du cinéma. A voir
Film d'une incroyable modernité et hélas toujours d'actualité sur l'exclusion, la différence, l'intolérance et les préjugés. Duo d'acteurs séduisants dans une Italie fasciste et pas vraiment "dolce vita".
Un drame sociale pendant une journée particulière. J'ai bien aimé le synopsis, nos deux héros vivent une journée unique : le discours de Mussolini... sans allez voir Mussolini. Ils se retrouvent donc presque seuls pendant la journée, pourtant ils habitent une résidences d'appartements surpeuplés. Seuls, ils goutent à la liberté, Antonietta oublie qu'elle est une femme soumise et mal aimé, Gabriele oublie la traque contre les homosexuels. Un film singulier, sociale, c'est malheureusement long, mais c'est beau. Une œuvre hors du temps, hors des horreurs de la guerre, comme suspendu dans le vide, éphémère : c'est une "journée particulière".
Ettore Scola arrive sans conteste à nous plonger dans l'Italie fasciste grâce à cette rencontre entre une mère de famille nombreuse croulant sous le travaille et ce célibataire qui ne sais pas comment réagir à son licenciement pour homosexualité. Magnifique et bouleversant
Je n'ai pas été convaincu par ce film. Certes, il y a une grande maîtrise de la caméra et l'épure de l'image et du décor est superbe. Mais ... j'ai trouvé que Sophia Loren et Marcello Mastroianni sont étrangement figés. L'idée scénaristique est là, par moment elle vibre et vous touche ; mais le plus souvent elle est statique et artificielle. Finalement, l'ennui vous envahit. Bref, j'ai été déçu.
Le cinema de gauche Italien alors en grande forme. Scénario ambitieux, photogaphie magnifique, montage limpide, interprétation grande classe. Un très beau film.
Par la grâce d'une caméra aux mouvements doux, fluides, qui suit les personnages, les caresses, les enlace, Ettore Scola transforme un huis-clos à deux personnages en un film sensuel et âpre à la fois. La Loren n'a peut être jamais été aussi belle qu'en ménagère en robe d'intérieur. La bande-son, qui nous fait entendre en permanence ce qui se passe à l'extérieur, le fascisme, hors champ, crée un contrepoint permanent à ce qui se joue à l'intérieur, dans le champ, nous faisant sentir l'oppression sans jamais nous la montrer directement. Oppression du fascisme sur tous, oppression du mari sur sa femme, oppression de la société sur un homosexuel.
Pas très attrayant dans le rythme ni la qualité des images. Le film tire sa force du contexte politique de l'action, de la force de l'interprétation et d'une histoire très originale. Mention également au décor de l'immeuble d'habitation typique.
2 acteurs au maximum de leur talent avec un génial Ettore Scola aux manettes. Une belle histoire sur fond sonore de l'hymme fascite italien. A voir et à revoir !!!
Incontestablement un chef d'oeuvre. Pour la petite histoire la nièce de Sophia Loren joue dans ce film le rôle de sa fille. Son nom Alessandra Mussolini (dans le générique, 15 ans à l'époque) et petite fille de Mussolini !!! Elle déclarera pourtant dans un contexte politique, le 9 mars 2006 : « Mieux vaut être fasciste que pédé ». Ce n'est pas l'idée qui ressort de ce film. On reste émerveillé de la façon dont Etorre Scola fait passer le message. Sophia Loren est magistrale et d'une pure beauté. M Mastroiani et S Loren, souvent filmés de dos, à hauteur de leur nuque, communiquent plus fortement leurs pensées et leur détresse. Les plans sont magnifiques, difficile de les départager, mais notons la scème ou Sofia est appuyée à la glace de l'armoire. Tout est pesé, ciselé, épuré. Un grand moment de cinéma.