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    Les Cavaliers
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    bobmorane63
    bobmorane63

    153 abonnés 1 898 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 17 mai 2010
    John Frankenheimer pose ses caméras en Afghanistan au début des années 70 pour un film qui vaut le coup d'oeil pour le tournoi de levrier, un sport trés répandu là-bas ou des hommes font des courses de chevaux avec l'animal mort qui doit etre poser dans un cercle, la scène est spectaculaire mais tout le reste du film est assez ennuyant voir peu passionnant. Le fils orgueilleux et amputé qui veut etre digne de son père glorieux, on suit cela sans grand interet. John Frankenheimer filme merveilleusement les paysages et les collines Afghans mais l'histoire panique peut etre contre la volonté du réalisateur face aux studios Américains "Columbia". Omar Sharif et Jack Palance font ce qu'ils peuvent dans l'interprétation mais le résultat est une grosse déception.
    Caine78
    Caine78

    6 015 abonnés 7 396 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 19 juin 2008
    La beauté des premières images fascinent, mais rapidement, on se rend à l'évidence : Frankenheimer s'est planté. On se surprend même à vouloir moins connaitre l'Afghanistan après la projection du film qu'avant!! Car en effet, comment s'attacher ne serait-ce qu'une seule seconde à des personnages aussi antipathiques, pas aidé qui plus est par une psychologie lourdingue et une interprétation étonnament outrée d'Omar Sharif. Si bien que ce qui aurait dû être un bel éloge du courage et de la fierté se transforme en film ennuyeux et ne véhiculant pas la moindre émotion. On espère alors se rattraper avec les scènes de chevaux, mais là aussi, problème : elles s'avèrent extrêmement décevantes et sans imagination. Il n'y a alors guère plus que quelques très beaux paysages et la musique de Georges Delerue pour sauver la mise, mais c'est bien insuffisant pour ce cinéaste pourtant assez doué en général qu'est John Frankenheimer.
    chrischambers86
    chrischambers86

    11 968 abonnés 12 157 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 12 décembre 2012
    La majoritè des films portant sur le monde arabe ont des racines profondes dans les folklores-films sur « les hommes bleus » les Targuis, où, à l'extrême, sur les cavaliers afghans, comme c'est le cas ici! Oeuvre mineure dans la filmographie de John Frankenheimer qui s'inspire d'un roman de Joseph Kessel, "The Horsemen" se laisse pourtant regarder, peut-être parce que ce rècit d'aventures est traitè par la lègende en relatant la dure existence de l'Afghanistan! Omar Sharif y trouve un rôle à sa mesure et quelques scènes demeurent spectaculaires, notamment celle du Buzkashi (près de 10 minutes) qui se pratique principalement à cheval et qui consiste à attraper le corps d'une chèvre, tout en se battant avec les autres joueurs pour entrer en possession du trophèe! En revanche, on n'a vraiment l'impression que les animaux (chevaux, bèliers, oiseaux...) souffrent continuellement pour le divertissement des gens dans ce film! Sinon, Jack Palance a les dents jaunes et Leigh Taylor-Young a des yeux magnifiques et ressemble comme deux gouttes d'eau à Barbara Bach! A voir...
    loulou451
    loulou451

    105 abonnés 1 503 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 septembre 2014
    Dans la lignée d'un John Huston, John Frankenheimer s'essaie ici au film d'aventures brut et sans concession... Et avec une certaine réussite, il faut bien le dire. Certes le scénario n'est pas bien ficelé, mais la réalisation et la mise en scène de Frankenheimer fait des merveilles. Devant sa caméra, Omar Sharif est encore une fois impeccable. Et que dire de Jack Palance et de Leight Taylor-Young ! Bref, un excellent film avec en prime des paysages d'Afghanistan à couper le souffle !
    AMCHI
    AMCHI

    5 037 abonnés 5 934 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 21 juillet 2010
    Les Cavaliers est un très beau film comportant de très belles scènes d'équitation. Omar Sharif est excellent dans le rôle de ce cavalier amputé d'une jambe dont l'orgueil va être mis à rude épreuve.
    Yves G.
    Yves G.

    1 281 abonnés 3 289 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 mai 2021
    Ouroz (Omar Sharif) vit depuis toujours dans l'ombre envahissante de son père Toursène (Jack Palance), le chef des tchopendoz, ces fiers cavaliers afghans. Il voit enfin dans l'organisation d'un grand bouzkachi par le roi à Kaboul l'occasion de s'en émanciper. Chevauchant Jehol, le plus beau cheval de l'écurie de son père, il espère y triompher et en  revenir avec une aura qui éclipsera enfin celle de son père.
    Mais durant le tournoi, Ouroz chute et se brise la jambe. Il refuse les soins qui lui sont prodigués à l'hôpital et décide de prendre la route du retour accompagné du seul Mokkhi, son fidèle palefrenier. Tandis que la gangrène le gagne, qui conduira finalement à l'amputation de sa jambe, Ouroz multiplie les défis suicidaires pour regagner sa propre estime et celle de son clan. En route, son chemin croise celui de Zéré (Leigh Taylor-Young), une nomade cupide qui incite Mokkhi à tuer Ouroz.

    Ce film hollywoodien à gros budget, tourné en Afghanistan et en Espagne par un jeune réalisateur voué à une étonnante carrière avec un casting international, est l'adaptation du célèbre roman de Joseph Kessel publié trois ans plus tôt à peine.

    Je l'avais lu en novembre dernier, profitant du temps libre laissé par le confinement pour dévorer ses cinq-cent-quatre-vingt-six pages. Plusieurs de mes amis, qui le plaçaient au sommet de leur panthéon, me l'avaient chaudement recommandé. Voici le commentaire que j'en faisais (mon narcissisme gagne dangereusement du terrain : je suis en train de m'auto-citer) : "J'ai le sentiment d'avoir lu "Les Cavaliers" trente (quarante ?) ans trop tard. L'exaltation de ses personnages, l'exotisme de ses décors m'auraient enthousiasmé à quinze ans. Mais à près de cinquante, celle-là m'a semblé caricaturale, celui-ci frelaté."

    J'étais néanmoins curieux d'en voir l'adaptation cinématographique. J'ai eu bien du mal à mettre la main dessus ; mais j'y suis enfin parvenu. Et je ne suis pas mécontent de ma persévérance. Pourtant, parmi mes amis, ceux même qui m'avaient vanté le livre de Kessel m'avaient mis en garde contre son adaptation : kitsch et vieilli.

    J'ai trouvé au contraire que le film de Frankenheimer réussissait superbement à mettre en images ce conte oriental. Alors que les cinq-cent-quatre-vingt-six pages du livre m'avaient semblé bien longues, les cent-neuf minutes du film vont à l'essentiel sans rien sacrifier d'une intrigue pourtant foisonnante. Certes, le film a ce kitsch désuet des grands films en technicolor avec Curd Jürgens ou Charlton Heston. On pense au "Docteur Jivago" ou à "Michel Strogoff". Mais ces références, ma foi, n'ont rien de déshonorantes.

    J'ai beaucoup - et sans doute trop - parlé de moi dans cette critique. C'était pour appuyer un point : l'opinion éminemment subjective qu'on se fait d'un film varie selon les conditions dans lesquelles on le voit. Eussé-je vu "Les Cavaliers" avant de lire le roman de Kessel, je l'aurais immanquablement trouvé démodé. Mais, prévenu de ces défauts, informé de l'intrigue et des personnages, j'y ai pris un plaisir que je n'aurais pas pris sinon.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 10 avril 2015
    A une époque (1968-1972) où le film d'aventure exotique ne faisait plus recette au cinéma, cette œuvre mésestimée est sortie au milieu d'un flot de navets sur grand écran, qui tentaient péniblement de faire concurrence à des téléfilms de qualité : "Duel" ou des séries plus que solides : "Les envahisseurs". Malgré les moyens déployés et la base superbe, un roman d'un des plus grands auteurs d'aventure Français : Joseph Kessel, le film s’essouffle rapidement, car la mise en scène favorise la mise en valeur des somptueux décors au détriment de l'histoire et d'un casting plus que performant : Omar Sharif et Jack Palance. Les qualités de ce récit, même amoindries par l'erreur compréhensible du réalisateur, permettent de passer un bon moment en le visionnant. En ce temps-là, l’Afghanistan et ses paysages merveilleux, faisaient encore rêvés. Elle n'était pas devenue un nid de frelons utilisé par les anciennes puissances mondiales (La Russie, l'Europe et les USA) pour tenter de nous faire avaler, sans trop de succès, qu'elles ont encore des muscles.
    ClashDoherty
    ClashDoherty

    210 abonnés 838 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 22 novembre 2022
    Je ne suis pas un grand fan ni d'Omar Sharif, ni de Jack Palance, même si tous deux étaient d'excellents acteurs avec de très bons films au compteur (au pif, "Le Docteur Jivago", "Lawrence d'Arabie", "La Vallée Perdue", "Le Casse" pour le premier, et...non, je ne citerai pas "Tango & Cash" pour le second - ah zut, c'est fait -, mais mis à part "Les Professionnels", aucun autre film ne me vient en tête à l'instant, désolé). Ce n'est pas parce que je ne suis pas accro à ces deux acteurs que je me refuse à voir un de leurs films que je ne connaissais pas encore, ceci dit, ce qui fait que j'ai, récemment, découvert ces "Cavaliers" de 1971, adaptation (signée Trumbo ! excusez du très peu !) de Kessel réalisée par le bon faiseur John Frankenheimer.
    spoiler: A moins de 7 balles le blu-ray neuf sous son blister, je ne pouvais que me laisser tenter, en même temps.

    Pas très long (moins de 2 heures, de peu, mais moins de 2 heures quand même), "Les Cavaliers" se passe en Afghanistan, à une époque à peu près déterminée spoiler: : la vision d'un avion dans le ciel, et de véhicules motorisés, font qu'il n'est pas nécessaire de préciser, dans le film, que l'on est dans les années, disons, 50/60, mais aucune date n'est donnée
    .
    Dans un village reculé, un vieux chef de clan et patron d'écurie, Tursen (Palance) prépare des hommes et des chevaux pour participer au bouzkachi, sport national où des cavaliers armés de badines s'affrontent pour la possession d'une...carcasse de veau. Si, si. Parmi les sélectionnés, Uraz (Sharif), son fils. Au cours de la partie, ce dernier se blesse à la jambe, cassée. D'un tempérament fort, impétueux et un peu trop fier ( spoiler: un peu con, aussi, mais ce n'est que mon opinion
    ), Uraz s'enfuit de l'hôpital de Kaboul avec son domestique, spoiler: il brise son plâtre persuadé que cette "boîte" ne servira à rien
    , et reprend la route, tant bien que mal. spoiler: On imagine la suite : fièvre, douleurs, gangrène, on devra lui couper la guibolle...

    Point positif du film : belles images, belle musique de Delerue, et une scène de bouzkachi assez intense.
    Point négatif : les personnages ne sont pas des plus attachants, surtout celui de Sharif, que j'ai rarement vu aussi peu sympathique qu'ici, même dans "Le Casse", où il joue un flic véreux et le méchant du film, même dans "Le Casse" il est plus sympa qu'ici, alors qu'il joue, ici, le "héros" ! spoiler: A ce titre, lorsque, dans le final, il montre à tout le monde qu'il peut encore cavaler comme un seigneur (acrobaties, etc) avec une jambe en moins, on devrait être heureux pour lui, mais cette absence de sympathie du personnage font qu'on s'en fout un peu.
    C'est dommage.
    Un film oublié, je peux comprendre pourquoi. A voir quand même par curiosité. Ce n'est pas aussi mauvais que certains peuvent penser ou dire, mais ce n'est pas un grand film non plus.
    traversay1
    traversay1

    3 096 abonnés 4 624 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 août 2016
    Luxuriante adaptation du roman de Kessel. Situé dans l'Afghanistan d'avant la guerre civile et l'invasion soviétique, le film est davantage qu'un grand spectacle hollywoodien à perdre Kaboul. L'affrontement psychologique entre un père et un fils (Palance/Sharif), les paysages somptueux, la fascination pour les chevaux, l'identité morcelée du pays sont autant de thèmes qui enrichissent cette oeuvre au ton résolument pessimiste. Et Omar Sharif trouve un rôle qui lui va comme un afghan.
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