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    Le Petit Soldat
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    46 critiques spectateurs

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    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    2 814 abonnés 3 958 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 juillet 2009
    Chef d'oeuvre, Godard sait faire du cinéma, la mise en scène est magnifique, les dialogues sont savoureux et le tout forme une histoire belle avec des moments de purs génie comme la séance photo, magistrale.
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    3 430 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 12 juin 2021
    Godard est à son pire lorsqu'il s'amuse avec les conventions sociales et cinématographiques combinant sa nature fantaisiste avec son commentaire social. Le petit soldat se la joue sérieux et c'est dommage car Godard ne sait pas faire ça. Il ne peut pas créer de suspense c'est contraire à sa nature. Même une scène censée susciter une émotion chez le spectateur comme la séquence de torture se déroule si lentement et à un rythme si décousu qu'on finit par ne plus rien ressentir si ce n'est pas déjà fait bien avant. Ce qui aurait pu être une grande déclaration sur la corruption des deux côtés de la pensée la gauche et la droite et le manque d'idéaux dans la politique moderne devient juste un désordre ennuyeux envahissant et beaucoup trop long. Les amoureux de Godard défendront Godard jusqu'à la mort même lorsqu'il réalise quelque chose d'aussi mauvais que ça. Il y a une raison pour laquelle ce film est impossible à trouver c'est que personne ne veut le regarder...
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 6 septembre 2010
    Un film d'espionnage qui fut un gros scandale lors de sa sortie. Jean Luc Godard le réalisa en 1960. La réalisation fut censurée pendant trois ans avant de sortir. On reproche à "Le petit soldat" d'être antimilitariste car l'oeuvre évoque les tortures durant la guerre d'Algérie et ce n'est apparemment pas approprié au contexte politique de la France à l'époque. Et pourtant j'ose dire que ces tortures sur les arabes exercées par les Français étaient exactement réels et identiques à l'époque de la guerre d'Algérie. Les Français n'ont pas réussis à l'admettre à ce moment là et même maintenant ils ont beaucoup de mal à le dire.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 4 novembre 2007
    c'est fou ce que ce film est génial!!!

    je le regarde sans arret, du tres grand GODARD!
    Truman.
    Truman.

    205 abonnés 1 364 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 février 2014
    Dans ce film Jean Luc Godard parle de politique via les services d'espionnage et la guerre d'Algérie, l'histoire sera celle d'un agent, Bruno Forestier qui doit tuer un homme mais il hésite, son hésitation va alors lui valoir des problèmes .
    Dénonçant les manipulations des services secrets, la guerre mais aussi la torture Godard offre une vision fascinante d'un milieu rempli de mensonges et de violence .

    Mais au milieu de tout ceci le personnage de Bruno découvre l'amour avec Veronica Dreyer jouée par Anna Karina . Anna sera alors le centre du récit sans être constamment devant la caméra, elle fait évoluer et changer le personnage de Bruno .

    L'amour dans le regard et la voix, puis l'amour dans la photo, Godard offre toujours une scène incroyable dans ses films, dans "Une femme est une femme" c'était une scène de dispute qui se finissait dans des livres, dans "Bande à part" c'était la scène de danse, ici Godard offre une scène incroyable de shooting photo sur fond de musique classique, un grand moment de cinéma malheureusement trop court .

    La beauté d'Anna Karina mélangée à la beauté de l'amour et d'un fin noir et blanc sur une réalisation très correct bien que l'on ressente les débuts du réalisateur dans des cadrages pas tous maitrisés .
    Arthur Debussy
    Arthur Debussy

    129 abonnés 675 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 avril 2017
    «A Bout de Souffle» avait révolutionné le cinéma, avec «Le Petit Soldat» Godard eut l'audace de révolutionner son cinéma, dès son deuxième long métrage! Si le premier était léger, euphorique, irrévérencieux, le second est grave, glacial, mécanique, austère... L'esthétique à la sauvette d'«A Bout de Souffle» servait énormément le film, lui donnait une vie incroyable et a grandement contribué à son succès. Au contraire chez «Le Petit Soldat» cette même esthétique spontanée lui confère une inhumanité froide, une impersonnalité inquiétante, car bancale, comme tranchée dans le vif de la réalité. D'où une double incompréhension du public : l'esthétique godardienne se répète certes (d'où l'effet de surprise en moins, se changeant chez certains en accusations de facilité un peu hâtives) mais elle vise une tout autre fin ; de plus cette fois le propos est clairement politique, fini le divertissement, l'ingénuité « Nouvelle Vague » (sauf par intermittences). Avant de saluer le film en lui même, il convient donc de rappeler la remise en question de Godard, qui n'a pas choisi la voie de la facilité malgré le succès sur lequel il aurait aisément pu surfer en continuant dans la droite lignée de ses débuts. Revenons maintenant au «Petit Soldat». Rien que son sujet, et la façon dont il est traité, lui donne une importance considérable dans l'histoire du cinéma hexagonal : c'est l'un des rares films français (suisse en vérité) à relater les évênements de la guerre d'Algérie, et plus particulièrement les manoeuvres qui se firent dans l'ombre dont la plus notoire reste la torture, pratiquée par les deux camps. On connaît l'engagement politique de Godard, et si son orientation ne laisse aucun doute, la relative objectivité dont il a fait preuve pour représenter les parties adverses force l'admiration et participe grandement de l'intérêt de ce long métrage. Et quel travail formel! Ingénieuse bande-son, montage énergique, magnifique photographie de Raoul Coutard... Un Godard essentiel. [4/4] http://artetpoiesis.blogspot.fr/
    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    74 abonnés 1 737 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 mai 2020
    Tourné en 1960 dans la foulée du fondateur À bout de souffle, le second long-métrage de Jean-Luc Godard ne sortit qu’en 1963 car frappé par la censure. Film à la morale ambiguë, Le petit soldat nous embarque dans l’histoire d’un déserteur expatrié en Suisse qui, en pleine guerre d’Algérie, travaille sans grande conviction pour un groupuscule d’extrême droite anti-FLN. Quelque année avant sa bien plus tranchée Chinoise, JLG ne prenait réellement position pour aucun des camps (sauf pour celui de la beauté d’Anna Karina, sublimée dans un rôle néanmoins un peu cruche), montrant des pratiques inhumaines chez les uns comme chez les autres, et prêtant au personnage principal des propos ostensiblement contradictoires, proches d’un anarchisme de droite. La mise en scène, d’une liberté folle, est magistrale.
    annastarnomberon
    annastarnomberon

    119 abonnés 239 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 mars 2012
    Fougueux, orgueilleux, fier, silencieux, fin, sombre, poétique. Le petit soldat est un peu tout ça à la fois. Et puis c'est aussi l'incommunicabilité, le rapport de l'homme à sa propre image et sa propre voix, les réflexions sur la mort, les idéaux, la bipolarité du monde entre les vivants et les autres... Tant de problématiques évoquées par un très pédant Michel Subor (hyper classe en Bruno) et qui semblent tout droit inspirées de Malraux et sa Condition Humaine (dont on voit d'ailleurs la couverture apparaitre à un moment du film). Avec de telles inspirations, il en ressort comme souvent avec Godard un film très original aux allures introspectives, mais aussi très noir. On retrouve vraiment cette impression presque fouillie, que l'on est en train de divaguer avec Bruno, suivant le fil de sa pensée comme il peut nous arriver de suivre le fil de la notre, même si elle n'a ni queue ni tête. Et c'est assez plaisant. Anna Karina, elle, dégage toujours cette présence incroyable (surtout dans la scène de la séance photo) même si son rôle n'est pas vraiment pour me plaire -trop tu-. Et la fin, sous ses airs détachés, est comme d’accoutumée chez l'ami Jean-Luc, une fin difficile mais qui ouvre sur la liberté et laisse songeur. Un bon Godard, mais pas mon préféré.
    benoitparis
    benoitparis

    94 abonnés 1 277 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 décembre 2009
    Chez Godard la culture est quelque chose de fétichiste. C’est peut-être prétentieux mais en même temps ce n’est pas vain. L’Histoire, la politique broient fatalement et gratuitement et le film en rend bien compte à travers un personnage coincé dans sa guerre secrète. L’évocation, forcément elliptique cérébrale et très stylisée de la torture est tout de même saisissante (au point que le film a été interdit en France pendant les évènements). C’est peut-être plus anecdotique, mais il est aussi donné à voir un point de vue d’étranger très proche et francophone (suisse, ça aurait pu être belge) sur les guerres civiles françaises qui ne manque pas d’intérêt.
    Yves G.
    Yves G.

    1 293 abonnés 3 296 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 décembre 2013
    Le deuxième film de Jean-Luc Godard - après "A bout de souffle" qui lui fit acquérir une précoce notoriété - est resté célèbre pour avoir été censuré. Tourné en 1960, il ne sera diffusé qu'en 1963 après la fin de cette guerre d'Algérie qui est au centre de son intrigue.

    Son héros, Bruno, est en effet un "petit soldat", un déserteur qui se réfugie à Genève. Il y est enrôlé par une milice OAS qui le met à l'épreuve en lui ordonnant d'assassiner un journaliste proche du FLN.

    Le Suisse Jean-Luc Godard est venu tourner à Genève un film politique, pour tordre le cou à ceux qui reprochaient à la Nouvelle Vague son absence de conscience politique.

    Pour autant, malgré la censure qui l'a frappé, malgré les scènes de torture qui le ponctuent, la guerre d'Algérie n'est pas le véritable sujet du "Petit soldat".

    Son véritable sujet c'est peut-être l'amour. "Le petit soldat" est une ode à Anna Karina, que Godard vient de rencontrer et qu'il épousera l'année suivante. Durant une longue scène - qui annonce la scène culte du mépris avec BBardot - elle est photographiée par Bruno. Sa beauté éclate à chaque plan tandis que le héros affirme : « La photographie c’est la vérité. Et le cinéma c’est vingt-quatre fois la vérité par seconde ».

    Mais plus encore que l'amour, le véritable sujet du "Petit soldat", c'est la liberté humaine. "Le petit soldat" se nourrit de la "Condition humaine" de Malraux - autant qu'il oppose l'héroïsme de la guerre d'Espagne à "l'absence d'idéal" de la guerre d'Algérie - affirmation visionnaire mais insupportable aux censeurs de 1960.
    Comme Kyo dans le roman de Malraux, la voix du héros est post-synchronisée, enregistrée sur un magnétophone - dont ses ennemis se serviront d'ailleurs pour leurrer son amie. Comme Katow, le héros fait l'exercice de sa liberté sous la torture.
    Benjamin A
    Benjamin A

    650 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 avril 2014
    Dans ce que j'ai vu de Godard, j'adhère plutôt à son cinéma malgré quelques déceptions (Le Mépris et Made In USA notamment) et il est clair que "Le Petit Soldat ne fait pas parti de ses déceptions. Malgré un rythme assez lent, on ne s'ennuie pas et Godard nous captive de bout en bout. L'écriture est d'excellente qualité et notamment les dialogues. On suit Bruno Forestier, réfugié en Suisse après avoir déserter l'Algérie, il travaille pour un groupe d’extrême droite, et il sera testé par ses proches. La deuxième partie du film est supérieur à la première même si cette dernière n'est pas désagréable. La mise en scène de Godard est vraiment originale et impeccable et certaines scènes sont superbe. Les thèmes abordés sont vraiment intéressant et Godard arrive bien à nous y immerger et à nous y intéressé et finalement on n'en sort pas indifférent. Coté interprétions, c'est plutôt bien, il n'y a pas grand-chose à dire, on remarquera Anna Karina dans un de ses premiers grands rôles. Un bon film, assez sombre et qui ne laisse pas indifférent.
    Bernard D.
    Bernard D.

    100 abonnés 604 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 9 décembre 2020
    « Le petit Soldat » de Jean-Luc Godard tourné en 1960 n’est sorti que 3 ans plus tard du fait de la censure liée à la guerre d’Algérie. J’avoue ne pas avoir fini de visionner ce film – ce qui est très rare – tant il est lent avec un montage quelque peu décousu et surtout des dialogues pseudo-intellectuels enrichis d’allusions à Cocteau, Mme de Staël, Paul Klee, Modigliani… Le sujet n’était en lui-même pas inintéressant mais dès son second long-métrage Jean-Luc Godard se réserve à ses initiés !
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    ça dénonce pas mal dans ce film, mais on aurait préféré ne pas à avoir subir 90 minutes durant l'agaçante Anna Karina, ni la réalisation d'une abyssale prétention, ni la voix off soporifique du personnage principal
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 19 décembre 2009
    Ecrire ma critique...des dialogues epoustouflants ;anna majestueuse ;une suisse qui peut en cacher une autre ;juste quelques longueurs et trop de cigarettes
    Niko0982
    Niko0982

    63 abonnés 1 331 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 avril 2008
    Un très bon film, bien écrit, très travaillé et très intelligent.
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