Avis : Insomnia - Page 8

Nolan a réuni 2 géants du cinéma pour les confronter dans un thriller sans temps mort. Al Pacino est (malgré son âge) au sommet de sa forme, ce qui est aussi le cas de Robin Williams. Il faut également acclamer la prestation de Hilary Swank. Le seul point noir du film est que malheureusement il se termine. Un chef d'œuvre!

Il n'aurait pas manqué grand chose à Insomnia pour faire un polar excellent : Al Pacino en flic névrosé épaulé par la toujours excellente Hillary Swank, Robin Williams dans un contre-emploi jouissif, un scénario intriguant, le tout dans un cadre très agréable...Seulement, on lui reprochera de n'avoir pas été complétement au bout de ses idées. La fin, en particulier, est d'un banal assez décevant.

Des personnages assez profonds et intéressants, une mise en scène maitrisée et efficace, une musique adéquate et bien trouvée, une prestation d'acteur excellente, un scénario sans faille, du Nolan quoi!

Insomnia était le dernier Nolan qu'il me restait à voir, j'ai aussi lu par-ci par là les critiques des spectateurs le considérant comme étant le plus faible de sa filmographie. Oula stop, désolé, je me dirige vaguement sur les critiques presse sur ce coup, Insomnia est une pépite cinématographique malheureusement peu reconnue. Le scénario est très bon et presque imprévisible, surprenant avec un bon suspense fort appréciable, de la même qualité que ''le Prestige'' même mais dans un autre contexte. Les acteurs sont tous excellents, sans exception, le film est bien réalisé et fort maîtrisé, du réalisme pur et c'est vachement étonnant. Je trouve difficilement de défauts à ce film, hormis un manque d'émotion mais sa s'arrête là, Insomnia est un très bon film policier psychologique, je pense qu'il gardera toujours de sa splendeur au fil des visionnages. Une excellente surprise, très bon Nolan, malheureusement sous-estimé et peu connu.

Christopher Nolan signe ici un excellent polar certes construit de façon assez classique mais les trouvailles dans le scénario en font une oeuvre décalée, peu conventionnelle, vraiment prenante. Bonne complémentarité entre Al Pacino et Robin Williams. L'ambiance est très réussie, réhaussée par la superbe photographie. Diablement efficace.

Un thriller banal et simple, voilà ce qu'est ce film. Christopher Nolan nous avait habitué à mieux et je m'attendais donc à un film original avec une grande mise en scène. Et bien je n'ai rien vu. Le scénario est très basique, l'affrontement entre le policier et le tueur ne vient jamais. On ne s'ennuit pas vraiment mais on n'est pas captivé non plus. Il manque réellement quelque chose à ce film qui se contente d'une intrigue policière trop simpliste, qui est, certes efficace, mais n'en fait pas le grand film auquel on aurait pu s'attendre.

Christopher Nolan signe un excellent thriller efficace avec une très bonne réalisation, un scénario solide, une mise en scène travaillée et un Robin Williams époustouflant dans le rôle du meurtrier involontaire.

Christopher Nolan signe un thriller efficace avec une très bonne réalisation, un scénario solide, une mise en scène travaillée et un Robin Williams époustouflant dans le rôle du meurtrier involontaire.

Le genre est de nouveau exploitée mais sous un angle différent et en profondeur, c'est un bon film et Robin Williams y est surprenant.

C'est exceptionnel de voir Robin Williams dans un rôle plus sombre et diabolique, totalement en opposition avec l'acteur que l'on connait. Rien que pour cela Insomnia mérite d'être vu. Très bon divertissement.

Un bon film policier avec un duel de grands acteurs intéressant. Assez convenu dans l'ensemble.

Un thriller réussi, un Al Pacino égal à lui même, face à un Robin Williams surprenant.

Encore un bon film de Christopher Nolan, un thriller psychologique avec deux acteurs parfaits.

Revu Insomnia 2002 de Christopher Nolan un Thriller haletant avec un très bon Al Pacino et un Robin william a contre emploi ⭐⭐⭐⭐

A Hollywood, le statut de Christopher Nolan est celui d’un des réalisateurs les plus « rentables », un des rares qui ne se loupent jamais lorsque les studios leur confient des méga-budgets. Une réussite éclatante qui lui permet en sus de conserver un statut d’auteur acquis avec « Memento », thriller ambitieux qui avait stupéfié la critique et le public par son audace narrative. A la suite de cette entrée très remarquée sur le sol américain, lui est confiée dans la foulée une commande avec le remake d’« Insomnia », un thriller norvégien dont le succès aux Etats-Unis avait été remarquable et inattendu. Sans doute une manière de tester l’adaptabilité du jeune réalisateur. Le scénario écrit par Hillary Seitz apporte de nombreuses retouches à l’original afin de permettre au duo inédit composé par Al Pacino et Robin Williams de donner sa pleine mesure. Le film d’Erik Skjoldjaerg, tourné avec peu de moyens s’avérait particulièrement austère et se concentrait essentiellement sur la personnalité très trouble du policier suédois (Stellan Skarsgard), envoyé en renfort en Norvège pour résoudre l’assassinat d’une jeune fille dans une région située près du cercle polaire, là où l’on dit que le soleil ne se couche jamais (d’où le titre du film). Rallongé de près de vingt minutes, le film développe des sous-intrigues et étoffe très à propos le rôle de l’assassin, permettant à Robin Williams, abordant la cinquantaine, de diversifier sa palette de rôles. Sa prestation de technicien photographe déséquilibré dans « Photo Obsession » de Mark Romanek deux ans plus tôt avait déjà montré la part d’ombre que portait en lui le clown très triste qu’était en réalité Robin Williams. Il confirmera ici avec brio. Idem pour le rôle de la jeune policière locale chargée de mener une enquête interne, confié à la double oscarisée Hillary Swank qu’il fallait rendre plus visible. Quant à Al Pacino, il arrive dans la petite ville de Nightmute en Alaska flanqué d’un adjoint (Martin Donovan) et précédé de sa réputation de flic hors pair de Los Angeles alors que la police de la Cité des Anges commence à lui chercher des poux dans la tête concernant ses méthodes plutôt musclées. On le voit, beaucoup d’ajouts pour donner plus de matière au spectateur ainsi qu’aux trois acteurs chevronnés. Avec le recul, on peut dire que le film y gagne en intensité même si le rôle de l’inspecteur en charge de l’enquête perd une grande partie de son mystère et de l’effroi que Stellan Skarsgard, un peu seul sur l’écran, parvenait à diffuser. Enfin grâce au talent de Christopher Nolan et aux moyens dont il dispose, le film est bien sûr mieux réalisé. On remarque notamment la très belle photographie de Wally Pfister, chef opérateur attitré de Nolan sur la plupart de ses films. On regrettera seulement que la prestation d’Al Pacino tout d’abord excellente, tombe un peu dans la caricature quand le dénouement se rapproche et que tous les tracas psychologiques et physiques dont l’ont lesté les aménagements cités plus haut font perdre sa crédibilité au personnage. « Insomnia » reste toutefois un bon thriller qui a permis à Christopher Nolan de se voir ouvrir toutes grandes les portes des studios. La réalisation de « Batman begins », film à très gros enjeu, pouvait donc lui être confiée pour déboucher sur la suite que l’on connaît. Pour autant, Christopher Nolan remarquable technicien laissera-t-il une œuvre aussi diverse et surtout aussi personnelle que celle de son compatriote Ridley Scott auquel il peut être comparé ? La question mérite d’être posée.